L'arena Beaublanc en marche !
Hélas, hélas... La Jean Beaublanc Madrange Arena n'était qu'un poisson d'avril comme vous l'aviez deviné... Merci aux lecteurs subtils qui ont ironisé dans les commentaires sans retirer le charme de ce canular.
La mairie de Limoges a convoqué ce jour une conférence de presse afin de communiquer sur l'avenir du palais des sports de Beaublanc. Les plans qui avaient transpiré à travers notre publication sur les réseaux sociaux ayant démontré l'engouement du public limougeaud pour un nécessaire lifting, la municipalité n'a pas perdu de temps et selon une confidence de M. Lombertie, un partenariat public/privé solutionnera le souci de financement hérité des travaux du stade et du centre aquatique. Le projet reprend les croquis aperçus sur le net mais la présence d'un partenaire régional "de rayonnement international" sera dévoilée à l'Hôtel de Ville. Indiscrétions.
Le projet
On le sait depuis longtemps, le seul moyen d'agrandir Beaublanc, c'est en creusant. Le terrain et les loges s'enfonceraient donc d'environ 6m, le tunnel d'accès au terrain sera à l'avenir descendant contrairement à aujourd'hui. La buvette et les bureaux du staff laisseront la place à deux tribunes plus vastes derrière les paniers. L'abaissement du sol permettra l'installation d'un bloc écran-géant/panneau de score visible sur 4 faces. Pour le public, les accès se feront désormais par deux côtés, une ouverture étant pratiquée du côté rue Pierre de Coubertin (proche du Mc Donald's de Beaublanc). Les coursives seront élargies et les blocs sanitaires plus nombreux seront rénovés. A l'arrière de Beaublanc, côté entrée des "artistes". Une terrasse géante sera créé sur deux niveaux permettant la création d'espaces de réception et de restauration remplaçant la vétuste buvette. Dernier aménagement de taille à l'état de rumeur, le groupe Vinci, déjà promoteur du projet, irait plus loin dans son investissement pour construire un parking souterrain et aérien de plus de 1200 places sur des terrains mitoyens du palais des sports mais nécessitant le relogement de plusieurs particuliers ou la destruction de la piscine. Un projet serait d'ores et déjà à l'étude et pourrait servir à la ville de base pour un dispositif relais voiture/transports en commun en ciblant tous les entrants au nord de la ville et travaillant au centre.
Une réalité économico-sportive ?
Un Beaublanc dopé à 8000 places (7500 assises) et doté d'un stationnement adapté serait-il suffisant pour espérer maintenir le CSP au top niveau européen malgré les réticences de l'Euroleague ? C'est là que le bas blesse, car malgré les efforts fournis par la municipalité et le directoire du CSP pour se doter d'outils permettant d'exister à haut niveau, il est notoire que seules les grandes métropoles Paris, Lyon ou éventuellement Marseille attirent les dollars de l'Euroleague. Ce qui est certain en revanche c'est qu'à l'échelle hexagonale, Limoges reprendrait l'avance acquise dans les années 80 avec la construction de Beaublanc à l'époque où d'autres évoluaient dans un marché aux poulets crasseux.
Le montage financier
Selon nos sources, le budget complexe d'une telle rénovation reposerait sur une plus grande part laissée aux financements privés, charge à eux de rentabiliser l'investissement. Le groupe Vinci comme cité plus haut investirait sur le parking alors que ce sont les salaisons Madrangeas plus connues du grand public sous le nom de Madrange qui épauleraient l'agglomération, le conseil régional et les fonds européens à hauteur de 40% nous a-t-on murmuré. La ville, propriétaire de l'édifice, injecterait 20% du financement, la région 30% et l'Europe via des programmes d'énergies renouvelables et de développement culturel 10%. On est loin de la manne des années 80 mais le projet a le mérite de donner un espoir au CSP qui sans cet outil performant ne pourra espérer s'installer durablement sur la scène européenne.
Le Privé/public un modèle efficient ?
Les plus gros exemples récents de partenariats public/privée sont situés au Mans et à Montpellier. La MMArena et la Park and Suites Arena sont les fruits de financements "hybrides" et on ne peut pas dire que leurs réussites soient comparables. Le stade du Mans est un gouffre financier faute d'équipe résidente de haut niveau capable d'assumer les loyers astronomiques négociés à la construction de l'édifice alors que le club évoluait en Ligue1. Aujourd'hui relégué, Le Mans ne joue même plus à la MMArena. Du côté de Montpellier, la donne est différente car si le hand occupe l'aréna tout au long de l'année, une riche programmation culturelle (concerts, spectacles, évènements sportifs) permet de rentabiliser l'outil. A Limoges, l'ancienne municipalité a tiré une balle dans le pied à ce type d'utilisations avec la création du Zénith. Dans les deux exemples cités, le naming a été au centre du projet et révolutionne les habitudes franchouillardes qui aiment rendre hommage à des sportifs ou des grands hommes locaux. Une concession parmi d'autres qui sera à étudier.
Les concessions
Face à de tels afflux de fonds privés, Beaublanc devra accepter quelques concessions au partenaire principal. Si le naming est à la mode, La Madrange Arena prêterait, il faut l'avouer, à colibets. En revanche, une légère modification serait envisagée rendant hommage au créateur du quartier de Beaublanc en 1822 y installant la caserne du même nom. Ainsi, le méconnu Jean Adolphe Beaublanc trouverait grâce aux yeux du grand public, Madrange se contentant d'un discret logo visible du ciel et donc non des limougeauds mais pariant sur des campagnes médiatiques utilisant des vues aériennes spectaculaires du palais des sports Jean Beaublanc paré d'un revêtement isolant rose sur l'ensemble de la toiture. L'entreprise aurait également un accès privilégié aux structures pour organiser sa communication internationale et un accès VIP aux entrainements du CSP tout au long de la saison. Le pouvoir de l'argent en somme.
# 26 - erictheking
02/04 - 22h35
Même un 5 majeur de NBA il saurait pas le coacher........du balai maintenant avant que cette saison ne soit complètement gâchée. Je crains que ce ne soit trop tard, entre une euroleague en mode je découvre le basket et une eurocup bien trop facile, euh finalement trop dure pour nos pauvres joueurs..............une fin de championnat baclée et une coupe abandonnée.........NON MAIS DEHORS ! On prend un coach pigiste (Bilba Parvaud why not) et on laisse jouer les joueurs, de toute façon y a pas un système.....saison de merde (Zlatan approve)