Un CSP sans âme s'incline sans réagir face à Orléans

Illustration

Le CSP, sans âme, perd logiquement face à une excellente équipe d'Orléans ( 65-80 ). Sans Nicolas Lang, blessé, c'est incontestablement le plus mauvais match des cerclistes, depuis le début de saison. Analyse.

En manque de rythme et d'adresse, sans intensité défensive, le CSP a été sans saveur ce soir, face, il faut le reconnaître, à une belle équipe d'Orléans. Seuls Harper et Massinburg ont (un peu) tiré leurs épingles du jeu. Après avoir fait illusion en début de match, les limougeauds, après la sortie de Paumier pour deux fautes, ont subi les assauts d'Orléans pour terminer à 15 points des locaux.emmenés par un excellent Chris Warren.
Une purge! Un match à oublier très vite.

Après deux succès consécutifs contre les champenois et les marins d'eau douce de Dunkerque, le CSP tentait la passe de trois à Orléans pour garder la bonne dynamique en cours et s'installer durablement dans le haut du classement au vu des dernières prestations commises. Difficulté quand même pour les cerclistes qui jouent sans son leader offensif, Nicolas Lang, ayant contracté une entorse à la cheville. Pinkins est retourné aux Etats-Unis en raison d'un décès familial.

Le CSP devait montrer de la constance, de l'intensité défensive et de la réussite aux tirs pour espérer l'emporter en espérant que toute l'équipe allait être au niveau.
Or, on n'a rien vu de tout cela. On a vécu un match de triste facture, sans avoir cru un seul instant au retour de nos joueurs. On s'est ennuyé ferme, de plus sans avoir eu la possibilité de rire ou de sourire (c'est selon) aux blagues de notre édile. Ce n'est pas fête tous les soirs

LA RENCONTRE : une défaite sans appel

Premier quart-temps Le CSP cède en fin de quart-temps (20-26)

Les cerclistes commencent la rencontre avec Crusol, Blakes, Invernizzi, Haper et Paumier.
Paumier ouvre le score (2-0). Le CSP a la maîtrise du jeu en ce début de quart-temps pour mener de 9 point. Harper et Blakes scorent ; Paumier impérial jusqu'à ce qu'il prenne sa deuxième faute. Puis panne de lumière. Les cerclistes prennent un quatorze zéro et subissent le match.. Chris Warren, Davenport et N'Doye leur montre la voie.

Deuxième quart-temps : le CSP subit le rythme d'Orléans collectif et appliqué (47- 37)

Orléans garde la maîtrise du match face à des limougeauds maladroits, peu inspirés en défense.On retrouve le CSP du tout début de saison.
Orléans joue bien, collectif, avec un bon Chris Warren à la mène. Limoges plie mais ne rompt pas. La sortie de Paumier a été préjudiciable au CSP qui ne domine plus sous le cercle. Les cerclistes n"ont pas la fluidité offensive des premiers matchs. Un chiffre traduit cette maladresse : 2/9 à trois points.

Troisième quart-temps : le CSP est tenu à distance par Orléans (52 -63)

Temps-mort dès le début de troisième quart-temps. Le CSP, apathique, est mené de 15 points avec un cinq zéro encaissé d'entrée. Beau jeu offensif des locaux.
Massinburg réussit les premiers points du CSP. La défense du CSP souffre. Les cerclistes ratent leur match.
La lumière revient à ce moment avec une intensité défensive, de meilleures séquences offensives. Crusol avec un tir primé donne l'illusion que les cerclistes peuvent accrocher les locaux.Or, le CSP, maladroit, en absence de rythme, est distancé fort logiquement en cette fin de quart-temps. Chris Warren au buzzer donne quatorze points d'avance aux locaux.


