Est-il capital pour Saint Pierre d'ouvrir son Cercle ?

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C’est une arlésienne depuis 2019, presque une promesse de campagne digne d’un homme politique : l’ouverture du capital du Limoges CSP à de nouveaux investisseurs ! Après avoir abordé la thématique « Arena », voici venu le temps d’aborder le fonctionnement du club souvent jugé « d’un autre âge ». DOSSIER

Et là vous vous dites :

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La réponse est bien évidemment non mais bon on va essayer quand même !

QUE DIT LE CODE DU SPORT ?

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Et oui en France c’est vachement bien foutu, il existe un code pour tout même pour le sport ! Et il légifère au sujet des sociétés sportives. L’article L122-1 stipule, enfin dit, que toute association sportive qui organise des manifestations sportives payantes générant des recettes supérieures à 1,2 millions d’euros ou qui emploie des sportifs pour un montant global supérieur à 800.000 euros se doit de créer une société commerciale soumise aux règles du Code du Commerce. Libre alors aux clubs de se constituer en Société Anonyme à Objet Sportif (SAOS) ou en Société Anonyme Sportive Professionnelle (SASP). Les vestiges du passé interventionniste des élus locaux dans le sport peuvent perdurer avec les Sociétés à Economies Mixtes (si créé avant 1999) permettant ainsi aux collectivités territoriales d’entrer dans le capital des clubs, ce qui est encore le cas au BCM Gravelines Dunkerque et chez nos ennemis du Mordor béarnais avec la récente entrée de l’Agglomération de Pau dans le capital pour éponger les dettes et les accidents industriels. Contrairement à une société classique, la SASP a un impératif : l’association sportive support, qui détient le numéro d’affiliation auprès de la Fédération un peu comme votre pote et ses précieux codes Netflix, doit conserver un minimum de parts. C’est bon jusqu’ici vous nous suivez ? Ok allez on s’accroche et on attaque la structure juridique du Limoges CSP.

KEZACO LE LIMOGES CSP ELITE ?

Lorsque les petits limougeauds souhaitent s’endormir, les parents leur racontent une légende locale : celle d’un grand géant du basket sur le point de mourir qui fut sauvé par un preux chevalier et sa princesse après un demi-tour sur l’autoroute… La suite vous la connaissez tous ! Sur le plan administratif et juridique, il fallut à l’époque faire vite et le plus simple dans ces cas-là c’est de créer une association : un président, un secrétaire, un trésorier, des statuts, un dépôt en Préfecture, une publication au Journal Officiel et en voiture Céli…euh Simone ! Sur les conseils d’un éminent spécialiste limougeaud du droit du sport (éphémère président du club en 2000) et en prenant compte de la rétrogradation en Nationale 1, l’association Limoges CSP Elite vit alors le jour le 16 juillet 2004. Eté 2007, après une saison en ProB vint le temps de créer la SASP Limoges CSP afin de répondre aux critères légaux exposés plus haut. C’est là où je vais tester sur vous une technique expérimenté lors d’un voyage en Béarn sur le parking du Palais des Sports de Pau avec les autochtones qui me demandaient « Kézaco votre organisation de connauds de votre Cééssepé, on comprend rien con ! ».
Cette technique brevetée se nomme le Diagramme du Bocal de Pâté :
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A ce jour la SASP Limoges CSP est détenue majoritairement par l’Association Limoges CSP Elite, qui elle-même après un long feuilleton médiatico-juridique est présidée par Alexandre Gabriel frère de Céline Forte.
Au total la SASP a émise en 2007 3540 parts pour un montant global de 354000€ :
- 85% sont la propriété de l'association Limoges CSP Elite.
- 14% sont la propriété de la famille Forte/Gabriel.
- 1% répartis entre l'association amateur Limoges CSP, le Limoges CSP Entreprises, Jean Léonard Picot et Tonio Lopez.

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En cascade Céline Forte préside donc le Conseil de Surveillance, composé de six autres membres :
- Alexandre Gabriel représentant le Limoges CSP Elite
- Angiolina Forte
- Colette Passemard
- Benoît Poiraud
- un représentant de l’association Limoges CSP « amateurs »
- un représentant de l’association Limoges CSP Entreprises (regroupement des partenaires du club).

