Saison lancée ?

Grand OUF de soulagement ! Le CSP vient peut-être (enfin) de lancer sa saison après une victoire importantissime du point de vue à la fois comptable et psychologique. Pas le plus beau match de basket, mais un détonateur pour la suite ? Analyse.

C'était tout simplement le match de la peur. Le CSP n'avait aucune certitude, si ce n'est d'avoir accompli un match plein, de grande intensité ce mercredi en Eurocup. Il fallait de nouveau gagner pour éviter de se retrouver dans une situation fort délicate.

Le CSP vient d'amorcer une relance : match gagné ce mercredi en Eurocup de fort belle manière et match de combat contre les Palois. Ce ne fut pas le match du siècle mais il a montré une équipe déterminée.

Les joueurs ont fait preuve de caractère, à défaut de sérénité. La confiance vient en gagnant.

LE MATCH

Après un bon début de partie limougeaud avec un Sanford bien en jambes, les Béarnais se sont remis dans le bon sens grâce à McGee. Un premier quart-temps où l'adresse des deux équipes et notamment celle du CSP est catastrophique. Une domination limougeaude qui ne s'est pas concrétisée à la marque, avec une dernière faute sotte de Diagne qui je dois l'avouer m'a un peu crispé.

Un deuxième quart-temps dans la continuité : l'élan béarnais se trouve vite à cinq fautes. Un match plutôt défensif avec une absence d'adresse extérieure mais une seule chose compte : le CSP pointe avec 3 points d'avance à la pause.

Tournant du match au début du troisième quart-temps, avec une défense agressive corroborée à un Brown de folie, bien aidé par Christon et Conklin conduisant le CSP à prendre le large. Moore, McGee côté Pau mais surtout Invernizzi retrouvent leur adresse, le CSP joue bien. Sanford commet une faute antisportive en fin de ce quart-temps, permettant aux Béarnais de s'accrocher à 7 points du CSP.

Dans le dernier quart-temps, le CSP gardera son avantage avec un public de gala.
McGee a porté son équipe à bout de bras alors que Jerry Boutsiele, Brian Conklin et Hugo Invernizzi ont apporté leur écot pour maintenir l'avantage. La gestion de la fin de match reste comme toujours compliquée, Pau revenant à 4 points à deux minutes de la fin avant que Moore ne rate la cible, permettant au CSP de remporter ce 107e Classico.

On a aimé

Battre PAU : tout simplement. c'est si bon par les temps qui courent ! Parce que c'est Pau et que les pitreries de leur triste président nous ont bien gavés, comme on dit dans le Sud-Ouest.

Beaublanc fut magnifique. Merci aux UG pour leur tifo et à tout le public qui a répondu présent pour ce match si important.

La défense : on a vu de vrais efforts défensifs de la part du CSP. Enfin ! Cette défense a permis au CSP d'être dans le match à un moment où l'adresse fuyait.

Semaj Christon a été le métronome de l'équipe. Il a joué souvent juste, notamment en première mi-temps en cherchant systématiquement la passe avant le shoot. Pas toujours clutch mais son jeu évolue favorablement pour l'équipe. Il a bien été secondé par Ovi qui a fait un match propre.

Golden Brown... "texture like sun" a mis la folie sur le parquet en étranglant Pau au début du 3ème quart-temps avec deux tirs primés, permettant au CSP de réaliser le plus gros écart du match. Un super joueur , complet, adroit, bon défenseur avec une excellente lecture du jeu. 12 points, 7 rebonds. Bienvenue au CSP, Anthony ! Pour la durée conventionnelle... ou plus, si affinités !

Brian Conklin : match de de Mammouth du capitaine. Il a été le boss de l'équipe, bien épaulé dessous par un Jerry Boutsiele qui devra confirmer le mieux entrevu.

L'arbitrage : le trio arbitral (Hamzaoui, Bissuel, Roux) a été à la hauteur de ce match. Pas de Viator, Bissang, Diffalah, Maestre... et enfin un arbitrage propre, dans le sens du jeu. Du bonheur quoi ! Les meilleurs arbitres français sont-ils les plus mis en avant, ou au contraire les plus discrets ?

On n'a pas aimé

L'absence de Léo Cavalière : le collectif Beaublanc.com a décidé de relancer l'émission "Perdu de vue" pour retrouver le malheureux Cavalière. Comme son cousin Lesca, il a peu ou prou le même talent sportif ; c'est à dire 4 d'évaluation et 2 points. Il est meilleur avec son clairon que balle en main. Cornélie a une meilleure évaluation que lui sur ce match : c'est dire.

Le consultant de la chaîne de diffusion
Pour paraphraser une réplique du film d'Yves Robert "Le grand blond"... "Mais qui est ce gugusse" ? Brun a eu un comportement inapproprié avec la salle, sortant de sa fonction de commentateur en provoquant le public qui n'en demandait pas tant. Qu'il préfère d'autres équipes ne pose aucun problème, mais en tant que consultant , il doit à l'ensemble des clubs un minimum de retenue.

Et après cette belle semaine...

Une dynamique est lancée ! Le juge de paix sera le comportement de l'équipe en terre lointaine cette semaine et surtout face à Boulazac le week-end prochain.
Un calendrier a priori plus abordable se profile en championnat (Boulazac, Orléans, Bourg, Nanterre, Chalon...), alors la saison est-elle lancée ?

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