Justin LEWIS en intérieur

Le nouveau poste quatre du CSP est l’américain Justin LEWIS un rookie en Europe qui a fait des allers-retours entre NBA et GLeague dans l’Illinois puis dans l'Ouest du pays. Présentation.
2m01, 23 ans et des bras longs comme un match commenté par Benoit Cosset, voilà Justin LEWIS le nouvel ailier-fort du CSP. Un jeune joueur qui devrait théoriquement sortir de NCAA mais qui ayant devancé l'appel a déjà deux saisons pros dans les pattes dont une de retour au jeu après un an de pause forcée faute à un ligament qui a lâché dans le genou.
Un crack de high school et star universitaire
Natif du Maryland, un petit état qui borde Washington DC, Justin a remporté deux titres consécutifs en High school, finissant nommé dans les meilleurs joueurs de l'état et a choisi la prestigieuse fac de Marquette (dans le Wisconsin) au détriment d'autres belles offres en provenance de UConn ou Virginia Tech par exemple. Solide scoreur et rebondeur, il affiche un double-double de moyenne dans son année sénior de lycée pour culminer à 19,3pts, 13,4rbds et surtout un hallucinant 4,4 contres par match !
Une fois chez les Golden Eagles de Marquette, il fait rapidement son trou dès sa première puis intègre le cinq de départ dans son année sophomore où il explose littéralement avec 16,8pts et 6,9rbds et se voit nommé MIP (meilleure progression) de la relevée conférence BIG EAST.
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— Bones🦴 (@Boness305) 24 juin 2022
La déception de la draft et la blessure
Voulant capitaliser sur sa récompense individuelle et la hype qui l'entourait il interrompt son cursus universitaire et se présente à la draft 2022 mais il ne parvient pas à convaincre les franchises NBA de le sélectionner. Il accède toutefois à un two-way contract à l'issue de la summer league avec les Chicago Bulls mais il se rompt les ligaments croisés et se voit stoppé net.
La galère de la GLeague
Opéré et rééduqué, il est "naturellement" coupé par les Bulls qui l'envoient toutefois en GLeague chez le Windy City Bulls où il pourra reprendre après une saison 2022-2023 blanche. Nouveau two-way contract avec les Bulls mais toujours pas de match en NBA, seulement de la GLeague pour des performances anecdotiques (5pts 5rbds). Lewis prend alors la direction du grand ouest et signe chez les Salt Lake City Stars, la franchise de GLeague du Utah Jazz où malgré un temps de jeu en forte hausse, ses moyennes demeurent discrètes. Un petit toutr au Canada en CEBL (où Simi SHITTU avait excellé) avec les Calgary Surge où Justin retrouve enfin des sensations (13,5pts 5,9rbds).
La saison suivante il remet le couvert dans l'Utah (7,6 3,9) avant de se rappatrier toujours en GLeague mais plus près de ses origines avec les Baltimore Blue Coats (8,5 5,2 en seulement 12min/match ce qui est plutôt rentable).
Une nouvelle carrière en Europe
Tirant sans doute un trait sur ses espoirs de NBA, Justin se tourne donc vers le vieux continent pour se relancer et il mise sur Limoges (qui mise aussi sur lui) pour espérer intégrer un effectif de coupe d'Europe à l'avenir (il n'a qu'un an de contrat à ce stade) et retrouver les hourras qui l'ont bercé pendant son adolescence.
Le profil dont le CSP a besoin ?
Un mec avec des grands bras qui est capable de moissonner des rebonds quand on a des pivots qui ne sont pas des maestros de la défense, on ne peut pas cracher dessus. En revanche, quand on regarde le secteur intérieur du CSP dans sa globalité, on n'en a pas un qui soit une véritable menace derrière l'arc pour étirer le jeu. Le pick sera donc majoritairement suivi du roll et peu du pop ou du flare avec des grands un peu "manchots" laisssant reposer sur Nico Lang la responsabilité d'arroser du parking.
Quant au choix de LEWIS, il est certes plein de potentiel mais quand on avait entendu des chiffres conséquents pour le recrutement il est clair que soit l'enveloppe a adopté un summer body particulièrement fit de manière inattendue, soit Crawford Palmer se garde une bonne poire pour la soif en tentant un nouveau pari (on n'est pas loin du joueur compulsif, attention !).
Un meneur en ligne de mire
LE gros chantier de l'été qui nous avait été annoncé avec un budget ronflant de 20k€ (soit le double du tarif d'un meneur US honnête) sera donc la dernière pièce de cet effectif et on attend (et appelle de tous nos voeux) une pièce maîtresse. Des noms circulent, un ancien de la maison revient avec insistance mais rien n'est fait à ce stade. OIn voudrait le talent et la clutchitude d'un Holston mais sans les années ou la maestria d'un Shorts sans le tarif... bref un tout bon (mais pas trop) qui nous ferait oublier les Boum, Bouzidi et autres Govens qui nous ont fait transpirer sur chaque montée...La tactique du on prend un gars qui peut exploser et si ça décolle pas on met plus cher sur 8 mois au lieu de 10 ça a quand même ses limites ! Alors on espère un gros nom, un gars fiable qui fera tourner cet effectif et qui mettra tout le monde d'accord.
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Gavin WARE en 5
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# 39 - Viajero
10/08 - 19h02
Franck Mason III .. bien bien ..