LA DéCOUPE DE FRANCE

Illustration

De match, il n'y en a pas eu. Bourg-en-Bresse l'a remporté sans coup férir face à un CSP amorphe, sans envie (79-94). Le score est presque flatteur pour nos couleurs.
Analyse.

A l'instar de Houellebecq qui tourne dans un film porno, le CSP a lui aussi livrè une prestation pornographique low cost (défense lascive, systèmes de jeu obscènes). Quant à l'expression corporelle des joueurs et du coach sur le parquet, elle en disait long sur leur implication. Un beaublanc éteint ou stoïque, c'est selon. Peu de sifflets. Etrange.
La coupe de France s'arrête là. La saint-chamond cup risque d'être tout aussi brève pour l'équipe.
Il va falloir trouver les solutions à nos trop nombreux maux.La trêve internationale tombe à pic pour se remettre la tête à l'endroit.

Lost in translation

Décidément, cette défaite à l'instar de la précédente nous invite à la mélancolie, au spleen. Difficile d'être optimiste après une série de défaites conjuguée à un délitement du jeu et à la disparition de notre point fort, la défense. Tel Bob Harris, on erre de matchs en matchs sans pour autant y trouver Charlotte.
La vérité du parquet ce soir nous fait prolonger dans la nuit des défaites sans y percevoir l'aube.

UNE DéFAITE DE PLUS ET DE TROP (79-94)

On a vu un non match de notre équipe apathique en défense, permissive en diable et inopérante en attaque sur les trois premiers quart-temps avec une meilleures attitude parquet lors de la dernière période alors que le match tournait à la démonstration.

Le CSP timoré subissait les assauts de Bourg dès le premier quart-temps (19-28) alors qu'il se montrait résigné au deuxième quart-temps rendant beaublanc amorphe (35-54).. Les visiteurs face à une défense permissive étalaient leurs talents offensifs, de Jordan Floyd redoutable à Brimah et Chassang en passant par Benitez et Julien qui jouaient en confiance.

Le troisième quart-temps ressemble à une correction. L'équipe baisse la tête, l'écart se rapprochant des trente points. Le dernier quart-temps voit les joueurs du CSP paradoxalement plus en jambes en défense avec l'envie de ne pas sombrer davantage.Très maigre consolation.

SORTIR DE CE NéANT!

Si se faire éliminer de la coupe de France n'est pas un drame, la manière laisse pantois. La défense de fer n'est qu'un lointain souvenir. Difficile d'apporter des remèdes à ce qu'on a vu ce soir. Pas grand chose à sauver : peut-être l'implication constante de Mathieu et le dernier quart-temps de Lucas Ugolin.

Les hypothèses vont aller bon train : une équipe usée par le fait de jouer deux matchs par semaine ; les joueurs qui lâchent le coach considéré comme la ou une des causes essentielles des maux ; les erreurs de casting de joueurs clés (Hawkins pour un excès d'individualisme et Jones pour une gestion de la mène prosaïque) ; la récente intégration de trois joueurs aux profils différents, notamment Miller qui a remplacé Rodriguez, fort joueur...
Tout doit être mis sur la table afin de se sortir de ce merdier. Des décisions fortes vont devoir être prises sans tomber dans le n'importe quoi.
Au staff de trouver les solutions adaptées aux maux du groupe. Cette équipe a montré le meilleur et depuis de nombreuses semaines on ne voit que le pire.

Brève rencontre à Saint-Chamond

La leaders cup se joue pour la première fois à Saint-Chamond. Si la prestation est du niveau des précédentes, et notamment de celle de ce soir, le CSP sera délivré de sa corvée à 15 heures vendredi sans la possibilité cette fois-ci de monter dans le train fantôme ou de faire un tour dans le château hanté pour se distraire d'une défaite qui apparaît à cette heure inéluctable.
Vous me direz que le CSP fout assez les jetons en ce moment sans invoquer les ténèbres. Bon, une bonne tisane pour oublier ce qu'on a subi ce soir et au lit.

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