Ce Conseil de Surveillance est chargé ensuite de nommer le Directoire de la SASP : Président, Vice-Président, Directeur Administratif et Financier etc… pour trois années soit la durée du mandat du Conseil de Surveillance. Et là vous vous dites « ouais ben c’est vachement compliqué votre truc ! Y’a qu’à Limoges qu’on voit ça ! ». Et bien pas vraiment ! C’est à peu près le même schéma dans n’importe quel club sportif professionnel.

Un modèle répandu

L’Olympique de Marseille et sa SASP sont par exemple détenus majoritairement par la société « Eric Soccer » depuis 1996. Franck McCourt n’a fait que racheter des parts à la famille Louis-Dreyfus pour en devenir actionnaire majoritaire en 2016.
Le Stade Toulousain, souvent montré en exemple dans le monde sportif, est détenu majoritairement par l’association amateur Stade Toulousain en plus des "Amis du Stade" (regroupement d’anciens joueurs et dirigeants) et la société Fiducial.

En l’état n’importe quel investisseur pourrait donc racheter des parts au sein de la SASP Limoges CSP ce qui rabattrait les cartes au sein du Conseil de Surveillance et de facto au sein du Directoire après une évolution des statuts. La vraie question qui se pose est la suivante : est-ce vraiment le bon moment pour le faire ? Et là vous vous dites :
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La réponse est bien évidemment non mais nous allons quand même essayer de vous éclairer sur le sujet.

Le timing

Avant d’ouvrir le capital de votre société à des investisseurs, il faut déterminer la valeur nominale de votre action. Le calcul est le suivant : montant du capital social / nombre d’actions = valeur nominale en euros. Mais attention il ne faut pas confondre valeur nominale et valeur économique de l’action qui sera déterminante au moment de la vente. La valeur économique est calculée en fonction du résultat d’exploitation, des fonds propres de la société etc… Et c’est là que le bât blesse ! Pensez-vous réellement qu’il serait judicieux pour le Limoges CSP qui, après avoir découvert la dilapidation de ses fonds propres en 18 mois de gouvernance « Picot-Verieras-Bourgain-Diaz », traverse la plus grave crise économique du sport professionnel mondial d’ouvrir son capital ? Moi je crois que la question elle est vite répondue ! La valeur du club serait forcément sous-évaluée et les pigeons euh pardon les investisseurs ne risqueraient pas de se bousculer au portillon de la rue Haute-Vienne sachant que l’opération serait négative financièrement pour le club. Néanmoins ce constat à l’instant « T » ne sera pas forcément audible dans un an ou deux si rien n’est fait et si le club réussit à se sortir de cette crise Covid. « Maéfio té » comme on dit chez nous !!!

UN PROJET SOCIOS ALORS ?

A l’image des clubs sportifs hispaniques et lusitanophones (ouais je sais ça fait genre je cause bien mais en fait ça veut dire portugais), le phénomène « socios » est souvent évoqué sur les réseaux pas très sociaux comme la véritable solution pour un club comme le Limoges CSP déchaînant les passions et où les supporters seraient prêts à vendre la vaisselle en porcelaine de Mamy Brigitte pour se payer un maillot « Matt Gatens » ! Et là vous vous dites :
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Le socio comment ça marche : en théorie un supporter, moyennant le règlement d’une cotisation annuelle, obtient une part dans son club favori et surtout peut élire son président. Si l’on prend l’exemple du club omnisport le plus célèbre le « FC Barcelone », tous les quatre ans les socios élisent leur président en fonction du projet sportif et structurel (comme un projet d’Arena privée par exemple…) présenté par les candidats et peuvent par ce biais sanctionner une mauvaise gouvernance. Néanmoins les prérequis pour devenir socio sont quelques peu drastique : si vous avez plus de quinze ans il faut être issu d’une famille de socio ou avoir été un jour socio. Ensuite ce système vertueux sur le papier peut s’avérer très compliqué dans son mode de gouvernance avec des dirigeants, à l’image de nos politiques, centrés uniquement sur leur réélection avec une vision à court et moyen terme équivalent à leur mandat.

De plus imaginez ce système à la sauce limousine : un mec débarque en nous disant qu’il veut nous faire bander avec un recrutement ronflant, trois pivots tout ça tout ça… et derrière l’accident bête un trou abyssal ! Les limites d’un système démocratique comme on dit du côté de Pyongyang.

