Limoges assure au Portel: 65-81

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Dans un match où le CSP a fait la différence très tôt et a enfin réussi à tuer la seconde mi-temps, on notera les performances de Mohammed (20pts 4rbds 2pds) et d'Hinson (14pts dont un sobre mais efficace 2/2 à 3pts et 6pds). Limoges montre un visage qui allie une attaque prolixe propulsée par la traction arrière américaine et une défense toujours aussi remarquablement ciblée qui laisse un José Oliveiro à 9pts pour 7% au shoot... oui vous avez bien lu !

Pour être franc, il est assez difficile de faire l'analyse d'un match que l'on n'a pas vu et, pire encore, que l'on a que vaguement suivi à la radio. Encore heureux que les commentaires de Jean François Maison sont toujours très précieux.

Pour autant que je me souvienne, le collectif limougeaud a bien débuté la partie avec une bonne entame de match d'Aurélien Salmon qui bénéficie d'un temps de jeu plus conséquent ces derniers temps. En effet, Aurélien a marqué 8 des 11 premiers points limougeauds créant ainsi un premier écart intéressant (3-11, 4e). Très vite, Alhaji et Mathieu Tensorer lui emboitent le pas pour porter la marque à 8-21 dès la 7ème minute du match. C'est Olivero qui remontera quelque peu son équipe en fin de période pour ramener les joueurs de la Côte d'Opale à 11 points (24-35, Fin QT1)

Le deuxième quart offrira une belle démonstration de tirs longue distance par Willie Jenkins (ancien limougeaud, rappelons-le) et Leburgue côté portelois auxquels François Renaux et surtout Mohammed rendent la pareille. limoges maintient ainsi un écart d'une dizaine points au fil des minutes avant que Ludon (toujours efficace) ne marque un dernier panier avant la mi-temps qui ramènera l'ESSM aux vestiaires avec 8 points seulement de retard. (31-39, Fin QT2)

On pourrait croire que le CSP va continuer sur le même rythme en maintenant cet écart jusqu'à la fin du match mais ce serait bien mal connaître cette équipe capable du meilleur comme du pire. Et c'est d'ailleurs le pire qu'elle offre aux spectateurs de Damrémont qui, fidèles à leur réputation créent en 3 minutes une ambiance de folie dans laquelle les cerclistes perdent pied, comme ce fut le cas pendant le 2ème quart fatidique face à Poitiers quelques jours auparavant. C'est ainsi qu'Olivero et ses camarades ramènent leur équipe à une seule longueur du CSP et commence à nous faire peur (40-41, 23ème). C'est à ce moment-là que l'entraineur limougeaud prend un temps mort qui s'avèrera décisif. On ne s'est pas ce qu'il s'est dit lors de cet arrêt de jeu mais on ne peut que féliciter le coaching d'Olivier Cousin sur ce coup-là car son intervention a complètement remis nos protégés sur pied leur permettant ainsi de recréer l'écart à 48-64 (+16, fin QT3). La messe était dite et les locaux ne reviendront plus. Pire encore pour eux, ils abandonneront même le match devant un public muet qui commence à quitter la salle durant les dernières minutes. L'écart maximal sera même de 21 points avant de finir ce match sur le score 65 à 81 pour une victoire finalement logique et normale du CSP face à une équipe qui lutte avec difficulté pour se maintenir en Pro B.

Alors que retirer de ce match? A vrai dire, pas grand chose. On sait Limoges meilleur que les "petits" ce qui est un progrès par rapport aux années précédentes durant lesquelles le CSP peinait à s'imposer à l'extérieur. C'est donc en toute logique que les limougeauds ont remporté un match qu'ils auraient pu perdre sans l'intervention d'Olivier Cousin et la maladresse des joueurs portelois. Comme il l'a été souligné dans le chapeau, il faut également insister sur le "cadenassage" du meilleur joueur de l'ESSM soit José Olivero qui rend, de fait, une bien pâle copie. Le CSP a donc, une nouvelle fois, fait son devoir et il faut espérer que cette victoire effacera quelque peu le revers de mardi dernier d'autant que Clermont (privé de Bing, blessé) a perdu à St Etienne. Nous saurons dans les semaines à venir s'il s'agit d'une bonne nouvelle ou d'une simple anecdote...

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