Knack-out !

Illustration

Les Alsaciens ont pédalé dans la choucroute à Beaublanc... tant et si bien que le CSP a presque réussi à laver l'affront du mois d'octobre au Rhénus (-20). Malgré tout, la cigogne repart avec son colis et, même s'il n'est pas tout à fait complet (+16), nous pouvons nous réjouir de voir les tendances s'inverser. Analyse.

LE MATCH

Intense, tout en maîtrise, hormis peut-être lors des premières minutes. En effet, ce sont les joueurs de la SIG qui s'illustrent en ce début de match, notamment avec des paniers rapides en transition suite à de trop nombreux échecs limougeauds à longue distance. Ce scénario, avec un CSP incapable de s'approcher d'un cercle bien gardé par un FALL dont l'envergure ferait pâlir un mâle cigogne, nous laissait craindre le pire jusqu'à la 9ème minute lors de laquelle, dans un de ces moments rares à Beaublanc, l'inexplicable ou l'inattendu se produit. Ce genre de moment que nous aimons tant et qui embrase la salle, ce doux moment de folie collective pendant lequel l'équipe brille en emportant le public avec elle. Pile ce genre de moment qui rappelle à Vincent COLLET qu'il va passer une sale soirée, lui provocant même un lapsus des plus révélateurs lors d'un simple temps mort de fin de QT1: "Rien n'est perdu !", dès le premier acte, alors que son équipe est tout juste à -2. LOSER !

Comme à chaque fois que ce moment se produit, le sentiment d'invincibilité totale est de mise et la confiance est à son maximum, tant et si bien que le CSP ne concédera plus que 11 points avant de rentrer au vestiaire tout en ajoutant 27 au compteur.

La deuxième mi-temps sera plus équilibrée et au jeu du Point Average, Collet sauvera les meubles en réussissant à rester sous la barre des 20 unités de retard. Nous saurons en toute fin de saison si nous avons de quoi nourrir des regrets ou pas.

on a aimé

La victoire

Ne plus se faire botter le cul par la SIG en saison régulière car cela devenait une sale habitude

La performance collective dans tous les compartiments du jeu avec, notamment un Axel BOUTEILLE on fire.

Les fautes rapides de FALL qui ont clairement chamboulé les plans de Vincent KNACKY BALLS Collet.

Le retour de Sekou Doumboya dont la trajectoire ascendante est parallèle à celle de l'équipe.

On n'a pas aimé

Ali Traore, déjà parce que sa personne est insupportable et ensuite parce que le voir faire le barbiquet l'est encore plus.

Ne pas être parvenu à reprendre le point average, en raison de quelques shoots extérieurs précipités et un évitable (bien que compréhensible) relâchement en début de QT4. Mais pouvons-nous pour autant blâmer l'équipe pour cela ?

Perdre le money time car il s'agissait bien d'un money time et, ne nous trompons pas, les strasbourgeois l'ont bien mieux joué.

Que Nzeulie déglingue une porte, à défaut de tout casser sur le terrain, l'arrière alsacien s'en prend aux huisseries mais pas sûr que ça fasse avancer le schmilblick. Quand tu avais le choix entre le talent de Tim Kempton et la colère de Tim Kempton... pas d'bol, Jeremie a pris la colère ! (cette blague est présentée par K par K).


Au bilan

Au bilan, l'appréciation est évidemment bonne mais teintée d'un soupçon de regret car, avec un peu plus d'application et de concentration, la victoire aurait été complète en reprenant le débours de 20 points de l'aller. Comment se faire pardonner ce petit accroc? Tout simplement en finissant devant la SIG en fin de saison régulière.

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Merci à Epiphanie ESTEVES, Photographe limougeaude pour sa photo d'illustration, retrouvez son travail et ses coordonnées
sur sa page Facebook.

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