La moutarde trop forte pour le CSP : 80 -72 pour la JDA

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Le CSP avait l'opportunité ce soir de faire un pas quasi définitif sur le maintien en cas de défaite de Poitiers et Boulazac et en l'emportant à Dijon. Au final, une défaite sans aucun motif de satisfaction de Limoges et une victoire de Boulazac. Que du bonheur. Analyse ...

1er quart temps : Evtimov, Brockman, Boungo Colo, McAlarney, Gipson

C'est un 5 de Limoges attendu avec l'absence de Gomis et le désormais habituel Evtimov au poste de pivot qui se présente pour l'attaque de ce match.
Et autant dire que c'est une équipe impliquée des 2 côtés du terrain, surement consciente de sa situation redevenue précaire au classement avec la victoire de Nancy et le bon départ de Poitiers à Orléans.
Le bilan est sans bavure : 11 – 17 pour le CSP à la sortie d'Evtimov (2 fautes en 6 minutes) et de Brockman.
C'est Plaisted et Traore qui prennent le relais sauf que Plaisted se met aussi au niveau d'Evtimov niveau fautes (2 mais en 2 minutes de jeu) ce qui oblige Brockman à revenir.
Regain d'énergie des Dijonnais, sortie de McAlarney ou rentrée de Traore (avec dans le désordre faute personnelle, 0/2 aux lancers, balle perdue), dans tous les cas, Dijon commença à revenir dans la partie.
Et premier miracle, réaction immédiate de Giannakis (non non, n'exagérons pas, il n'a pas pris de temps mort mais il a juste sorti Traore pour Zerbo). 17 – 20 pour le CSP à la fin de ce premier quart.

2eme quart temps : Gomis, Brockman, Boungo Colo, Wanamaker, Zerbo

Vous vous souvenez du 4ème quart temps contre l'ASVEL ou vous avez préféré l'oublier ? Bon, et bien ce quart temps commença à peu près pareil, 6-0 pour Dijon qui passait devant avec la possession.
Et là, non pas de temps mort (ne rêvons pas, ca ne faisait que 6-0), c'est Jo Go qui pris ses responsabilités avec du jeu … rapide par 2 fois. Mais ça ne suffisait pas et Dijon prenait 9 points d'avance soit -12 sur ce quart temps et finalement, avec ou sans temps mort (car Giannakis prit des temps mort), le CSP coule inexorablement et a complètement arrêté de jouer. Une petite réaction limougeaude associée à un petit Dijon permettaient au CSP de revenir à 3 points de Dijon à la pause 38 - 35.
Le trio Gomis – Wanamaker – Zerbo n'a malheureusement pas pu conserver la bonne dynamique entrevue lors du 1er quart alors que, niveau rebond, le CSP ne laissait aucune seconde chance à Dijon et que McAlarney et Gipson (respectivement 11 et 10 points chacun) évitait la chute du CSP.

3eme quart temps : McAlarney, Gipson, Boungo Colo, Traore, Plaisted

Pour ne pas changer, ce quart temps commença mal avec la sortie de McAlarney ayant pris un coup et les paniers de Dijon qui reprit ses marques et atteignait 10 points d'avance. Gomis était revenu et ne changeait rien à la situation. A 18 minutes de la fin, la situation était déjà très très mal engagée : Plaisted, Brockman et Evtimov était à 2 fautes et Zerbo à 3, tout notre secteur intérieur touché et notre shooteur sur le banc obligeant Jo Go à jouer (alors que ce dernier joue en serrant très fort les dents pour aider son club).
Le reste ? Une chance de finir à seulement 5 points, 52 - 47 avec un tir à 3 points réussi en fin de quart temps par Jo Go.

4eme quart temps : Gipson, Brockman, Boungo Colo, Gomis, Plaisted

Que dire …. Le CSP ne prit pas d'éclat dans ce quart temps mais ne réussit jamais à revenir à moins de 4 points (67 à 63 à un peu plus de 2 minutes de match avant de tenter le tout pour le tout sans réussite et sans Gipson sorti pour 5 fautes).
Le CSP s'incline donc 80 à 72 au terme d'un match encore une fois assez terne.

Touche de gris très foncé


Allez, une petite semaine de travail acharné (vu qu'on bosse plus dur que tout le monde), 1 ou 2 blessés la semaine (quid de McAlarney revenu juste pour la fin de match, Mipoka), une bonne défaite à Strasbourg et on pourra fêter les 20 ans de 1993 en applaudissant des grands joueurs avant de voir une énième défaite à Beaublanc. Alors oui je sais, je suis très pessimiste et j'ai tendance à voir les choses en noir. Mais quand on voit les résultats ce soir, quand on voit le jeu du CSP depuis 2 matchs, on ne peut que dire que le travail ne donne rien du tout dans cette équipe et qu'il ne se passe pas grand chose sur le terrain.
Sachant qu'il ne reste comme apte pour jouer un match de pro A que Gipson, Wanamaker, Boungo Colo, Brockman et Plaisted soit un 5 sachant que les autres sont soit blessés, soit complètement en dedans soit pas au niveau, la fin de saison s'annonce stressante et j'aimerais beaucoup que joueurs et coachs me fassent mentir et sortent un vrai beau match contre Paris et sur les derniers matchs de la saison pour espérer sauver ce qui peut encore l'être (c'est à dire gagner un match sur les 4 derniers).
Car oui, la seule bonne nouvelle de la soirée est la défaite de Poitiers à Orléans qui laisse Poitiers à 2 défaites (une seule victoire nous permettrait d'être quasi sûrs d'être devant eux en fin de saison et il resterait Boulazac chez qui on se rendra pour le match du maintien à la fois pour eux et surement pour nous).

Une autre anecdote "amusante / triste / intéressante / inintéressante" (rayer les mentions inutiles)

Avec Bavcic et Ty Walker :
Sur les 7 premières journées, le CSP est à 3 victoires et 4 défaites : 43% de victoires
Avec Walker et Brockman :
4 matchs et 2 victoires – 2 défaites : soit 50% de victoires
Avec Plaisted et Brockman (mais sans Tsamis) donc à partir de Décembre :
15 journées: 4 victoires et 10 défaites soit 28% de victoires !!!

Heureusement que la saison n'a pas commencé en Décembre sinon on serait …. dernier !
Donc finalement, on dira merci à Ty Walker ou plutot merci aux autres équipes de monter en régime progressivement car nous, plus ça va, moins la méthode Giannakis prend, plus les joueurs s'enlisent plus le jeu se détériore et plus le club s'enfonce au classement.

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