MASSIMO ET SES FRÈRES
🚨FIN DU MATCH | #CSPrépa
— Limoges CSP (@limogescsp) 19 septembre 2021
Une fin de match irrespirable à Beaublanc voit la JL Bourg s’imposer sur le fil. pic.twitter.com/pisZZi9Xr8
Il y a dans ce Limoges CSP sauce Massimo Cancielleri quelque chose de Luchino Visconti. C'est magnifiquement dirigé, les acteurs, stars ou pas, sont au service de la réalisation et même si par moment le film a des longueurs on en ressort complètement bouleversé. Ce serait vous mentir que de vous dire qu'au sortir d'un tel match amical nous disposons de certitudes sportives claires. Bien malin celui qui pourra me dire droit dans les yeux le classement final de ce CSP 2021/2022 en juin prochain. Une chose est sûre, on ne s'ennuiera pas à Beaublanc et l'on mourra certaines fois, comme ce soir, avec une certaine idée d'un sport fait de passion, d'engagement et de combat. Il y a presque un côté Burt Lancaster dans le Guépard chez Massimo : vieux chevalier perdu dans un monde qui évolue et change à la vitesse de l'éclair. Aura-t-il le temps d'imposer ses principes dans une cité réputée pour son manque de patience après trois défaites ? L'avenir le dira et il lui faudra sans doute être patient et miséricordieux comme Rocco face à son traître de frère pour tenir la distance.
Un plagiat du jeu de Legname
Jamais je n'avais vécu de tels émotions lors d'un simple match amical. La JL Bourg de Laurent Legname a failli être battu à son propre jeu : celui de la défense. Nos cerclistes ne pourront se permettre le luxe de galvauder ce grand principe. Sa fin de match en est la preuve. Et ceux qui pensent que le coach en fait parfois trop devront regarder de plus près la gestion de la fin de match sans lui. L'engagement et l'investissement n'était plus le même. À Beaublanc on ne coache pas à base de process et de statistiques, on coache avec la sueur et l'envie de tout emporter sur son passage.
Une distribution des rôles en question
Bien sûr le chantier est grand notamment à l'intérieur. Difficile de croire qu'Horace Spencer puisse passer la Frairie des Petits Ventres à Limoges. Difficile également d'imaginer Grismay Paumier, irréprochable cela dit, en unique cartouche dans la raquette. Il faudra sans doute revoir avec attention C.J. Massinburg qui déjà montre de belles aptitudes à la mène mais aussi quand il s'agit de défendre la maison verte. Je ne suis pas persuadé que prolonger Matic Rebec au-delà d'un simple essai soit pertinent. On peut s'interroger du niveau affiché par Ludovic Beyhurst qui semble tétanisé par le metteur en scène italien. On découvre un Hugo Invernizzi métamorphosé. Il ne rentre pas tout ses shoots mais il ne les refuse plus et il prend quelques rebonds. Sans doute que la concurrence d'Assane Ndoye, plutôt discret jusqu'à sa bagarre avec Mika, n'y est pas innocente. Que dire d'un Nicolas Lang toujours aussi clinique. Harper sera précieux j'en suis convaincu.
Vivement le prochain film
Bien sûr la défaite est rageante surtout après avoir mené de 12 points. Elle doit servir de leçon à cet effectif. Une chose est sûre, dans un monde du sport souffrant et de plus en plus aseptisé, "Massimo et ses frères" donnent envie de revenir à Beaublanc pour une nouvelle épopée.
Il reste 5 minutes de temps de jeu à Beaublanc. Alors que les deux coachs se sont fait expulsés, Massimo regarde le match dans le vestiaire ! pic.twitter.com/0voJ08vDyW
— Limoges CSP (@limogescsp) 19 septembre 2021
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La défaite en chantant !
Analyse
# 100 - StOrse
01/10 - 17h39
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