Que se passe-t-il au CSP ?
L'heure est grave ! Nous sommes à l'aube d'une nouvelle saison qui s'annonce cruciale quant à l'avenir du basket français et le Limoges CSP semble aborder cela avec sérieux et organisation. Il est temps d'avertir les supporters comme nous en avons l'habitude depuis notre création et de lancer l'alerte. Dossier.
Le sportif
Commençons par ce qui est le plus visible. L'équipe est construite et les joueurs sont tous présents. Les postes sont doublés même si les CV ne font pas dans le clinquant (notons que les salaires non plus du coup) et chacun semble trouver sa place en complément des autres. Alors des choses nous avaient déjà alertés à l'intersaison : conserver HUIT joueurs de la saison précédente, donner les clés à un coach formateur et le laisser bosser à sa façon n'était pas vraiment dans les habitudes de la maison. Mais là... ce Monsieur Mary OSE utiliser un meneur de 19 ans (avec succès) et en faire une rotation solide ?! Pourquoi pas recruter des joueurs qui aiment la ville et s'y sentent bien tant qu'on y est ? Manquerait plus qu'un américain francophone co-capitaine et on se croirait dans un club pro ! Même la prépa a été quasi complète (à l'exception de la boulette paloise) dans un contexte compliqué où nombre de clubs n'ont disputé qu'un ou deux matches ou n'ont même pas accueillis toutes leurs recrues.
L'administratif
Alors voilà un point noir : où sont-ils ??? Ces messieurs-dames Forte, Gabriel, Martinez, Fargeaud et consorts... On ne les voit pas, on ne les entend pas. Vous me direz, Bourgain et Diaz c'étaient des peintres mais au moins ils ramenaient leur gueule tous les 3 jours et on avait de quoi discuter ! Alors que ces nouveaux dirigeants passent leurs temps dans des bureaux (parfois loin de Limoges... ô sacrilège) pour faire tourner la boutique sans avoir besoin de créer un mini-séisme hebdomadaire en fourrant leur nez dans le sportif ou en bavant dans les médias. Monsieur Marot est à deux doigts de la dépression... on l'aurait aperçu errant place Denis Dussoubs manquant de se faire renverser par les automobilistes irrités des nouvelles rotations de feux de circulation. Loin de nous l'idée de dire que tout est parfait mais il est peut-être temps de mettre deux-trois trucs au point avant de se faire la moindre idée sur tout ce qui se met en place.
L'équipe actuelle a délibérément choisi une transition rapide et pacifiée. Selon nos sources, la situation laissée par les Daltons va bien au delà des pires saloperies que nous avons pu écrire dans nos colonnes. Les déficits étaient encore plus importants que prévus, des "dossiers" à gérer faisaient bien plus que flirter avec la légalité et le moins qu'on puisse dire c'est que le mot décence ne faisait définitivement pas partie de leur vocabulaire.
Limoges a en fait une nouvelle fois survécu à une catastrophe et, toujours selon nos sources, des fonds privés des nouveaux dirigeants ont été nécessaires pour éviter au CSP un passage au purgatoire de la DNCG. Disons nous alors simplement que le fait d'avoir une équipe compétitive, un centre de formation reparti sur de bons rails et un engagement en coupe d'Europe malgré le degré de savonnage de la planche par les partants est un nouveau petit miracle dont seul l'éternel Phénix du basket français a le secret.
Si nous trouvons que par certains côtés cette discrétion honore l'équipe actuelle, nous regrettons que d'autres continuent à sévir en toute impunité au sein d'un sérail pourtant aussi bien renseigné que nous.
Le hand... notre espoir !
Dans cet océan de quiétude et de politesse, seul le LH nous laisse espérer un peu d'action. Comme nous l'avions évoque dans un dossier sur les bienfaits d'une fusion au sein d'un club omnisport, le CSP et le LH auraient beaucoup à gagner à coopérer mais c'était sans compter sur l'ambition dévorante des nouveaux venus qui se voient déjà califes à la place du calife boostés par le soutien non dissimulé de la mairie. On ne leur souhaite pas, mais peut-être apprendront-ils rapidement que leur ascension fulgurante trouvera forcément ses limites face à des clubs surdimensionnés... et que le soutien à l'équipe qui monte peut se retourner aussi vite qu'une veste, et en la matière nos politiciens "locaux" (qui aspirent tous à se barrer d'ici) sont passés maîtres. Alors en attendant que la mouche ne change de coche à la faveur de 2-3 victoires en BCL, nous nous frottons les mains dans l'espoir de quelques polémiques bien croustillantes !
Tout ça pour quoi ?
Mais alors me direz-vous, qu'est ce que c'est que ce "dossier" ? Ils râlent BBcom ou ils ironisent ? Et bien pour une fois, ils ironisent et loin de signer un blanc-seing à la Team Céline FORTE, nous apprécions d'être encore en vie avec le duo Palmer/Mary aux commandes et des dirigeants qui s'activent en coulisses pour leur donner des moyens... un truc de fou qu'on n'a quasiment JAMAIS vu à Limoges tant chacun fourrait son nez dans le travail de l'autre histoire d'attirer la lumière ou simplement parce qu'il voulait tout faire seul...
Alors OUI, on a envie d'y croire. Dans une Jeep Elite où l'ASVEL devrait atomiser la concurrence et où certains ont bâti des armadas à grands coups de dollars non-investis dans le structurel mais purement dans le sportif, on a envie que les Lang, Invernizzi et compagnie se marrent bien cette année et qu'une équipe de potes aille jouer les trouble-fêtes chez les nouveaux riches... sans pour autant désespérer qu'en coulisses on déniche enfin le Graal : un sponsor d'envergure pour passer un cap. Croisons les doigts et sus à la Jeep Elite 2020-21.
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CSP-Cholet...en Travée basse !
News
# 15 - Norman
22/09 - 13h15
Dans quatre jours, nous retrouvons Beaublanc.
Les règles sanitaires, éprouvées contre cholet, vont modifier notre approche: il faudra arriver plus tôt, moins se déplacer dans beaublanc, et ne pas tarder à la buvette pour éviter l'engorgement.
Il faudra, aussi, faire plus de bruit, car nous serons moins nombreux.
nos joueurs se connaissent, ils ont fait une bonne préparation, mais rien n'est fait.
Il faut que nous soyons nombreux pour pousser derrière l'équipe.
Il faut du bruit, de la ferveur, de la passion.
Il me tarde d'y être.