il suffisait de presque rien...

Le samedi 5 avril 2025 23:50 par YEBush_84

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Il suffisait de presque rien, peut-être dix années de moins, pour que l'on se dise Saint Pierre on t'aime. Que l'on se prenne par la main pour une finale face aux alsaciens et s'offrir un autre trophée-crème. Mais pourquoi faire du cinéma, défaite allons regarde-moi, et vois les rides qui nous séparent... Analyse mélancolique de la troisième défaite d'affilée d'un CSP scolaire face à une SIG qui a simplement joué juste pour l'emporter 87-80 !

d'un presque rien


Dans un premier quart qui file à la vitesse d'un changement éclair de Larkas, c'est Caupain qui fait le cochon dans les lignes arrières avec une réussite insolente à longue distance. Thomas Drouot ne semble pas adepte du golf et a visionné les bonnes recettes des adversaires du Limoges CSP : attaquer Lang en défense et le cadenasser en attaque. En panne d'adresse jusqu'à ce que Bluiett se réveille, les locaux recollent après un démarrage poussif. Boum, Diarra et Christmas, auteur d'un joli spin move qui enrhume Invernizzi, permettent de passer un 9-0. Après une bonne séquence défensive, Limoges mène 18-14 après 10 minutes. Que c'est agréable le panier-ballon quand les préposés des PTT retiennent leur souffle sur le sifflet...


A quoi bon jouer la comédie du vieil amant qui rajeunit, vous même ferez semblant d'y croire. Vraiment de quoi aurions-nous l'air ? Si Artis se met a jouer sa partition de soliste. J'entends déjà les commentaires : la SIG, avec son jeu de passing, est jolie. Comment peut-on encore le faire ? La SIG au printemps, nous en hiver. Larkas continue ses rotations pour tenter de contrecarrer le plan anti-Lang et c'est Bluiett qui endosse le rôle de capitaine de route. Dans ce ballet incessant de joueurs, les balles perdues défilent. Le passage de Bannan, comme celui de Sow en face, est une horreur. Nouvellement adroit à longue distance Maille est adepte du chassé croisé. La mi-temps résonne d'un presque rien en faveur du Limoges CSP 36-35. Pourtant personne tu le sais bien, ne repasse par sa jeunesse. En emballant pas le match, nous ne sommes pas stupide et on comprend. Si on avait comme toi ma SIG le talent, on se couvrirait de promesses.

eux au printemps nous en hiver


Allons bon voilà ton sourire, mon cher arbitre, qui tourne à la vidéo et qui chavire une antisportive de Guisse dans un Beaublanc bien triste malgré un éclat de Diarra. Encore une fois avec un Artis en réussite avec un and-one primé, imaginez notre vie demain. Roberson donne le premier vrai écart à -7. Après un temps-mort de Larkas et un 7-0, notre CSP a tout d'un côté clown en train de faire son dernier tour de piste. Bannan joue enfin juste près du cercle et à mi-distance. Invernizzi lance son match après un alléluia avec la planche.En négociant mal sa fin de quart le Cercle Saint Pierre se retrouve mené 62-56 par une SIG appliquée.


En revoyant enfin Bluiett et Christmas sur le parquet, on se demande vraiment de que quoi aurais-tu l'air cher CSP ? J'entends déjà les commentaires : le no call sur Boum enchaîné par le tir primé de Pietrus sera le point de bascule. Avec Caupain à la mène, cette SIG est jolie, comment pourrait-on faire ? Eux au printemps, nous en hiver...sans le Lang Basket Club. Pietrus refaisant le coup à trois points, on se dit que c'est un autre que nous demain qui se délectera en frileux voisin du dernier Le Portel BCM. Avec cette nouvelle défaite 80-87 dans l'indifférence générale, Il suffisait de presque rien, peut-être dix rotations de Larkas en moins pour qu'on te dise Saint Pierre qu'on t'aime...

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