Triste, vraiment triste

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Comme la semaine dernière, le Csp perd tout seul son match. A écouter Nicolas Lang, ça se joue sur des détails. On aimerait être aussi optimiste mais on ne peut se satisfaire de ce que l'on a vu cet après-midi à Blois. Défaite 75 à 73 qui peut faire naître des regrets d'autant que c'était la première victoire blésoise au Jeu de Paume cette saison.

C'est dans une très belle salle bien conçue que nous nous sommes déplacés ce soir. Profitons-en pour remercier Johan Gallon, responsable communication de l'ADA BLOIS pour l'accréditation. C'est quand même fou comment on est toujours mieux reçu à l'extérieur qu'à Limoges et ceci quelles que soient les personnes en place.

Le match

Ca avait pourtant bien commencé. D'entrée, le CSP imposait son jeu et prenait très vite 10 points d'avance sur des joueurs de l'ADA Blois à mi-chemin entre la peur de bien faire et la tension d'un match à enjeu pour leur avenir en Jeep Elite. Thomas Hieu-Courtois parlera même de "finales" en référence à leur série de matches face à des candidats au maintien dont Limoges fait désormais partie.

Sans être flamboyant, Limoges maintiendra le rythme jusqu'au milieu du second quart avec un peu de réussite. Cependant, peu à peu, Blois s'impose à l'intérieur s'offrant de nombreux paniers en transition qui leur permettront de peu à peu recoller à 40-45. La raison? Je l'ignore, il faudrait revoir le match avec nos tacticiens pour en chercher les causes.

Au buzzer de la mi-temps, au moment de retrouver notre vieil ami Bonato_2000 en balade à Blois (comme Philippe Hervé d'ailleurs), les mines sont dubitatives, on mène de 5 points mais on sent clairement le vent tourner. On cherche Céline et sa clique dans les tribunes mais on ne les trouvera pas. On plaisante sur la Pro B voire la NM1, tout en redoutant d'avoir à y regoûter car on les connait nous les matches en hiver à St Chamond et Denek Basket Urcuit et, comment vous dire ? On s'en passera allègrement.

Mais revenons au match, il faudra 2 essais à l'ADA Blois pour virer en tête, une première fois en fin de Qt3 et une seconde quelques minutes plus tard dans un dernier acte cauchemardesque. C'est simple, d'un côté Limoges joue en mode survie en usant et abusant des shoots extérieurs et Blois prend rebonds sur rebonds s'offrant paniers en transition ou autres secondes chances.

Et à ce jeu-là, les locaux prennent le dessus, au point de prendre une avance de 7 points. Malgré tout Limoges recolle à 72-72 sur 2 LF d'Appleby (18 pts, 8/8 aux LFS mais 25% à 2 points, notez l'obstination). Malheureusement, la grinta sera du côté de l'ADA. Nikolic rate à 3pts, Udanoh met un lancer sur deux et égalise de nouveau avant que Barbitch crucifie le CSP en pénétration à 1 seconde du buzzer. Nicolas Lang aura le shoot de la gagne qui touchera même le cercle mais la messe est dite, Blois l'emporte.

De toute façon, ce n'est pas sur cette dernière possession Alléluia que l'on perd le match.

On a aimé

Le début de match Le CSP a été sérieux dès la première seconde et on était en droit d'espérer une victoire sereine.

Les bonnes performances d'Appleby et Udanoh même si Tyree pourrait partager la gonfle (mais peut on vraiment lui en vouloir?) et même si Udanoh a clairement contre performé aux lancers 1/5 et pas les moins importants.

On n'a pas aimé

L'outcoaching de Dupraz incapable de trouver une solution sur la zone press de Blois, affable tant dans ses consignes en bord de parquet qu'en conf de presse nous servant du "le match est terminé, maintenant on est focus sur Villeurbanne". Sérieusement ?

Le délitement progressif du jeu au fil du match car Blois n'a pas été transcendant. Il y a de quoi nourrir de profonds regrets. Le match aurait du être plié plus tôt avec davantage de rebonds qui sont avant tout liés à l'envie et la rage de vaincre. Ce soir, cette envie était du côté des locaux. 44 rebonds à 33 dont 13 offensifs et autant de secondes chances concédées.

Il était où le clan Forte? En balade dominicale dans la forêt des Vaseix ?

Au bilan

Je suis dur, je sais, tout n'est pas si mal et après tout, pourrais-je faire mieux? Assurément non, mais je ne suis pas non plus payé pour ça.
La vérité, c'est qu'on a peur pour notre CSP dans cette sérieuse période de tourmente et que le sportif reste notre seul salut. La seule branche sur laquelle on semble encore pouvoir s'accrocher. Alors, quand on voit une défaite comme celle-ci qui aurait pu être évitée avec un autre coach qui aurait sûrement fait davantage jouer Chassang que 10 faméliques minutes et qui aurait peut-être eu des interventions plus décisives sur ses TM, on s'interroge beaucoup.
Sincèrement, l'inquiétude règne et le pire est à craindre tant les rumeurs d'autres départs de joueurs circulent de plus en plus activement.

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