Ce qui se fait près de chez nous

Pour le moment les rares projets en France s’apparentent plus à des membres abonnés privilèges améliorés, exemple récent au CA Brive avec « Lé aféciouna », avec très peu de pouvoir à part peut-être le droit de voter pour la couleur du maillot « third ». Au-delà du côté anachronique de ce système dans un monde sportif se voulant de plus en plus « spectacle sportif », le socio serait surtout une révolution dans le monde sportif français avec des présidents tout puissant et des collectivités locales fortement impliquées. Comme on dit chez nous : à Beaublanc rien n’est impossible ! Dans l’optique d’une ouverture du capital de la SASP Limoges CSP, un pourcentage pourrait être accordé un regroupement de supporters donnant un siège au Conseil de Surveillance qui on le rappelle nomme le Directoire. Cela renforcerait le sentiment identitaire aux couleurs vertes.

ET BONATO ALORS ?

Après le « clan Forte » vient le temps du « clan Gabriel ». On peut dire que, depuis sa reprise en main et après un long feuilleton digne de « House of Cards », Céline Forte est victime d'un scepticisme permanent à son sujet et sur ses volontés de faire évoluer le club. Entre les remarques misogynes et les jugements sur sa compétence à diriger un club sportif, elle semble, aux yeux des supporters limougeauds, encore en « période d’essai ».

Ses choix récents sur les postes à responsabilité ne font que renforcer les plus grands complotistes : « c’est le clan Gabriel » ! Vous remarquerez que bizarrement ces gens n’utilisent plus le patronyme Forte pour justifier leur jugement. Au moment de se faire les grands inquisiteurs, n’oublions pas que Céline Forte a apporté à plusieurs reprises depuis mai 2019 des garanties financières sur des fonds personnels auprès des instances tels que la DNCCG de la LNB permettant ainsi au Limoges CSP d’évacuer la possibilité d’une rétrogradation administrative. Malheureusement elle n’a pas souhaité écrire une lettre ouverte à elle-même pour en faire étalage… Vous nous accorderez que cela casse tout de même un peu le mythe d’une vente du club pour arrondir ses fins de mois !

Les plus récalcitrants d’entre vous nous dirons alors : « OUI MAIS BONATO !!!! ». La rumeur Yann Bonato comme repreneur du club c’est la grande légende urbaine limougeaude, un peu comme la Sardine qui boucha le Vieux Port de Marseille. C’est le fil de la liane depuis une sortie médiatique de l’intéressé en mars 2014 dans le Populaire du Centre en évoquant « son envie de reprendre le CSP ». Les plus fielleux d’entre vous auront noté que cette interview survenait en pleine polémique sur l’avenir du CSP et la vie personnelle du couple Forte. Et depuis 2014 que s’est-il passé ? Ben rien, nada, wallou, peau de zob… Yann Bonato, pourtant gérant d’un magasin d’optique limougeaud, n’a contracté aucun partenariat et ne s’est à ce jour pas manifesté pour apporter son soutien à « son club de cœur ». Il a tout de même entamé une reconversion via le CDES sur la formation universitaire « Manager de clubs professionnels ». L’avenir dira si dans le cadre d’une possible ouverture du capital celui-ci se manifestera enfin. Dans le cas contraire on devra se satisfaire d’une gouvernance plus « bonne mère de famille » mais est-ce que cela correspond aux canons limougeauds ?

ET LE CHANGEMENT DE PARADIGME ALORS ?

Au-delà de l’aspect économique, il faut se poser la question du mode de gouvernance que nous voulons voir au Limoges CSP. Et là vous vous dites :
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Malgré ma bonne note au BAC en Science Economiques et Sociales sur l’étude d’un texte de Pierre Bourdieu, la réponse est bien évidemment non. Essayons tout de même de nous poser les bonnes questions. Le sport français est historiquement complexe et unique en son genre en Europe. Comme la plupart des pays latin, les clubs sportifs sont gouvernés par un homme « providentiel ».

