c'est pour holston et sa bande again, again...

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Dimanche soir nous étions jeunes et larges d'épaules. Bandits joyeux, vainqueurs de Monaco, insolents et drôles. On attendait que la mort nous frôle en Bourgogne again, again. Face à Holston again, again. Analyse d'une défaite 75-69 pour de téméraires limougeauds en terre bourguignonne...enfin presque.

le rebond nous monte au nez

Au petit jour, on quittait Beaublanc et sa sarabande. On voit alors débarquer dans un autre Palais des Sports le transalpin et sa bande. Un roster à nouveau amputé d'un joueur, ça tombe sur Jayvon again, again. Bien portés par un Kyzlink sur la lancée de son match de dimanche, les limougeauds font jeu égal avec Holston et sa bande qui profitent de nombreuses secondes chances. Il faut s'y mettre au rebond again, again. A la fin du premier quart et malgré un Ware sur une jambe, c'est Dijon qui mène 16-15 again, again.
Nos mains sont actives en défense. L'alternance de zones 3-2/2-3 perturbe le shoot extérieur local. Kenny Kadji donne l'avantage et Klassen, tel un joueur sortant de collège, est complément fou-fou-fou et tente de donner du rythme. Mais devant nous, Ducoté faisait mouche derrière la bande. Il fallait bien, un jour, que la zone nous pende. Holston se permet de plaquer Bryce Jones sous le regard complice du trio arbitral. Ware puis Loum nous font mal dans la raquette. La JDA mène 35-30 à la mi-temps.

matt "holston" mobley


Matt Mobley redémarre la rencontre tambour battant avec un tir primé qui donne un premier vrai écart aux hommes de Markovic (+8). Avec un Nicolas Lang, surveillé tel un ressortissant de la RDA par la Stasi, c'est Desi Rodriguez qui "je s'occupe de tout tu s'occupes de rien" : panier, rebonds, conduite du bus... Le festival n'est pas offensif mais plutôt du côté du sifflet où les arbitres optent pour la formule "faute offensive". Après un début de match très discret, Bryce Jones nous rappelle que la mer revient toujours au rivage. Dans les blés mûrs, y'a des fleurs sauvages ramenant l'écart à -3. Mais n'y pense plus Bryce, tu es de passage car Rousselle nous refait un and-one again, again. Un vrai stop défensif est converti par un flotteur de Yeguete. Wojciechowski allonge à 6m75 et donne l'avantage 56-55 à la fin du troisième quart.

Ce diable en défense de Yeguete nous refait le coup du "go-go-gadget au bras". Le match est aussi tendu que Natacha. Nenad Markovic a le nez creux en prenant un temps-mort, son équipe n'y est plus. Alain De Sennes ne sait plus quoi pianoter sur sa table de speaker. Un dunk rageur d'Ugolin en contre attaque donne un écart de six unités à la 35e minute. En faisant re-rentrer Bryce, nous étions jeunes et larges d'épaules. Mais avec un Jones sans sa grâce, on attendait que la mort nous frôle. Elle nous a pris, les beaux et les drôles : c'est pour Matt Mobley again, again. Un dernier baroud d'honneur défensif nous redonne espoir à -3 dans la dernière minute mais Gavin Ware scelle le match avec un énième rebond offensif primé donnant la victoire à la JDA 75-69. Ami, sais-tu que les mots d'amour voyagent mal de nos jours ? Limoges partira encore plus lourd...avec une dixième défaite en treize déplacements.

Maintenant place au Classico de samedi où il faudra gagner et rien d'autre car le reste c'est de la lecture de seconde zone. En face pour éviter la tôle, ils n'auront que Stockton et Oniangue, again, again...

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