LIMOGES N'ETAIT PAS EN MODE HALLO-WIN AU MANS

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*sonnerie de téléphone et musique inquiétante*

Bonsoir Massimoooooo ! Tu aimes les films d'horreur ? Oui car souviens toi l'été dernier. Nous étions en juin, avec "Speedy Hollow" le meneur sans tête, le Limoges CSP avait laissé filer sa dernière chance de qualification en Final-8 synonyme de qualification européenne face à un MSB démoniaque... De la sueur et du sang ont coulé sous les ponts depuis ce massacre. Notre Nosferatu italien devait retrouver d'urgence la clé de sa porte défensive après la désillusion choletaise la semaine dernière au risque de voir retomber la maison cercliste dans une nouvelle psychose. Les limougeauds ont certes donné des motifs d'espoirs mais ils se sont une nouvelle fois inclinés 77-72.

LES LIMOUGEAUDS ONT LE "GHOSTFACE"

Massimo Cancielleri aligne un cinq majeur quasi traditionnel avec Harper, Massingburg, Lang, Invernizzi et Paumier. Harper ouvre la marque dans ce match mais il prend deux fautes en deux minutes et donc laisse rapidement sa place à Crusol de retour de blessure. Nicolas Lang est bien ciblé défensivement, il est vraiment difficile pour lui de se sortir des griffes de Tarpey dans la nuit sarthoise. Le Mans crée un premier écart 9-2. Le jeu est brouillon. La seule solution est d'aller provoquer à l'intérieur et c'est ce que fera Massingburg par deux fois pour ramener Limoges à -1. Il sera imité par Crusol dans la foulée. Les limougeauds se feront massacré non pas à la tronçonneuse mais au contre trois fois d'affilé. Il faudra toute l'abnégation de Beyhurst lors d'un repli défensif pour envoyer Lang en lay-up. A la fin du premier quart, le CSP est mené 18-13.
On démarre le second avec déjà une faute au bout de trente secondes de jeu. Ce diable de Massingburg marque un nouveau and-one en pénétration mais malheureusement il est imité par Booker. L'écart monte à -8 et cinq fautes d'équipe en seulement trois minutes. La maison verte ressemble à un hôtel vide dans le Colorado en plein hiver. Harper score une nouvelle fois en and-one sur une remise de filou de Beyhurst. Chaque pénétration mancelle est sanctionnée de lancers francs... On imagine Cancielleri pris par le démon et hurler intérieurement aux arbitres "ta mère s... des b.... en enfer". Lang est obligé de réaliser un joli fadeway pour marquer. Ce serial killer de Thomas réussit un tir primé et porte l'écart à -9. Harper entreprenant marque un nouveau lay-up. Lang marque enfin à trois points à la 19e. 42-33 pour Le Mans à la mi-temps mais il faut souligner les 15 fautes sifflées contre le CSP à 9 au MSB...

UN CSP VICTIME...MAIS PAS EXPIATOIRE

En ce début de deuxième mi-temps, Massingburg marque quatre points rapidement et trois fautes sont sifflés au joueurs couleur citrouille. Les limougeauds sont beaucoup plus actifs. Visiblement leur coach italien leur a annoncé "des rebonds ou un sort" dans les vestiaires. Scott Bamforth se voit siffler sa quatrième faute à la 23e minute. La clé du match est peut-être là. Massingburg tel un clown tueur amène le CSP devant 45-43 à la 24e. Harper avec un trois points porte le score à 50-47. Cette fois c'est le MSB qui est rapidement dans la pénalité. Le CSP n'est profite pas et le score est de 52-52 à la 28e minute. On voit tout de même Lang se faire siffler un nouveau floping sur un shoot. Crusol, pris par une activité paranormale, marque par deux fois à trois points. 58-56 pour le Cercle Saint Pierre à la fin du troisième quart-temps réalisant au passage un joli 25-14. 25 fautes à 14 tout de même...
William Narace en shootant du parking redonne d'entrée l'avantage au Mans. Lang, en mode feinte de grand père, marque un nouveau tir primé. Ce match est digne d'un thriller à la sauce Carpenter. Le retour sur le parquet de Thomas redonne de l'allant au Mans. Le chasseur redevient chassé et vice et versa. Lang provoque Bamforth, handicapé par les fautes, et marque. Paumier réussit un gros contre sur Gauzin protégeant la maison verte. C'est Nicolas Lang qui prend le brassard de joueur clutch. Thomas puis Tarpey redonne trois points d'avance au MSB. Cancielleri tente un coup tactique en alignant un cinq "petit" avec Invernizzi en pivot. Harper redonne encore une fois l'avantage à Limoges 70-69. Mais malheureusement il n'y aura pas de "happy end" car une faute pas évidente sifflée contre Massingburg offre deux lancers à Bamforth qui porte le score à 73-70 pour le MSB à 30 secondes de la fin. Le véritable tueur n'est pas toujours celui qu'on croit... Harper rate le shoot de l'égalisation. Pinkins entretien l'espoir avec une belle claquette mais au jeu des lancers francs Thomas donnera le coup fatal et la victoire du Mans 77-72

LES REGLES POUR NE PAS VOIR CETTE SAISON FINIR EN HORREUR

En lisant le script du match, on était tenté de penser que le Limoges CSP serait un proie facile pour les tueurs mançeaux. Il n'en fut rien car les rebondissements furent nombreux et on a même imaginé les verts capables de s'en sortir. Mais trop d'erreurs en fin de match leur auront été fatales. Alors tel un Randy Meeks dans Scream je vais vous énumérer les quelques règles que le Limoges CSP devra suivre s'il veut s'en sortir en Betclic Elite :
- Règle N°1 : Toujours défendre groupé.
- Règle N°2 : Ne jamais partir seul.
- Règle N°3 : Avec ses arbitres, le nombre de fautes est toujours plus grand. Plus de sang, plus de sang...
- Règle N°4 : Ne jamais supposer que le tu...l'adversaire est mort.
Seront-ils capable de les appliquer ? L'avenir nous le dira au risque de voir leurs objectifs virer en projet Blair Witch...

*musique de suspense avec un rire glaçant*
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