Dernier quart-temps : le CSP dominé termine la rencontre à moins quinze (65 -80 )

Pas de réaction des limougeauds, ni effondrement de ceux-ci. Les cerclistes ont laborieusement donné le change, en panne d'adresse. Massinburg assure la marque et permet au CSP de revenir à moins douze (68-56). Crusol se démène, Spencer n'est pas en réussite. Invernizzi prend l'eau. L'équipe n'est pas en ryhme.LeCSP déjoue sans sombrer. Assane N'Doye score. Le match se termine par un écart de 15 points, correspondant à la belle domination de l'équipe de Gemain Castano.

L'analyse :

Les cerclistes ont été apathiques une bonne partie de la r encontre. J'ai trouvé notre équipe fatiguée, sans âme. Pas d'intensité défensive, pas d'application offensive de l'équipe. L'un allant avec l'autre. J'ai trouvé plus de fatigue psychologique que physique. J'ai l'impression que ça s'est passé dans les têtes.

Pour faire simple, j'ai trouvé notre équipe, sans envie, comme si l'absence de Nicolas les avait inhibés. Le match est raté. Rien à dire là dessus. De là à invoquer l'eschatologie, c'est un pas vers lequel je n'irai pas.

COACHING ET JOUEURS :

Massimo : pas grand chose à faire ce soir. Il a senti dès le début de match, en fin de premier quart-temps, que l'équipe n'était pas dans un bon soir.
On compte sur lui pour remotiver l'équipe. Connaissant le bonhomme, on peut indubitablement lui faire confiance.

La base arrière :
Timothé Crusol et Ludovic Beyhurst la mène à l'instar de l'équipe a subi la foudre de l'équipe adverse, face à un très, très bon Chris Warren. Timothé Crusol, sans adresse , ni génie s'est tout de même bien battu. Ludovic Beyhurst a été bien en peine dans ce match raté .

L'arrivée (enfin !) de Blakes suscitait de la curiosité et de l'impatience. Allait-il assurer le scoring comme l'attend Massimo. Blakes a souffert pour sa rentrée, sans rythme, montrant quelques belles actions en de trop rares séquences. Le juger de manière définitive serait ridicule.

Massinburg l'une des seules satisfactions du CSP ce soir. Toujours très bon, a permis aux CSP de ne pas être trop décroché, même s'il a été maladroit en fin de troisième quart-temps. Il donne l'illusion de permettre l'équipe de revenir dans la partie lors du dernier quart-temps. As usual, j'ai aimé.

Harper : il est sorti du lot ce soir, montrant de belles séquences offensives, même s'il aurait pu être plus impactant dans le jeu.

N'Doye et Invernizzi : impeccables la semaine dernière, ils ont souffert ce soir. N'Doye s'en sort mieux que Hugo qui réalise son plus mauvais match depuis ce début de la saison. On a revu le Hugo de la saison dernière. Rien en attaque, dépassé en défense.

Paumier et Spencer au poste cinq : pas de Pinkins ce soir, nombre de JFL limité oblige. Paumier a fait le job as usual. Spencer s'est bien battu, a voulu bien faire. Il a réussi de beaux gestes sans être en réussite. Je pense à cette belle action en fin de partie qui malheureusement manque de finition.


LES CHIFFRES DU SOIR

- évaluations / 92 - 72 pour les cerclistes

- 23,81 % de réussite à trois points

- 12 passes décisives /12 balles perdues. Tout est dit. Douze passes décisives, c'est pas le nirvana, même avec 69 ou 72 d'évaluation.

DéPLACEMENT à MONACO DIMANCHE PROCHAIN

A priori mission quasi impossible pour nous. Le CSP se déplacera à Monaco face à l'une des deux grosses cylindrées du championnat.

Difficile de savoir si Monaco retrouvera ses blessés et si le match d'euroligue aura des incidences sur les organismes des locaux. La messe n'est pas dite et un beau coup est toujours possible. Si les monégasques rééditent la même prestation vue à Marcel Cerdan, tout est possible à condition que le CSP ne réalise pas le même match que ce soir.

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