Limoges s'impose dans le money time à Orléans (67-72)

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Limoges s'impose au terme d'un match globalement maîtrisé excepté une petite frayeur lorsqu'Orléans est revenu à 3 points dans les 3 dernières minutes de jeu.
Philippe Hervé avait raison : le CSP en reprenant l'entrainement dès la date autorisée les samedi et dimanche 5 et 6 janvier a pu bien préparer son match. Orléans n'ayant repris que le lundi 7, ce sont ces 2 jours qui ont sûrement permis au CSP de continuer à bâtir un collectif intéressant sur certaines périodes.

Avant match

L'avant match indiquait que cett rencontre pouvait déjà sentir la poudre. Le grand joueur Antoine Eito se permit d'aller voir les arbitres lors de l'échauffement pour leur dire, en montrant les Ultra Greens que ceux-ci chantaient des chansons à l'image de son immense talent. Cause à effet ou alors comportements pas vraiment indiqués dans une salle de basket, des membres de la sécurité Orléanaise vinrent les surveiller durant tout le match et il se murmure que tout n'a pas été parfait de leur côté. Mais rassurez-vous les comptines et berçeuse pour Eito fleurissaient de tout le palais des sports (avec les 3 groupes de supporters parfaitement bien dispersés au 3 coin du stade …). Les bases étaient posées

Le match

Pour résumer, il y a eu plusieurs périodes.
Tout d'abord, la période sans Kmac ni Plaisted sur le terrain au début avec le duo Tsamis et Jo Go sur les postes 1 et 2 et avec Fréjus Zerbo au poste 5. Du coup, le CSP n'avait aucune menace extérieure fiable (la mène de Tsamis étant plutôt lente et Jo Go étant dans un jour sans en phase offensive) et c'était guère mieux niveau intérieur hormis MONSIEUR JON BROCKMAN qui captait quelques rebonds et posaient des écrans tels des murs de parpaings sur un chantier dont ne profitaient pas ses coéquipiers. Plaisted rentra en jeu assez rapidement pour apporter des points dessous sur des quelques systèmes intéressants mais je jeu se cantonnait à la raquette jusqu'à ce que Kmac rentre sur le terrain.
S'ensuivit la période avec le duo Kmac Plaisted et là, tout a changé. Orléans devait défendre à la fois sur un shooteur et aussi à l'intérieur. Et comme par miracle, l'alternance intérieur / extérieur commença avec un festival de Kmac et Brockman qui avait encore plus de place dessous et fit un chantier vraiment vraiment monstrueux (malgré quelques ratés à 4-5 mètres du cercle). Durant cette période, le CSP fit un écart pour atteindre les 9 points d'avance à la pause (39-30) et encore 11 à la fin du 3ème quart.
La fin du match fut plus compliquée car en l'absence de Kmac sur le terrain, le jeu se résumait à : "Gomis prend la balle, Gomis garde la balle, Gomis fait tourner le temps (jusque là tout va bien) et puis …. ah mince faut tirer et là soit c'est raté, soit on perd la balle".
Et alors que le palais des sports vibrait au rythme des chants limougeauds, les 3 dernières minutes furent un festival de l'équipe locale et de ses supporters.
Heureusement le retour au 5 majeur type permit au CSP de conserver l'avantage lors de ce match globalement bien maîtrisé par un groupe de guerriers et ça, ça fait plaisir !

Les joueurs

Ce sont les US limougeauds qui ont porté le club ce soir avec en point d'orgue l'énooorme performance de Brockman (15 points, 18 rebonds). Mais il y a aussi tout le travail de l'ombre qu'il abat. Kmac a également été bon (18 points, 4 sur 6 à 3 points) mais c'est surtout sa présence qui inquiète les adversaires et les oblige à lâcher du lest dessous ce dont profite parfaitement Trent Plaisted avec un match sobre mais efficace (8 points 9 rebonds et une dissuasion de tous les instants). Enfin Brad Wanamaker a lui apporté des passes, un joli shoot à 3 points à un moment clé du match.
Nobel, sur courant alternatif au long du match semble revenir doucement malgré des pertes de balles évitables qui ont fait fulminer le Dragon.
Sambou lui semble avoir un gros problème avec les arbitres. Exemple, lors de sa première faute, au lieu de partir vers la table comme pour tous les autres joueurs, l'arbitre ayant sifflé la faute s'arrête et fixe pendant 3 longues secondes Sambou (pour qu'il disjoncte ?). Pourquoi ce traitement de faveur , mystère. En attendant, Sambou s'est senti visé et a donc beaucoup trop parlé avec eux par la suite.
Le gros point d'interrogation concerne Jo Go qui, s'il a fait son job en défense, est passé complètement au travers en phase offensive, gardant beaucoup trop la balle (alors ok, sur certaines actions quand il faut faire tourner l'horloge pourquoi pas mais le reste du temps …). En espérant qu'il se remette vite au niveau pour présenter une arme offensive efficace.