Ce président omnipotent qui décide et surtout communique sur tout même le sportif. Ce tribun qu’on admire ou qu’on déteste qui derrière son costume fait l’image de son club. On pense à Tapie, à Aulas et surtout chez nous à Fred Forte. Cela n’a rien d’étonnant dans notre société, marquée par la Ve République avec un Président monarque, rassurez-vous. Les recherches sociologiques montrent que dans toute société, développée ou non, le besoin d’un chef, qui saura guider le groupe et prendre des décisions, est quasi-systématique.

Le principe des clubs qui, permettent à différents individus d’interagir autour d’un champ commun, qui en l’occurrence est la pratique sportive à haut niveau dans un stade, n’échappent alors pas à cette règle. Le sport français est encore plus particuliers puisque très contrôlé par l’Etat. Résurgence du gouvernement de Vichy, qui voyait par le sport un moyen de contrôler les masses, puis de la période gaullienne, où le sport devait favoriser la grandeur de la France sur la scène internationale, les fédérations sportives sont encadrés par l’Etat avec une mission de service public et donc des comptes à rendre. Les installations sportives rentrent dans le champ d’action des collectivités territoriales et donc des élus locaux qui en ont fait leur danseuse. Cet état de fait est ancré dans le processeur des supporters qui ont alors comme réflexe d’hurler à l’oreille de leur Maire pour améliorer une infrastructure plutôt que dans celle de leur président qui pourtant pourrait très bien développer un projet privé avec un peu de courage.

Difficile alors d’instaurer un système à l’anglo-saxonne où les acteurs principaux sont les « General Manager », les « Directeurs Sportifs » et les entraîneurs. Bien malin celui qui pourra nous donner le nom des présidents de clubs de football anglais. Avec ce rapide topo nous tentons alors de vous expliquer pourquoi l’actuelle gouvernance du Limoges CSP décontenance ses supporters. Un Président Yves Martinez, effacé plus habile en coulisse, un Vice-Président Richard Dacoury comme totem d’immunité qui déçoit par son mutisme en période de crise, un Directeur Administratif et Financier Pierre Fargeaud qui comble le vide mais nous oblige à sortir notre Larousse quand il parle d'atavisme et enfin un Crawford Palmer, taiseux, centré sur son rôle sportif. La comparaison avec un Frédéric Forte « jupitérien » est forcément à la défaveur de notre quatuor.

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Mais si finalement nous arrivons à changer notre paradigme, ce mode de gouvernance a peut-être plus d’avenir pour le développement du club avec des rôles bien définis qui permettront sans doute l’ouverture du club sur l’extérieur, passage obligé à moyen terme pour espérer concurrencer les grosses machines parisiennes, lyonnaise et monégasque. Que se passera-t-il à l’ASVEL si Tony Parker se lasse du déficit structurel annuel comblé par le tour de passe-passe des ouvertures de capital via le Groupe OL ? Que se passera-t-il à Monaco si Sergeï Dyadechko, banquier ukrainien, décide de couper le robinet ? Que se passera-t-il à Boulogne Levallois si la municipalité de Boulogne Billancourt se lasse du basket et favorise un autre sport (toute ressemblance avec une histoire sportive limousine récente serait complétement fortuite…) ?

Voilà peut-être le grand défi des dirigeants actuels du Limoges CSP : s’ouvrir, se développer, tendre vers l’autonomie sans pour autant perdre son identité et le lien avec ses supporters qui fait que notre CSP est un club si particulier.

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11 commentaires

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# 11 - madinina

07/12 - 23h30

@7 : cette agressivité dans la réponse......
CF réponse ci-dessous

le plus simple serait d appuyer vos dires par le rapport de la DNCCGCP concernant le club. Rapport où il serait donc stipulé que des centaines de milliers d euros ont été apportés en garantie par X ou Y.

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# 10 - Hv63

07/12 - 21h19

@7
Je lis très bien, merci de vous en soucier.

C'est curieux de répondre de manière aussi agressive comme si vous même étiez directement concernés par l'administration du CSP.
Et allez... une petite insinuation de plus, dans 3 lignes on est illuminati ou reptiliens ?
Et de façon très interprétative (et erronée) sur mes propos .

Et encore, faudrait-il qu'il y ait la moindre once de mise en cause de ma part, ce qu'il n'y a pas. Je les trouve très légitimes dans leur action.
Vos propos, je cite "Car en fait, derrière les déclarations et les engagements supposés volontaristes d'une des fille Forte voire de tout le "clan" Gabriel dans son ensemble, n'est-ce pas d'abord et simplement une histoire de gros sous ?

