P. Namyst : "Robinson a fait la différence tout seul"

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Aujourd'hui, c'est par un article de l'Union, quotidien régional de la région champenoise que nous retrouvons la réaction du coach de Chalons-en-Champagne.

Espé : le soufflé est retombé

C'est à croire que les chaudes ambiances ne réussissent pas aux Châlonnais.
Après la débâcle dans le bouillonnant Palais des Sports de SQBB au soir de la 9e journée, les hommes de Philippe Namyst ont essuyé samedi leur second plus sévère revers, dans l'antre limougeaud qui sentait le guet-apens à plein nez.
A climat hostile identique, sanction identique : - 16 au final ! Mais le « copier-coller » s'arrête là car, si l'issue fut rigoureusement la même, le scénario fut quelque peu différent. Même décrochée, au maximum à - 24 dans le dernier « round », l'Espé n'a pas sombré, ni montré autant d'apathie défensive que lors du rendez-vous axonais.
On s'est dit même qu'elle avait retenu la leçon quand elle parvenait à recoller à moins un (57-56, 27e).
Un improbable retour construit derrière la ligne des 6,25 m par le trio Menama-Kerckhof-Bernard auteur de cinq primés, dont quatre consécutifs. Alors qu'ils « tournaient » à seulement 22 % de réussite à trois points en première période (2/9), les Marnais, qui ont enclenché la surmultipliée au retour des vestiaires, passaient un 17-0 à des Limougeauds sonnés.

Robinson, le bourreau
« Jean-Paul (Landu) a même un tir ouvert pour passer devant », soulignait Philippe Namyst. Une occasion, manquée, qui ne se représenta plus.
A la bagarre dans la raquette, les hommes de Frédéric Forté se ressaisissaient pour infliger, à leur tour, un 10-0 en trois minutes (67-56, 30e). Le CSP poussait sa série dès l'entame de l'ultime acte à 15-0 (72-56) puis 20-1 (77-57), grâce notamment à deux bonus de Robinson, héros de la soirée.

« C'est rare d'avoir autant de monde à attendre les stats », lançait-on près de la tribune de presse devant les supporters amassés autour des statisticiens, impatients de connaître la prestation du nouveau meneur US.
Avec 31 points, 6 passes, 5 fautes provoquées, 4 interceptions (31 d'éval), l'ex-pensionnaire des camps d'entraînements des LA Clippers a conquis le public. Châlons en a fait les frais. « Il a fait la différence à lui seul, commentait le coach champenois. Sa performance fut impressionnante et ses fixations ont permis de libérer ses partenaires. Il a posé des problèmes que nous n'avons pas pu solutionner ».

Dans le sillage de Dawan Robinson, c'est tout le groupe limougeaud, pourtant diminué par les absences de Wampfler (deuil) et Thévenon (blessé à une cuisse), qui a surfé sur l'euphorie, à l'image de la réussite aux tirs extérieurs.
Au tour de Levallois
Ajoutez à cela toute la peine châlonnaise à contenir l'impact physique de Storozynski, Dubos et Gouez dans la peinture et vous touchez les fondations du succès limougeaud.
Lucide, Frédéric Forté avait conscience que cette victoire tenait plus des exploits individuels que d'une véritable force collective.
Ce résultat est loin de guérir le CSP de tous ses maux mais les panse, au moins psychologiquement, après une série de trois défaites consécutives.
Quant à l'Espé, qui restait sur trois succès, il lui faudra rebondir dès vendredi à Coubertin face à Levallois, histoire de partir en vacances l'esprit un peu plus tranquille.

Nicolas Roy pour l'UNION

En bonus un petit post sur un forum chalonnais qui remettra un peu de beaume au coeur aux habitués de Beaublanc récemment critiqués par d'autres supporters déçus >> ICI <<

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