Pau avait plus d'élan...

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Limoges tombe une nouvelle fois dans le PDS de Pau qui sauve encore sa médiocre saison devant une des rares bonnes affluences en Béarn. Dans un match laborieux où le déséquilibre de lancers-francs aura pesé lourd, le CSP n'a pas su creuser un écart alors qu'il a mené pendant le QT4. Analyse.

On va la faire courte

On s'est ennuyé ferme devant ce match typique de ProA : moche, pas assez technique avec des défenses irrégulières dans l'intensité, des intérieurs muselés par les coups de sifflets, des arbitres à la technique facile, des joueurs maladroits et des séquences franchement moches.
Si vous ajoutez à ça des commentaires TV agaçants au possible ça vous fait une soirée bien pourrie comme une sauce béarnaise qui aurait (mal) tourné.

Une demi équipe

Limoges part handicapé, toujours sans remplaçant de Culpepper, toujours avec Gatens et Daniels, encore privé de Traoré et amputé à la dernière minute de Léo Westermann excusé pour un problème familial.

Philippe Hervé a donc une nouvelle fois bricolé avec un Mark Payne qui après avoir passé trois mois à jouer 4, a rendu service à la mène ce soir, Camara seule rotation de Zerbo en 5 a vite pris 3 fautes et la peinture a donc été gérée par un trio Zerbo/Daniels/Diawara à l'efficacité toute relative. Ajoutez à cela la fatigue due aux efforts fournis en Italie vendredi, un petit voyage et vous voilà avec un CSP peu fringant pour affronter des palois motivés par un palais des sports qui a enfin revu quelques supporters garnir ses travées.

Moyen dessous, galère à la mène

Logiquement c'est le klein lutin Shaffartzik qui s'est retrouvé en option n°1 à la mène et force est de constater que de multiplier les minutes divise l'adresse à 3pts et la qualité des passes. Payne en relais ne sera guère plus convaincant Tout ça pour dire que malgré la qualité de cette prestation, Limoges a collé aux basques de ses hôtes et a cédé dans les 5 dernières minutes totalement submergé par les très nombreux lancers accordés au palois sur le QT4. Le CSP a une nouvelle fois tenté de vivre par le shoot à 3pts mais l'adresse milanaise n'avait pas retraversé les Alpes. L'agressivité offensive s'est également perdue en Italie, et les prises de responsabilités font cruellement défaut. Là où un Moerman sonnait la charge les saisons passées, l'absence de clutchitude et de charisme nous montre que c'est bien plus qu'un scoreur qui manque à ce CSP fatigué incapable de réaliser que Thompson le principal danger palois (qui tue le match) s'est baladé avec 4 fautes pendant les dernières minutes.

Fin de série

Si le supporter limougeaud moyen se revoyait déjà en haut de l'affiche après deux victoires, il demande ce soir son quota de têtes à couper pour laver ce nouvel affront béarnais. Les craintes d'une pilée face à la SIG se font pressantes mais le contraire serait une sacrée surprise. Finalement, ce clasico décevant renseigne plus sur le niveau de Milan que sur celui de Limoges... une équipe parfaitement similaire à celle alignée en septembre privée à l'époque de Westermann (EdF), Traoré (cheville) et Culpepper (doigt). Avec ce CSP en rodage permanent, on risque d'avoir une sacrée surprise en mai...

MaChaîneSport

Bergeaud ? Sérieusement ?... déjà l'embaucher c'était pourri comme idée, mais lui faire commenter un clasico, quelle horreur. MCS va-t-elle finir par entendre la grogne qui entoure son équipe "basket" ? Rien n'est moins sûr, mais il nous tarde d'être diffusé à nouveau sur l'Equipe21 pour apprécier le travail de vrais commentateurs (on ne parle pas de Sciera hein !).

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