La seule chose certaine aujourd’hui , c'est que le clan Gabriel a la main (toute liberté), s'il le veut, pour se délester du CSP. Mais le veut-il ? Et à quel prix ?"
... vos propos donc sont quand même pas mal niveau mise en cause ou du moins insinuation foireuse "gros sous" / "se délester" et ça oui ça agace quand s'échine à vous expliquer des choses simples que les intéressés n'étalent pas dans la presse (ou que la presse choisit de ne pas étaler) laissant la place aux fantasmes qui polluent le débat.

Mais cela ne répond pas aux questions quant à une "façon" d'ouvrir le capital. Il l'ouvre ou pas le capital, ça les regarde, mais ce sont eux qui en ont parlé. Je peux en parler aussi ? (sous forme de question ?)

Et puis "ON" me de dit "pas maintenant" pour la vente. D'abord je n'ai rien dit, pas plus << maintenant, demain ou plus tard>>. Je n'ai donné aucune date. Il ne faut m'attribuer ainsi des intentions que je n'ai pas. J'ai posé la question de la valeur actuelle versus celle d'avant le braquage d'un certain quatuor.

Et puis vendu ou pas, je m'en fiche, car le CSP n'est pas à moi. C'est leur argent, ils en font ce qu'ils veulent.

Moi, je paie mon abonnement, c'est tout.

Et que des gens ayant investi de l'argent veuillent conserver leur patrimoine (bien maltraité récemment), moi ça ne me gêne pas car je trouve ça très légitime. Mais je ne veux juste pas croire que ce soit pour le bonheur éternel des supporters du CSP AVANT tout autre chose. Il n'y a rien de honteux à défendre son bien et rien de honteux pour moi de dire que ces personnes défendent leur bien pour eux mêmes plus que pour nous (c'est une opinion non angélique, j'y ai droit ?).

Et dire cela n'a rien d’infamant et ne leur enlève pas leur mérite. Inutile m'agresser ainsi.
Je ne vais rien relever de tout ça tant ça ressemble à une beau rétropédalage après avoir agité un fumigène mouillé ! C'est toujours facile de jouer la victime quand on vient faire des insinuations foireuses et qu'on vous rappelle des FAITS, pas des inventions, de s doutes des inspirations ou des questions mais DES FAITS... certes sans courtoisie mais face à a mauvaise foi, celle-ci à tendance à disparaître.

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# 9 - Brindacier

07/12 - 11h51

Nelson problème familial comme ce été.....?

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# 8 - sypoi8778

07/12 - 11h45

OUI il est capital de s'ouvrir
NON cela ne se fera pas
la structure juridique découragerait le plus téméraire
la position rétrograde de la mairie est un repoussoir
tout le monde sait qu'il y a un projet de transmission familiale
comme ilest normal que le clan Gabriel qui paie veille garder le contrôle,un investisseur dirait aussi qui paie décide
Tu as raison HV 63 le club n'a pas d'actif et sa valeur est très faible

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# 7 - pointguard

07/12 - 9h06

En fait t’as RIEN compris à l’article ?
Honnêtement, relis relis et relis : le "clan" Gabriel, comme tu dis, a injecté des centaines de milliers d’euros de garanties depuis 2019 pour que le club ne (re)disparaisse pas... alors les fantasmes d’usine à cash et de contrôle omnipotent... ENCORE HEUREUX qu’ils aient le contrôle ultra majoritaire !!! Tu mettrais autant de fric pour sauver un club que d’autres se sont appliqués à couler/piller/saboter sans vouloir maîtriser la suite ???

Peu importe la formule choisie pour ouvrir le capital, on te dit PAS MAINTENANT ! Alors ça te laisse le temps de te lancer dans le droit des sociétés et des assos pour émettre un avis mais si tu n’as pas un investissement à 6 chiffres sous le coude merci de ne pas tenir ce genre de discours à l’égard de gens qui te permettent d’avoir encore quelque chose à supporter/critiquer/envier ! Les "gros sous" ce sont les leurs et sans eux on serait en NM3 !

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# 6 - Hv63

07/12 - 0h08

Article intéressant sur les statut du CSP. Je ne suis pas juriste, mais je me pose des questions.

