A jamais les 1ers... en vacances !

Illustration

Clap de fin pour cette cuvée CSP 2018/19, loin d'inquiéter le Monaco d'Obradovic. Plus énervés par les attitudes sur le banc que déçus par un bilan sportif pourtant très fade, mettons rapidement cette saison derrière nous...

Nul besoin de résumer le match tant la domination monégasque a été flagrante sur cette double confrontation. Si Limoges n'a pas craqué en première mi-temps et a parfois semblé revenir sur les talons de son adversaire en seconde (jusqu'à -6) il a suffi de quelques coups d'accélérateur, weekend de F1 oblige sur le Rocher, pour sceller le sort de nos playoffs.

Personne ne regrettera Peronnet, qui s'est ouvertement amusé toute la soirée des sifflets à son encontre et ose dire à la presse qu'il souhaiterait rester... petit homme.
Le coach limougeaud s'en cache à peine, et on peut le dire : il s'est bien foutu de notre gueule jusqu'au bout, prenant ses temps-morts à contre-courant du jeu, gérant son effectif comme un aveugle choisit ses fringues, donnant si genereusement et une nouvelle fois *une* minute à Timothée Bazille (bien gentil de l'accepter...).
"Nous n'aurons pas la mémoire courte" si tu remets les pieds à Beaublanc...

Bref... Sentiment amer pour certains joueurs qui n'auront pas triché mais qui terminent visiblement fatigués (physiquement et mentalement) et que nous espérons revoir dans un contexte plus favorable la saison prochaine.
William Howard, Jerry Boutsiele, Axel Bouteille, le duo Taylor/Hardy... Et bien sûr Sekou Doumbouya que l'on suivra de près en NBA !

Carton rouge en revanche à Samardo Samuels, qui, auteur d'une saison ratée, a préféré demander une double dose de sifflets à sa sortie (idem en rentrant aux vestiaires...) aux supporters qui ont pourtant tout fait pour le faire rester un an plus tôt... Dommage de partir sur une note si négative pour un joueur qu'on pourra qualifier "d'attachiant" !

Nous reviendrons plus à froid sur cette saison un peu particulière, mais la certitude est que nous allons enfin pouvoir reconstruire et regarder vers l'avenir : il faudra s'en contenter pour aujourd'hui et s'armer de patience !

  • Autour du match
  • Commentaires (99)