Les Dents de l'Amer : défaite 83-71

Le samedi 5 décembre 2015 21:21 par Killerjeff

On espérait que le soleil habituel de la Cote d'Azur éclaire le jeu du CSP mais comme le temps de samedi à Antibes, nous avons eu droit à la pluie et à la tristesse.
Résumé d'une soirée démarrant sous les meilleurs auspices et finissant dans la déprime maintenant habituelle.

Début de match avec Heiko, Mark, Nobel, Ousmane et Ali.

Dès les premières minutes le CSP met de l'intensité, déroule les systèmes permettant de faire un 9-0 et obligeant le coach des Sharks à prendre un temps mort. Cette coupure a permis à Antibes de se remettre dedans et d'équilibrer les débats grâce à Tim Blue. Finalement Antibes grignote petit à petit son retard parfois aidé par les maladresses limougeaudes. 20-21

Le 2e QT démarre avec un 5 composé de Heiko, Leo, Mark, Yak et Ali.

Antibes prend la tête à la 11e minute 24-22 et Philippe Hervé réagit immédiatement en prenant un temps-mort. Mais peu de temps après, Ali prend sa 3e faute, il reste 8 minutes à jouer avant la mi-temps. Le quart-temps se déroule entre manque de précision aux tirs et naïveté en défense : des 1c1 où l'on se fait enrhumer, des prises à 2 où le mec laissé seul va tranquillement au panier... Mi-temps : 47-33.

Sur cette mi-temps, on a pu espérer avec une très bonne entame de match qui a malheureusement commencé à se déliter au 1er quart-temps pour devenir limite catastrophique de la 15e à la 20e...

Pour l'instant, seuls Mark Payne (8 points, 11 d'éval) et Nobel Boungou-Colo (10 pts, 8 d'éval) s'en sortent correctement dans un collectif inefficace face à celui d'Antibes - en atteste le 62-32 de l'évaluation collective.

Un début de seconde mi-temps catastrophique

Le 3e quart-temps a démarré par un festival d'Antibes qui a enfilé les paniers comme des perles pendant que dans le même temps, limoges balbutiait son restant de basket pour donner un 20-0 définitivement rédhibitoire. A partir de là, le doute ayant bien pris ses aises dans les esprits cerclistes, ce fut un festival de non-prise de risque (et de responsabilité) entre :
- des pénétrations pas mauvaises mais se terminant par une extra-passe foireuse à cause de la peur du tir
- des débuts de drive arrêtés à 4-5m du cercle pour tenter un flotteur improbable de peur de se faire contrer dans la peinture.
- des switchs en défense finissant avec un Tim Blue (2m05) face à Heiko (1m83) en poste bas
- un tir en tête de raquette avec pour seul rebondeur offensif... Heiko toujours lui !

Une fin de match où tout n'est pas à jeter

Finalement, c'est au fond du trou que Limoges a fini par se retrouver et retrouver un peu de défense pour mener quelques contre-attaques qui permirent de revenir et même d'espérer. Enfin espérer passer sous la barre des 10 points de retard, car pour le match c'était mort depuis longtemps.

Au final que retenir de ce match ?

Des bonnes choses

- Un départ parfait, concentré, adroit
- Mark Payne qui commence à revenir en forme
- Un nombre de pertes de balle limité, seulement 8
- un rebond défensif maîtrisé avec seulement 7 deuxièmes chances laissées

Mais encore énormément de travail

- En premier lieu, mettre fin aux doutes qui gâchent tout. Car le 9-0 initial n'est pas dû à un Antibes absent mais à un vrai beau jeu du CSP avec des systèmes parfaitement récités
- La fraicheur physique : entre la préparation chargée prévue pour une équipe complète et l'avalanche de blessures qui ont obligé les joueurs à jouer beaucoup plus que prévu, beaucoup de joueurs sont usés. Donc maintenant que l'on est officiellement éliminé de la course au Top16, autant faire jouer les remplaçants jeudi pour permettre aux cadres de se reposer.

Et des pépins qui continuent

- L'état physique de Leo : depuis mardi Léo Westermann est blessé à la main gauche, il joue avec un doigt strappé et qui doit subir des examens lundi. Ajoutez à cela une dent cassée jeudi et une béquille prise au cours du 3e quart-temps, ça commence à faire beaucoup pour notre capitaine.

Pour conclure sur une note plus positive, je tenais à signaler que Mam Diarra joue avec un bandeau en la mémoire de Thierry Rupert depuis le décès de ce dernier. Comme quoi certains ont des valeurs et autre chose qu'une calculette ou un miroir au fond de leur cœur.