L'après match inquiétant

Le point d'orgue concerne l'après match. Ce qui va suivre sera constitué de faits réels et avérés (avec de nombreux témoins dont un ami orléanais supportant Orléans) et de faits dont je n'ai pas été témoin mais qui ont été racontés mais pas par n'importe qui.

Tout ceci eu lieu lors de la réception d'après match à laquelle j'étais présent avec les différents partenaires d'Orléans. Le vice président du club orléanais, Gil Vilain a donc présenté aux partenaires le parrain du match, a parlé des joueurs blessés (Pellin et Calbe Green qui ont fait un petit discours), a parlé du match en disant qu'Orléans devait continuer à progresser pour arriver à avoir une histoire aussi prestigieuse que le club visiteur du soir (oui, il faut le reconnaître et il a été très élogieux avec le CSP … dans un premier temps). Il s'est ensuite éclipsé pour revenir quelques minutes plus tard dans un état tout autre.
Très énervé, devant les partenaires, Gil Vilain a indiqué que le comportement des limougeauds avait été déplacé, que ce genre de chose était inacceptable et qu'il le ferait remonter.
Et il n'en est pas resté là. Ce monsieur, Gil Vilain, je le répète, a continué son "discours" en invitant à ne pas oublier ces comportements et que le club, lui n'oubliera pas et qu'il s'en rappellerai lors de notre prochain affrontement (pour "nous rendre la monnaie de la pièce" ou une formule dans ce genre).

Assez étonné par ce discours, je suis donc allé le voir, avec mon tshirt vert sur le bras pour lui demander ce qui s'était passé (en utilisant un français correct, sans aucun mot déplacé et encore une fois, la personne avec moi peut en témoigner). Ce dernier m'a donc répondu sur un ton avec une agressivité extrême que, lorsqu'un international français de plus de 200 sélections faisait un doigt d'honneur à un joueur orléanais en interview TV, ce n'était pas acceptable. Il a continué en se rapprochant de moi et en disant que, "de toute façon les supporters limougeauds..." jusqu'à ce mon ami intervienne en disant que j'étais neutre pour éviter que l'agression verbale subie ne monte d'un cran face à un vice président plus qu'énervé (et c'est un euphémisme).

Donc les suppositions : Stéphane Ostrowski (international français à plus de 200 sélection, -il n'y a que lui- et il était présent samedi soir au match mais pas à l'après match et n'a donc pu se défendre lui même) aurait fait un doigt à Antoine Eito en pleine interview TV (ou se rendant à cette interview). Pas présent, je ne peux témoigner et connaissant la grandeur d'Eito, on ne peut non plus ne pas imaginer une provocation de ce dernier. Si c'est vrai, se rabaisser au niveau d'Eito n'est pas normal et pas brillant malgré une éventuelle provocation. Mais Monsieur Vilain, j'espère que vous avez fait la leçon à ce monsieur Eito, quand lui se permet de faire des signes à toute une salle. Et j'espère que vous étiez aussi énervé que ce soir et que vous lui avez tapé sur les doigts ou pire … une fessée ?

Les faits avérés et devant témoin M. Vilain a indiqué devant tous les partenaires ce fait supposé (ce qui est donc une diffamation si ce n'est pas vrai). De plus, dans un discours haineux, il a indiqué que le club orléanais s'en souviendrait lors de notre prochain affrontement (avec tout ce que cela suppose...) et pour finir a agressé verbalement une personne (moi) venant juste demander des détails de façon très courtoise. Quel grand personnage ! Quel grand club (aucune autre personne de l'organigramme ne venant le modérer) !

En attendant

Les deux semaines de pause n'ont pas perturbé le CSP et au contraire, il a paru très en forme (exceptions faites de Tsamis et Jo Go). Si le CSP présente ce visage lors de tous leurs matchs, le maintien devrait rapidement être une réalité.
En attendant, deux semaines de pause de nouveau grâce à la Mickey Cup pour bien travailler le prochain match du 23 février contre Roanne.
Mais que cette victoire importantissime fait du bien.

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