la (dé)fête de trop...

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Tu sais...Tu sais, ce soir j'ai vu tout les joyaux du pick and pop. On a même bu à outrances toute l'absinthe de Nadir et ses potes. J'ai côtoyé de rares nymphes, pris des rails en avance. Dans une salle bien trop en mode foire sans lueur d'élégance. D'avantage j'ai serré mes mâchoires devant ce match lamentable. Analyse à la Eddy d'une énième lourde défaite 84-68 à l'extérieur en championnat.

le bateau limougeaud ne fait pas mouche


Cancellieri en zélé aimant des Jones, Hawkins, Lang, Wojciechowski et Yeguete, montre qu'il déteste les garçons de passage pour le départ. Yeguete et Wojcie on tenté d'approcher la raquette mais la mascarade des balles perdues a fait fuir lentement nos espoirs dans une froideur maussade. 13-4 pour les hommes de Girard avec un Curry qui nous met dans la sauce. Des tirs longue distance de Graves et Hawkins remplissent notre panse dans de vives urgences. Nicolas Lang avec un 0/3 semble autant vive que ivre sur la piste de danse. Après un raid d'Hifi, les portelois mènent 23-12 à la fin du premier quart.
Dans ce début de deuxième acte, on a ajusté nos pansements pour que nos saignements soient beaucoup moins apparents sur la piste d'argent avec notamment une bonne défense de Kyzlink sur Curry. Le tchèque n'est pas en bois avec un tir primé.
Malheureusement on a vite vu les corps relâchés. Le manuel de Massimo est torturé devant la danse exalté d'Allen qui est la clé offensive porteloise. Wojcie rendra hommage à Bonato avec un shoot désarticulé. De leur côté, Lang et Hawkins ne sont pas invités et ratent même leurs fadeway. Le CSP retombe dans ses travers à l'intérieur et laisse enfler l'écart : difficile en étant trop rapidement dans la pénalité. Jones tente de faire le viril, notre Kid, vers le cercle face à Nikolic mais les arbitres restent de marbre et la suite sera un classique des soirées de larmes fatales avec un trois points de Mangin qui donne 44-29 pour le Portel à la mi-temps. Les limougeauds affiche un bilan catastrophique au shoot avec un vilain 33%.

val des larmes


Dès le début du troisième quart, les cerclistes sont rentrés sur le parquet bel et bien les mains nues. Avec cet air de déjà vu, Allen a l'envie de surplus. L'écart dépasse les -20. Cancellieri prend déjà un temps-mort. Le niveau de jeu offensif de son équipe est vraiment random. Yeguete est tout de même capable de partir dunker une main. Kyzlink fera mouche après enfin une bonne séquence de passing. On enchaîne trois stop défensifs. On a la balle de -12 mais on a définitivement pas compris les codes.
Aouo nous impressionne et cela donne-donne 64-46 en faveur de nordistes à la 30e minute.
Lang n'a toujours rien trouvé d'précis. Excepté Jones qui fait apparence, on imagine mal un scénario à la Ludwigsburg ou Bourg. Exactement même si Mangin n'est pas Hubb, tout recommence et Abouo convertit à zéro dégré un séquence de passes ubuesque. Le and-one de Nikolic, montant sur le dos de Yeguete, amène le score à 71-48 à la 33e minute. On nous l'a déjà faite, défaite et ça jusqu'au fiasco, ça sent la défaite de trop... Hifi luit de paillettes en volant le ballon dans les mains de Graves et nous réduit au KO en lay-up avec la planche et -25. Lang marque enfin un panier à la 35e minute. La persévérance de son coach avec lui finit par payer. Jones referra le viril, notre Kid, loin des finesses tactiques. Lang trouve encore la mire et ramène les verts à -17. Girard prend un temps-mort, on a envie de lui hurler "sers les dents Eric, montre que t'es pas un pantin" ! La fin de match est totalement anecdotique à part l'entrée en jeu de Desseignet et un Lang à 37 minutes de jeu. Ils nous l'ont faite cette défaite et ça jusqu'au fiasco, c'est la (dé)fête 84-68 de trop. On est réduit au KO...

on se voyait déjà en haut

Quand on était personne, plein de p'tits tafs d'automne, on rêvait d'idoles, on se voyait déjà en haut. Quand on avait personne qu'une soif qui déborde, on rêvait des tonnes, on se voyait déjà en haut et c'était beau. Oui mais voilà la dure réalité de la Betclic Elite nous amène à moins faire la fine bouche car notre bateau ne fait plus mouche. Quel sera le prix de cette qualification en Top 16 de BCL quasi indispensable pour l'avenir du club ? Nous le saurons d'ici la trêve internationale de février. L'enchaînement des matchs tous les trois jours ne laissera pas à Massimo et son staff beaucoup de temps pour trouver des solutions. Alors espérons que Malcom Miller apporte une nouvelle option dans un jeu offensif bien random, d'homme, d'hommes...

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