Cholet et le trio arbitral gagnent à Beaublanc !

Illustration

Un CSP apathique en première mi-temps s'incline face à un Cholet en rythme, adroit et inspiré (79-91). Cette défaite a été confortée par un arbitrage catastrophique contre Limoges, notamment en première mi-temps. L'incompétence à ce niveau là est un art ! Analyse

La pire première mi-temps du CSP accusant un débours de 24 points (je crois qu'on a eu un écart de moins 26) donnait peu d'espoir pour la seconde. Le sursaut des cerclistes au troisième quart-temps permettait au CSP de rester dans le match. Hélas, au dernier quart-temps avec la sortie de Lang pour 5 fautes (sifflé pour une faute imaginaire) en tout début de celui-ci, les prestations plus que passables de Harper, de Massinburg et la discrétion offensive d'Invernizzi, les chotelais ont pu garder la mainmise sur la rencontre en ayant réalisé une belle prestation.

Après un détour par la coupe de France en terre nantaise où il s'est illustré avec sérieux et rigueur, le CSP retrouve ce soir la betlic elite à beaublanc où il reçoit une autre équipe de l'Ouest, Cholet.
Oui, je sais, cette équipe choletaise joue le maintien et elle le dit. Pas aussi simple pourtant de les affronter. Les choletais s'étant fait piéger par les parisiens intra muros, ils essaieront de se refaire la cerise à Beaublanc.

La rencontre à montré qu'il fallait effectivement les prendre au sérieux. Le CSP se présente toutefois sur le parquet sans Crusol, auteur de deux belles prestations consécutives. Seule absence cercliste ce soir. Beaublanc est ce soir bien rempli.


LA RENCONTRE : LE CSP PASSE à Côté de son match aidé par le corps arbitral (79-91)


1er quart-temps : le CSP dominé par un bon Cholet aidé par des arbitres amateurs (14-27 )

L'équipe démarre avec Massinburg, Harper, L⁶7ang, Invernizzi et Paumier. Les cerclistes vont mener 4-0. Seul et dernier moment où il sera devant. La défense du CSP est permissive, ne pouvant pas contenir les un contre un.
Cholet joue bien, est en adresse face à un.CSP emprunté en attaque.

Un quart-temps à oublier. Le CSP dominé par les choletais, en réussite, bien aidés par un trio arbitral sifflant favorablement pour Cholet.

2ème quart-temps un CPS catastrophique subit la loi de cholet (31-55)

Le deuxième à été la bis répétita de la première. On se dit à ce moment là que la soirée va être bien longue.
Pinkins donne l'illusion que le CSP peut revenir. Mais le cerclistes sont dominés physiquement par les visiteurs. Limoges est à la dérive. Une statistique : le CSP encaisse 41 point en 14 minutes.
Massinburg est à côté de son match à l'instar des copains.
Les systèmes sont mal exécutés, la défense est inexistante. Enfin, l'arbitrage rend la possibilité de revenir quasi impossible.
Les arbitres influent toujours sur le jeu à notre détriment.

3ème quart-temps les cerclistes reviennent dans la partie (61-72)

Bon, on ne va pas se mentir. Même au troisième quart-temps, on n'a pas vu un CSP flamboyant. En revanche, la seule bonne nouvelle de la soirée est que l'équipe ne sombre pas même dans les moments difficiles. Hartis et même Dallo sont en réussite. Le CSP a un débours de moins 24 à 6 minutes de ce quart-temps. Harper est àcôté de son match. C'est en cette fin de quart-temps que le CSP monte en intensité défensive, aidé par des choletais fatigués. Le CSP revient à moins 11.

4ème quart-temps : le CSP.s'inccline devant les joueurs des mauges (89 -91)

Le miracle n'a pas lieu. Le CSP termine à 12 points des choletais.
Les cerclistes s'accrochent vaillamment sans pouvoir descendre sous les 10 points. L'absence de leader(s) offensif(s) conjuguée par la sortie de Nicolas Lang en début du dernier quart-temps ont sonné le glas d'un renversement de situation. Toujours pas de bonnes fixations en attaque. Toujours pas de sauveur. La messe est dite.
Beaublanc a le bon goût de siffler les trois héros ou plutôt zéros de la soirée qui le méritaient amplement.

L'analyse :

Coup de gueule contre l'arbitrage : le trio arbitral a été la star de cette rencontre. En première mi-temps, les sifflets ont empêché tout simplement les limougeauds de jouer. Les cerclistes ont été sifflés très vite et ont été de suite déstabilisés. Lorsqu'on revient dans la partie autour de 10 points, de nouveaux coups de sifflets intempestifs dont la cinquième à Lang ou la faute technique sifflée contre le CSP mettent fin aux derniers espoirs des cerclistes eux aussi dans un mauvais jour.

L'intensité défensive n'y était pas. Les visiteurs en confiance dès le début du match ont déroulé leur jeu offensif sans que la défense limougeaude puisse y faire quelque chose. Dominic Artis à réalisé un festival, sans trouver d'opposition défensive.

Sur le plan offensif, les systèmes ont été mal exécutés, les écrans mal posés. Le CSP a connu un soir sans.
On n'a pas vu non plus, à l'exception de Nicolas Lang et encore, de talents individuels émerger sur le plan offensif. Entre ceux qui shootent jusqu'à l'excès (Pinkins), d'autres qui pensent être des leaders offensifs (Harper) sans peser sur le match, on n'avait pas de solutions offensives.
Hugo sort de ce match avec des statistiques mirobolantes alors qu'il s'est planqué au dernier quart-temps. Bon sang, il doit être une solution offensive de premier plan.

