Plus que 2 !

Illustration

Le CSP a pris ce soir une nouvelle fessée en Euroleague.
C'était prévisible mais que peut-on dire de cette nouvelle grosse défaite ? Analyse

125 à 36 ! Alors, non ce n'est pas le score (lui, c'est seulement 92 à 56 ce qui ne fait que -36). Non les premiers chiffres sont les évaluations collectives de Vitoria et du CSP.
Bon, donc on va être franc, non seulement, il n'y a pas eu match mais il n'y a rien eu du tout. Mais c'était prévisible. Du coup, comment pouvait-on s'intéresser à ce match ?

On pouvait le suivre sous 3 angles (enfin au moins 3).

Le 1er angle : le supporter

Stressé au coup d'envoi, dans un match à la vie (ou petite lumière) à la mort. On attendait des joueurs morts de faim, prêts à mourir sur le terrain (sachant qu'il y a ce week end un match encore plus important), verrouillant le rebond, jouant posément, en perdant le moins de ballons possible tout en restant au contact pour jouer le hold up sur la fin.
Et bien, on y a cru. A 40mn de la fin, le CSP était encore à égalité 0-0. On y croyait.
Bon, 11mn après, après une 7ème balle perdue, un déficit de 7 rebonds et un écart de 15 points. Le déficit au rebond ne se résorbant pas malgré un duo Zerbo - Camara dessous et les pertes de balle continuant, on pouvait zapper cet angle pour passer au suivant. On allait en prendre une grosse (80 45 à 7mn de la fin aussi).

Le 2nd angle : le technicien

Alors le technicien, lui, il se dit qu'il va profiter de ce match pour travailler.
Bon, pour ça, il faut déjà que Westermann arrive à amener un système au bout c'est à dire ne perde pas de balles. Et ça, en ce moment, c'est pas gagné. Après un début de saison très intéressant, Westermann retombe dans ses travers de la saison dernière et on a l'impression qu'il grippe (en ce moment) plus le jeu qu'autre chose et que ca frustre un peu Boungou Colo qui ne voit pas trop la balle (bon, il score le Leo mais à quel prix ... dans le sens quelle perte d'efficacité). Bref, étrangement (ou pas d'ailleurs), tous les joueurs étant à fond depuis le début de la présaison (Westermann avec l'EDF puis le CSP, Traore, Zerbo, Boungou Colo) sont dans le trou mais alors vraiment dans le trou profond. Conséquence de la préparation complètement ratée. Alors, crise, joueurs dans le dur, coach ET président sans solution à cause justement de cette présaison indigne, tout le monde est dans le trou.
Du coup, ben, c'est là que s'arrête l'angle du technicien car il n'y a rien à tirer de ce match sur ce plan là : même Heiko a tenté un alley oop plus qu'étrange avec Ali Traore.

Le 3ème angle : le Limougeaud fan de l'Euroleague

Et on revient au titre. Plus que 2 matchs et un seul à Beaublanc pour profiter de ces grosses équipes et ces énormes joueurs que l'on affronte en ce moment. Car regardez les bien, nous n'en reverrons pas de sitôt.
Mike James, Fabien Causeur, Kim Tillie, Ioannis Bourousis à Vitoria, Patrick Young, Vassilis Spanoulis ces superbes joueurs qui ont ou vont fouler le parquer de Beaublanc et bien on regarde et on admire. Car avec la réforme voulue par la FIBA et la possibilité de faire une Euroleague fermée avec ces clubs, on ne sait pas ce que ça donnera la saison prochaine... juste que les équipes françaises et le CSP n'ont qu'une infime chance de revoir ce niveau de compétition. Donc, c'est tactique, c'est physique (attention physique peut être différent d'athlétique), c'est grand ... c'est l'Euroleague et le basket tel qu'on l'aime. Mais c'est pas le basket français.

Sinon, pendant ce temps, celui que certains scandent à Beaublanc, semble s'amuser de la situation sur Twitter et est content de recevoir sa paye. Lui, je fais le pari qu'on ne le verra pas dans les clubs cités ci-dessus. Et ce sera champagne dès qu'il partira.

Et maintenant

Je ne vais pas vous faire les "On a aimé" ou "On n'a pas aimé" car franchement, j'ai pas aimé grand chose (ou alors ce serait la cuisson de mes nouilles ce soir - cherchez pas la contrepèterie, il n'y en a pas !).
Donc maintenant, on va pouvoir se concentrer sur le championnat et, vu notre classement, ça ne peut être que positif.
Et oui, le match à Antibes, il est primordial. Il faut que les joueurs sauvent ce qui peut l'être et s'imposant à Antibes (allez, on va même dire qu'on se fout de la manière...) sachant que de toute façon, même en cas de défaite, l'effectif et le staff ne pourront pas changer vu que le président a fait comprendre qu'il n'avait pas les moyens de faire des changements pour le moment.
Voilà voilà... à samedi !

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