Je n'ai pas compris comment vous imaginez de "transférer" les 85% du capital de l'association Elite (loi 1901). Totalement ou partiellement, ça ne change rien.

Et si pas de "transfert", à part faire une augmentation de capital pour passer de 3540 parts à 7081 dans la SASP pour être sûr d'avoir la majorité sans toucher à cette fameuse association, je ne vois pas.

Mais dans ce cas, comment valoriser ces 3541 nouvelles parts ? Actuellement, ça ne doit pas valoir bien cher vu l'état des finances du CSP.

Autre point de droit, si l'association CSP Elite décidait de vendre ses 85% du capital de la SASP, puis de se dissoudre, comment se répartirait l'actif (les 85% du capital actuel de la SASP) entre ses membres (dont Picot/Lopez feraient toujours partie) ?

Car en fait, derrière les déclarations et les engagements supposés volontaristes d'une des fille Forte voire de tout le "clan" Gabriel dans son ensemble, n'est-ce pas d'abord et simplement une histoire de gros sous ?

La seule chose certaine aujourd’hui , c'est que le clan Gabriel a la main (toute liberté), s'il le veut, pour se délester du CSP. Mais le veut-il ? Et à quel prix ?

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# 5 - m23

06/12 - 11h39

# 3 " Puisse......." Voeu pieu ,nous somme à Limoges ,et je n'ai pas encore trouvé d'élu raisonnable et encore moins visionnaire mais comme disait un humoriste voisin et célèbre(qui lui était visionnaire )"On peut rêver non" ?

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# 4 - Papy Olajuwon

06/12 - 11h20

+1

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# 3 - CSP Club sans pareil

06/12 - 10h19

Beaublanc.com, c'est vraiment du très très haut niveau. Vous m'épatez de plus en plus. Bravo.
Et je suis totalement d'accord avec #1 Le Cobra.
Puisse nos élus devenir raisonnables et visionnaires...

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# 2 - m23

06/12 - 9h13

#CaféDesSports le_cobra Articles réconfortants qui nous éloignent de la médiocrité ambiante Tout autre commentaire me parait superfétatoire Merci les gars
Si effectivement les articles sont lus par le Maire,je préfère patienter avant de porter( ou non )une (nouvelle)charge à l'encontre de ce dernier

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# 1 - le_cobra

05/12 - 23h10

Excellent boulot avec de l'humour en plus. Même si j'étais au courant de presque tout, à travers plusieurs canaux dont une discussion avec l'ex zident JPK un soir, cela remet les idées en place et pose parfaitement le contexte.
Je suis inquiet pour l'avenir financier des clubs de Jeep Elite y compris le nôtre car contrairement au foot voir au rugby, nous n'avons pas beaucoup d'argent venant des droits TV et la billetterie au CSP est importante dans le budget. En plus la mairie donne de moins en moins de subvention depuis 5 ans. Avec le hand ça va continuer de baisser, bref inquiétant.
Effectivement comment espérer de nouveaux investisseurs solides qui permettraient à notre club d'envisager son développement indispensable pour jouer au moins les 1/2 finales et exister en Europe chaque année. La direction du club et la mairie manquent cruellement d'ambition.

Je suis scandalisé par le projet "fumant et fumiste", complètement amateur et débile, du maire que je pensais plus intelligent.
Savons nous si le conseil de surveillance de notre institution a émis un avis sur ce projet ?
Par pitié Mr Lombertie, abandonnez le asap et écouter beaublanc.com et d'autres, pour faire enfin une Arena indispensable pour au moins maintenir notre statut de top5 français. Sans cela je nous vois lutter pour le maintien dans quelques années face à des clubs ambitieux comme Bourg ou formateurs comme Cholet.
Réveillez vous, vous ne pouvez pas être aussi stupide que ne l'était votre prédécesseur , devenu sénile sur la fin de son mandat.
Comment avoir pu penser que 24 000 supporters viendraient tous les we voir une équipe de rugby en 3ème division et pire une équipe de foot en 5ème division ? ??
Sans déconner 65 million d'euros pour un demi stade inutile, j'ai honte de Limoges parfois.
C'est franchement grave ce genre de décisions.
Mr Rodet and co nous a donc fait perdre la possibilité de rester au sommet pour très longtemps et maintenant voilà que la nouvelle équipe veut imiter leurs prédécesseurs !
Bon ils ont quand même économiser 20 ou 25m€ en abandonnant, à juste titre, la deuxième phase du super projet. On peut leur rendre hommage pour cela même si ça fait un peu ridicule esthétiquement parlant...

