Va-Pau-risée !

Illustration

La branlée, le point-average, la 5e place... Pau repart avec les oreilles et la queue du bœuf Limousin. On a attendu de digérer pour analyser tout en sachant que François PERONNET allait manger chaud, mais NON, on n'a pas décoléré : analyse.

Bon, j'ai beau attendre, la colère ne passe pas. Perdre ça arrive. Perdre alors qu'on a dominé, ça arrive. Mais perdre alors qu'on a dominé tout en voyant venir le truc gros comme une maison, SANS BOUGER, en laissant au passage le goal-average et en offrant sur un plateau notre place au classement, les playoffs et l'Europe à l'ennemi de toujours... JE ME DIS QUE CERTAINS N'ONT PAS BIEN COMPRIS L'ENJEU.

Le match

On va la faire rapide parce que rien que d'y penser j'ai envie de vomir.
Une première mi-temps, pas de rêve mais très satisfaisante, où le CSP annihile rapidement
son hôte en trouvant des trous dans la défense palois avec de l'alternance pénétrations/poste bas/tirs extérieurs. Une rentrée de William Howard tonitruante après ses déclarations moqueuses envers Cavalièe sur Twitter. 8pts sur les sourcils du palois... et puis plus rien ! Un peu à l'image de son équipe. Taylor, impérial une nouvelle fois, mettant sur orbite Hardy ou Boutsiele mais ratant tout ce qu'il veut en seconde période. Petite fringale habituelle quand le CSP mène, avec une "légère" remontée de l'adversaire avant la pause... Pau rentre aux vestiaires à -5 avec plein d'espoir et la sensation d'avoir échappé à la foudre.

Une seule équipe sur le terrain... par mi-temps

Au retour des vestiaires, arrive le fameux FAMELIQUE QT3 ! Le CSP encaisse un terrible 24-4 avec le short sur les chevilles. Coupons court à la polémique : François Peronnet a pris un temps-mort ! Après 2min de jeu... SANS AUCUN EFFET et voyant le déficit continuer à se creuser inexorablement, il n'a pas sourcillé (contrairement à Cavalière) laissant disparaître la petite avance, le destin du match et son honneur. Ja mais le CSP ne sembla en mesure de repasser sous la barre des 10pts. Les palois complètement aphones derrière l'arc en début de match enfilaient les perles comme à la parade et dans un dernier élan (béarnais) s'emparaient même du précieux point average sur les deux dernières actions pendant lesquelles François Peronnet n'a pas daigné sacrifier son précieux dernier temps-mort si chèrement conservé au QT3. La HONTE. David Cozette osa même demander à Jo Rousselle si les joueurs étaient conscients du différentiel de 13pts sur la dernière action... le capitaine limougeaud, gêné eut du mal à répondre.

L'analyse

A ce niveau là c'est de la prestidigitation, faire disparaître une équipe, une avance, un fond de jeu et des avantages pour la fin de saison en 2x10min c'est uyn véritable exploit qu'a réussi le CSP ce dimanche à Pau. Méconnaissables, les limougeauds sont aussi coupables d'avoir remis les palois en selle alors qu'à part McConnel et Chikoko aucun ne mettait un pied devant l'autre. Pas grand chose à dire, si ce n'est que cet effectif ne semble pas prêt pour les grands rendez-vous et que la réception de l'ASVEL ou de Nanterre pour le premier tour des playoffs devrait constituer le point final de cette saison ô combien tourmentée et qui n'a quasiment aucune chance de rester dans les mémoires pour son aspect sportif.

On a aimé

- Se chauffer avec les béarniais pendant 2 semaines sur les RS... ils ont un fort taux de bas-de-plafond #1erDegré mais on rigole bien avec d'autres.
- La première mi-temps
- Jerry Boutsiele
- L'entrée fracassante de William Howard
- La campagne de déstabilisation de la Bretzel Cie. à grands coups de stickers et flyers sur le parking du palais des sports de Pau

On n'a pas aimé

- Perdre à Pau.. BORDEL ! Quand les joueurs comprendront-ils que c'est LE SEUL match qu'on exige dans une saison ????
- La non-utilisation de Damien Inglis... s'il y a un problème il faut le dire, on n'est plus à ça près !
- François NoTimeOut Peronnet
- La passivité de Jean Luc Tibia
- Le non coaching au QT3
- L'absence de TM au QT3 quand on prend l'eau et au QT4 pour le point-average
- Samardo... aux fraises (comme son Danao) tout le match, maladroit et même mal placé dans les trajectoires de joueurs qui pénètrent. Nous savons qu'il vaut bien mieux que ça et qu'il sait lire le jeu. Actuellement il ne s'en donne pas la peine.
- La discrétion de Dwight Hardy qui ne doit pas hésiter à s'imposer dans ces situations où toute l'équipe cherche un sauveur.
- La conférence de presse HALLUCINANTE de François Peronnet qui "ne regrette pas" les non-prises de temps-mort en seconde mi-temps.
- Apprendre en catimini que le coach avait été prolongé pour 2 ans en février et que visiblement (annoncé par David Cozette sur RMC Sport)le club lui avait signalé qu'il ne souhaitait pas le conserver. Entre les indemnités versées à Zerbo, Jaiteh, Perrantes, Milling, Bourgain et maintenant Peronnet on devrait pouvoir constituer la masse salariale d'une équipe entière de haut de tableau de ProB !

La suite

Levallois à domicile. Ne nous demandez pas, on ne sait plus.
Un tour de playoffs contre un cador et basta.

  • Autour du match
  • Commentaires (113)