L'animation du jeu offensif à été un cadavre à la renverse. Ni Harper, ni Massinburg n'ont apporté la martingale à la mène. L'absence de Timothé Crusol (celui des deux derniers matchs mais aussi celui qui est plus qu'une alternative dans l'animation du jeu) s'est fait sentir.


LES ACTEURS LIMOUGEAUDS

- Massimo Cancellieri : son équipe à déjoué, bien aidé par les rossignols d'opérette. Même avec une équipe dans un jour sans, il a insufflé à son equipe le goût de revenir dans la partie. Il avait peu de solutions à la mène et a fait avec les moyens du bord.

- CJ Massinburg : sollicité ce soir avec l'absence de Crusol, Massinburg nous a déçu. Une adresse famélique aux tirs. Il n'a pas porté l'équipe comme il devait le faire.

- Demonte Harper : en demi teinte depuis le début de saison, il a été la grande déception de ce match. C'est bien de vouloir prendre le match à son compte, c'est mieux d'y parvenir. Il n'a pas été au niveau dans l'animation de l'equipe. Il n'est pas le catalyseur dont l'équipe avait besoin ce soir. Réussite aux tirs catastrophique. Prestation insuffisante du bonhomme.

- Nicolas Lang : la seule satisfaction de ce match. Il a fait son match jusqu'à ce coup de sifflet stupide (pléonasme ce soir pour le "cor" arbitral) en début de dernier quart-temps. Il n'a pas été transcendant non plus.

- Hugo Invernizzi : voilà un joueur qui s'implique et qui s'applique. Une évaluation de ouf (21) ! Mais bon, cette propension à ne plus prendre les shoots devient problématique. Elle est devenue avec la sortie prématurée de Nicolas Lang pour cinq fautes. Où est passé le sniper qu'il a été. Il devait monter en puissance au dernier quart-temps. Il doit être cluch dans les moments importants.

- Vene : Massimo ne lui a pas fait confiance ce soir. Il est resté 9 petites minutes sur le parquet et n'a pas apporté grand chose à l'équipe. Il devra nous montrer autre chose.

- Pimkins : partagé sur le joueur. Il a participé à la marque tout en arrosant à mauvais escient.

- Grismay Paumier : il n'a pas réédité ses prestations précédentes. Il a souffert dessous comme ses coéquipiers mais n'a pas rompu. Il s'en sort toutefois mieux que les autres intérieurs.

- Spencer : a réalisé un match tout à fait correct mardi face à un pensionnaire de la pro B. La marche était plus haute ce soir. Et bien, il est l'une des petites satisfactions de la soirée où on a vu du mieux.

LA LEADERS CUP ANNULéE : Symptôme d'une ligue en difficulté

La ligue l'a annoncé cette semaine. Le coût de l'événement a eu raison de la tenue de l'épreuve.
Cette annulation est une mauvaise nouvelle de plus pour le basket national en terme de visibilité. Cette épreuve avait un intérêt sportif relatif même si j'y ai vu de belles rencontres (un certain CSP-LeMans en 2014). Ici. De la monnaie pour le vainqueur. Pas de place en coupe d'Europe attribuée. Ici, il y avait peu de défenseurs de l'épreuve.
La ligue ferait bien de repenser à son modèle économique qui était bien entamé avant l'arrivée de la COVID, mais qui est au bout du rouleau.

D'ailleurs, c'est tout le modèle économique du basket européen qui est à repenser avec l'Euroleague soumise à des tracas financiers. Les gros clubs se trouvent en difficulté économique. Certains gros clubs européens veulent revenir vers la FIBA, (l'euroleague, recluse sur elle-même, ne génère plus assez de bénéfices), pensant que la FIBA peut leurs octroyer davantage..

La FIFA, voyant la bête blessée, l'a bien compris en contactant la NBA pour une preparer une nouvelle épreuve européenne. Et là, on se dit que les mecs ont du génie. "On va faire à peu près la même chose que l'Euroleague, sauf que c'est nous les tauliers. Et puis, on va tomber sous la coupe de la NBA, puisqu'en matière de marketing ils ont du savoir faire".
Je ne suis pas trop surpris par le manège de la NBA, depuis qu'ils sont faits jeter de Chine. Ils voient dans le marché européen une possibilité de faire du business.
Ce qui me fait penser de suite à l'immense album de Charlélie Couture "Poème rock", avec l'un de ses titres phares, "le loup dans la bergerie". Quelle époque ! Gros barouf en perspective avec un modèle économique qui est en fin de cycle et un nouveau à reconstruire. Et Villeurbanne qui se croyait pépère avec l'obtention de sa licence A.

Tout ça pour vous dire, qu'on rentre dans une grosse période de turbulences dans les championnats domestiques notamment le notre et les coupes d'Europe. Ce qui sera décidé aura évidemment une incidence sur l'ensemble des clubs et notamment le nôtre.

DéPLACEMENT AU MANS LE SAMEDI 30 OCTOBRE

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Deuxième défaite à domicile. Cette rencontre fut un cauchemar.
Le match samedi prochain à Antarès s'annonce difficile. [/b Le CSP doit se remettre à l'endroit à Antarès. J'espère que Timothé Crusol sera remis. Son retour ne peut faire que du bien afin de donner une animation toute autre que celle vue ce soir.
Un tout autre match des cerclistes est possible.

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