Heureusement que nous avons encore suffisamment de partenaires mais, comme le disait un autre bon article, il serait temps de les bichonner un peu plus. Je suis sûr qu'ils seraient plus nombreux donc qu'on pourrait s'acheter un banc digne de ce nom par exemple surtout en période de pandémie.
Ne surtout pas oublier que les non limousins ne vous parlent que de la porcelaine et du club de basket pour évoquer notre ville à évocation historique très négative. Tous les expats comme moi vous le diront.
Par conséquent avec une telle vitrine sportive, mettez vous à la place d'investisseurs nationaux (Intermarché) voir internationaux comme Schneider, c'est du bonus en barre pour pas très cher.
Si seulement son concurrent, qui a failli être "OPA bilisé" par Schneider justement il y a une quinzaine d'années, pouvait y penser aussi. Ca parle Legrand dans le 87, même si ils ont fermés bcp de sites, mais surtout dans le monde entier non ?
Alors Mr le successeur de Fred et du cerveau "embrumé" exilé place Stanislas, pourquoi ne pas user de votre influence en tant qu'ex patron à l'international de Legrand ?
Sincèrement j'ai toujours pas compris que LE groupe de Limoges (bien plus que Madrange ou Weston) n'ait jamais investi un centime, en tant que sponsor maillot par exemple ?
Cela leur auraient donné une superbe image dans les années 80 et cerise sur le gâteau en 93 non ?
Bon après j'ai jamais fait de marketing mais cela aurait du sens non ?
Cela représenterait quoi 300 k€ par exemple pour un groupe de 6 milliards d'euros ?
Inutile de faire le calcul, cela fait trop de zéros derrière la virgule. Ca approche la probabilité que la voisine de ma mère marque un trois points depuis le centre du terrain à 90 ans, même si elle se porte encore très bien...

Je partage aussi l'avis général du silence assourdissant de notre vice président.
J'espère qu'il réussira à allumer la lumière dans le cerveau du Maire, avec les 4 autres dirigeants, qui ne sont pas les Dalton heureusement. Ceux là quand on y pense, c'est effroyable...
LE Dac me parait légitime et crédible pour au moins donner son avis sur ce projet absurde, vu qu'on a parfois pensé à lui ériger une statue sur toutes les places de la ville...
Après on n'est pas dans le secret des dieux, peut être l'ont ils déjà fait ainsi que ceux du Hand ?
Perso j'en doute ou alors soit ils sont tous aussi visionnaires que le conseil municipal, soit ORL, euh pardon ERL, n'a pas vraiment tenu compte de leurs opinions.

Alors revenons à l'essentiel, avec les nouveaux 50m€ annoncés nous serions à 115m€ à investir. Cela voudrait dire superbe Arena de 10 000 places , salle d'entrainement et centre de formation digne de ce nom. C'est tellement important la formation, regardez des clubs comme Barcelone , Réal Madrid ou Toulouse en rugby. Ces clubs ne seront jamais des "has been" comme nous car ils savent tout gérer.
Quand je pense que Fred Forte rêvait de regagner une coupe d'Europe, comment pourrions nous l'envisager raisonnablement aujourd'hui ?
Je suis très nostalgique du binôme Xavier Popelier et JC Biojout qui ont été des visionnaires et des gestionnaires merveilleux. Sans eux et le "sorcier" Yougo, nous n'aurions jamais été sur le toit de l'Europe le 15 avril 1993 à Athènes. Ne l'oublions jamais.
N'oublions pas non plus que gouverner c'est anticiper alors il serait temps que le conseil municipal se réveille et ne dépense pas l'argent très bêtement pour rester poli.
St Pierre priez pour nous, pauvres supporters frustrés depuis juin 2015, pour qu'ils modifient leur projet pas vraiment visionnaire...

Encore bravo pour vos derniers articles qui sont lus par le Maire et nos nouveaux dirigeants, je le sais.
Espérons juste qu'ils s'en inspirent !