Frederic Forte : "Il faut croire en nos chances"

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A la fin du match contre Longwy et après une première sortie des vestiaires, Laurent Mandon a recueilli pour RTF la réaction du président limougeaud Frédéric Forte.

Bonne lecture… !

RTF : Avec Frédéric Forte, le président du Limoges CSP qui est en train de ressortir des vestiaires pour éviter la douche des joueurs. Dans les vestiaires, c'est la fête ?

Frédéric Forte : Oui bien évidemment c'est un petit peu la fête. On leur a apporté quelques bouteilles de champagne. Ils l'ont bien mérité, la saison a été longue, a été dure physiquement, elle a été très dure nerveusement. Mais bon, c'est vrai qu'au final on monte en pro B : c'était l'objectif du club. Même si ce n'est qu'une marche, on est déjà bien content de l'avoir gravi. On a vu que l'année dernière c'était très compliqué. C'est un championnat très compliqué avec quatre descentes, avec un règlement un petit peu particulier qui ne nous permet pas d'avoir autant de liberté de manœuvre qu'on pourrait le souhaiter.
Donc oui, on est évidemment très très content. Et c'est pour ça qu'on est parti très rapidement du vestiaire parce que généralement, quand on célèbre quelque chose, ce n'est pas bon d'y rester trop longtemps. On finit bien évidemment trempé dans le meilleur des cas par du champagne, dans le pire des cas au fond du jacuzzi.

RTF : Qu'est ce qu'on se dit en tant que président ce soir : objectif atteint ou le minimum est fait ?

Frédéric Forte : Le minimum est fait.

RTF : D'accord donc pour l'instant il reste trois autres rencontres et le titre est possible ?

Frédéric Forte : Il reste trois autres rencontres. Il faut les gagner, évidemment. Il faut espérer un faux pas de Poitiers même si aujourd'hui ça parait de plus en plus peu probable. Mais bon, il faut croire dans nos chances jusqu'au bout. Après on verra bien. Et puis on va commencer déjà à se projeter vers l'avenir.

RTF : Tout à l'heure, vous avez annoncé justement une date, le 2 juillet, pour votre jubilé. On peut avoir d'autres petites explications ? C'est quoi, c'est un coup de nostalgie de faire revivre et de faire redonner des frissons à tout le public limougeaud ?

Frédéric Forte : Oui je pense sincèrement que c'était le moment de revivre ce moment fort. C'était quelque part pour moi, pour ma famille, pour mes filles puisque je n'avais pas choisi le moment d'arrêter ma carrière. Donc, je voulais une dernière fois, par rapport à mes filles et par rapport à mon histoire, leur faire voir que tout allait bien ... ou du moins tout allait mieux. Donc ça c'était quelque part un petit peu égoïste de mon coté.
En plus j'aurai très mal vécu de ne pas porter une dernière fois le maillot du CSP pour arrêter. Le dernier maillot que j'ai porté pour le moment, c'est un maillot italien de Scarfati. Et même si j'ai du sang italien dans les veines et même si j'adore l'italie, je ne pouvais pas ne pas porter une dernière fois mon dernier maillot, sur les épaules, sur un match ... ça devait être un maillot du CSP.
Donc ça sera chose faite et puis en plus je pense, par rapport à la saison que les joueurs viennent de livrer, par rapport aux 2 années difficiles que l'on vient de vivre, par rapport à tous les problèmes du club depuis quatre - cinq ans, par rapport au fait que le public nous a toujours soutenu, on le voit encore ce soir, il y avait 4500 spectateurs dans la salle, par rapport à x raisons, les collectivités qui ont toujours été là et qui ont voulu que le basket continue à vivre, aux partenaires privés, qui dans les moments très difficiles de l'histoire du club ont toujours su tendre la main et nous aider à aller de l'avant et puis voilà.
J'avais vraiment envie de faire une fête. Il y a deux mois, ça a germé dans ma tête, je me suis dit : "Faire une fête c'est bien ,faire une fête c'est très bien, mais d'un autre coté ..... (Diamory Sylla arrive et embarque le président Frederic Forte en direction des vestiaires ...)

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