Mike Campbell : "Je vis pour mon sport et mon métier"

Illustration Illustration Le nouveau prospect limougeaud revient sur son impressionnant parcours européen et confie au quotidien belge La dernière heure ses impressions après son arrivée à Bruxelles. On apprend pas mal de chose sur le bonhomme dont ses vues sur le basket du vieux continent et ses facultés d'adaptation.
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Trois mois après son arrivée au Brussels, le nomade américain dit se plaire en Belgique.

BRUXELLES - Malgré son âge (31 ans), Mike Campbell semble encore frais, aussi bien dans son corps que dans sa tête. Pas du tout usé par ses incessants changements de clubs - il a connu 24 équipes en neuf ans - l'ailier américain vit sa passion au jour le jour sans penser à ce qui lui arrivera demain. Conscient qu'une carrière de basketteur ne dure pas éternellement, le New Yorkais s'évertue à prendre un maximum de plaisir sur les parquets, quelle que soit la situation qui se présente à lui.

Mike Campbell, comment vous sentez-vous ici à Bruxelles dans votre nouveau club ?
Vraiment bien. Je joue dans une ligue relevée avec une bonne équipe. Le niveau est très intéressant et l'ambiance est bonne au sein du noyau. Mon intégration s'est effectuée très aisément. En outre, le niveau de l'équipe continue d'augmenter. Dommage que cela ne se soit pas produit plus tôt dans la compétition car nous serions alors beaucoup mieux classés.

Est-ce possible dès lors d'encore vous voir au Palais du Midi la saison prochaine ?
Je n'exclue aucune éventualité. J'entretiens d'excellentes relations avec les gens ici. Mais je ne pense pas encore à cela pour l'instant. Chaque chose en son temps. Je devrai encore discuter avec le staff et les dirigeants à ce sujet. (NDLR BBcom : C'est donc mal parti puisqu'il est déjà à Limoges)

Comment expliquez-vous vos fréquents changements de clubs? Est-ce un besoin pour vous de bouger régulièrement ?
Non pas réellement. C'est juste que je n'ai jamais trouvé entière satisfaction quelque part. Il y avait toujours un élément qui ne convenait pas. Soit l'entente avec le coach n'était pas bonne, soit la politique menée par le club n'était pas conforme à mes attentes. Toutes des choses dans ce style-là. Par contre mon style et mes qualités de jeu n'ont jamais été la cause de mes départs.

Votre adaptation au jeu européen et plus particulièrement au Brussels s'est effectuée en un minimum de temps ? Est-ce votre expérience qui veut cela ?
Je ne pense pas. Le basket reste avant tout un jeu que j'aime pratiquer, et cela où que ce soit. Je vis pour mon sport et mon métier. J'essaie donc de laisser libre cours à mon style de jeu chaque fois que je monte sur un terrain.

Préférez-vous évoluer en Europe ou aux États-Unis ?
J'avoue que le jeu américain m'attire davantage. Il y a plus de vitesse et d'intensité. Le spectacle est sans cesse présent. Même si cela ne rapporte pas toujours, ça reste plus excitant. Le jeu européen, lui, est axé sur l'organisation. Cependant, cela ne me dérange pas outre mesure.

Quelle est votre action favorite ?
Je ne vois pas de qualité qui ressort spécialement plus qu'une autre chez moi, mais j'apprécie pas mal le cross-over .

Vous êtes un joueur assez porté sur l'offensive, un genre de clutch player...
Je n'hésite pas à prendre mes responsabilités dans un match en jouant de manière intuitive. Je ne regrette en tout cas jamais les décisions que je prends.

Combien de temps comptez-vous encore jouer au plus haut niveau ?
"Je ne me fixe aucune limite. J'arrêterai quand je verrai que je n'ai plus le niveau, pas avant."

Propos recueillis par Benoît Peeters © La Dernière Heure 2007 Illustration

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