L'AEK en état de Grèce !

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Limoges s'incline devant Athènes (63-69). Un CSP entreprenant a espéré jusqu'au bout tout en étant si loin et si près de la victoire. L'AEK qui était venu chercher sa qualification l'a obtenue en maîtrisant le tempo et a par la même éliminé le CSP de BCL. Analyse

Du mieux pour nos couleurs. La défense a tenu face à une équipe qui a aussi défendu le fer. La différence s'est faite sur des détails (pertes de balles, erreurs en remise de jeu, gamelles, confiance pas encore tout à fait là...). Lang, Ugolin, Klassen par séquences, Jones par ses fulgurances nous ont montré de belles choses. Samedi peut être une belle soirée.

ET CHèQUE DE NANCY !

Beau week-end avec un succès du CSP nouvelle mouture. Beaublanc a pu pousser un ouf de soulagement avec une équipe toujours en quête de confiance mais montrant par son attitude et par séquences de jeu (pick and roll notamment) de vraies raisons d'espérer.

Le destin faisant bien les choses, la victoire s'est doublée d'une satisfaction que d'aucuns n'espéraient plus. La condamnation du couteau le moins aiguisé de la bande à Voldemort. Ce dernier jamais cité, conseiller de l'ombre, voulait refourguer son appli aux supporters, tel Séraphin Lampion ses assurances à Haddock. Il s'en sort les cuisses propres à l'instar des bénéficiaires du youyouthon.
Tout ça pour dire que le SLUC se trouve DE FAIT gêné aux entournures avec comme directeur général un ex président condamné... dans l'exercice de ses fonctions, balançant à ses copains de la caillasse à la demande. Rien que ça. Même en faisant appel, les méfaits sont têtus. Les derniers défenseurs de cette bande d'aigrefins se font rares ou discrets. Et c'est tant mieux.

Revenons à notre club de cœur qui retrouve l'AEK, venu à Limoges chercher sa qualification. Ce match, sans enjeu véritable pour le club, si ce n'est celui de bien figurer, est l'occasion de recouvrer (décidément ces 263 000 euros) de la confiance, des automatismes et de donner du plaisir si possible à son public.

UN CSP COMPéTITIF S'INCLINE FACE à ATHènes (63-69)

Un CSP séduisant mène à la mi-temps (33-31)

Limoges donne le change aux visiteurs (14-17) grâce à une grosse défense et une volonté de mieux faire circuler la balle. Le CSP répond au défi physique des visiteurs, ce qui n'empêche pas Athènes de mener de dix points grâce aux erreurs grossières d’un CSP encore mal ajusté (passes molles, remises en jeu dans les mains de l’adversaire…) avant que Nicolas Lang inspiré ne nous gratifie d'un bis repetita dont il a le secret, ramenant son équipe à moins 3 en fin de première période.

Les locaux continuent de souffrir en début de second acte, muets en attaque face à la défense appliquée des grecs. Le CSP décroche. A moins 9, Massimo prend un temps-mort. Une nouvelle balle perdue lors d'une remise en jeu agace Beaublanc qui lutte pourtant avec la centaine de supporters grecs sans baisser d’intensité. Graves (blessé à la main et clairement gêné) ouvre enfin le score lors de ce nouvel acte. Lang en feu nous permet de revenir à parité. Si Miller paraît en difficulté, Ugolin tout en puissance s'infiltre dans la raquette pour réussir un and one de grande classe. Le CSP est en tête à la pause, faisant jeu égal aux rebonds.

L'AEK l'emporte par sa maîtrise du jeu

Le CSP dispute une partie acharnée et ne lâche rien (51-54).
Beaublanc est ravi. Ses protégés font mieux que se défendre. Interception de Yeguete pour Ugolin qui fait ficelle à trois points. Les visiteurs se retrouvent vite dans la pénalité. Les Grecs haussent leur niveau de jeu, obligeant Massimo à prendre un temps-mort. L'AEK prend l'ascendant avant qu'Ugolin au buzzer ne réussisse un tir de fou, permettant au CSP de rester au contact.

Limoges s'accroche jusqu'au bout (63-69)
Par un tir primé, le précieux Klassen permet aux locaux d'être à parité (54-54). A sept minutes du coup de sifflet final, Athènes prend pour la deuxième fois de la rencontre 9 points d'avance. Le match semble joué. Toujours Klassen au scoring (57-63). Le CSP revient même à deux points avant que les visiteurs ne contrôlent la fin de match bien aidés par notre maladresse aux lancers-francs et des cafouillages offensifs "évitables". La bataille du rebond remportée par les visiteurs a aussi été un élément décisif de la victoire des Hellènes.

Un printemps possible

Après avoir vu notre équipe fatiguée, en souffrance, des tensions entre joueurs, un coach ne sachant plus quoi faire, un leader offensif providentiel en difficulté, les deux dernières rencontres montrent que si la trêve a fait du bien pour les organismes et le mental, l'arrivée d'un meneur "de métier" est un vrai plus. Les montées de balle dans les moments chauds étaient sereines avec Klassen à la baguette et Kyzlink en soutien. En sus, Lucas Ugolin s'affirme de match en match comme étant un danger offensif de premier plan. Son temps de jeu devrait être augmenté en conséquence.
Enfin, le retour espéré de Desi Rodriguez et de Mathieu Wojciechowski au poste d'ailier-fort va nous amener de la tonicité et de l'efficacité offensive supplémentaire pour le premier et toujours autant d’intensité pour le second.

LA VICTOIRE ET RIEN D'AUTRE

Après la bonne prestation des cerclistes face à l’AEK Athènes, malgré l'élimination désormais actée avec la victoire de Malaga sur Galatasaray, le CSP a l'occasion de confirmer cette montée en puissance en recevant Cholet. La bande à Massimo est sur la bonne voie. Le niveau de jeu s'élève. Les approximations existent toujours mais sont appelées à se réduire à mesure que les automatismes vont s’installer et l’effectif se stabiliser.
Match important, peut-être crucial pour le reste de la saison.

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