La balle masquée au Portel

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Approchez...Allez approchez votre oreille plus près...Vous n'entendez pas cette douce musique ? Décalécatan, décalécatan ! Ah là vous l'avez entendu hein ? Décalécatan, décalécatan, ohé, ohé ! Cette musique c'est celle d'une inattendue victoire 73-59 lors du fameux match du Carnaval au Portel. Forteresse ou plutôt Chaudron imprenable habituellement laissez vous porter le temps d'une analyse où l'on danse, on danse, on danse et où on ne peut pas s'arrêter, ohé, ohé...

on ne peut pas s'arrêter de danser


Pendant toute l'année les supporters portelois préparent les costumes en tribune. Pour Massimo Cancellieri c'est un vrai plaisir de respecter les coutumes avec un cinq Harper Crusol Lang Invernizzi Paumier. Aujourd'hui, je fais ce qui me plaît, me plaît. Devinez, devinez qui je suis ? Je suis Nicolas Lang qui démarre tambour battant avec un lay-up et un tir primé. Crusol en Dracula par deux fois à trois points amène le score à 13-0. Les portelois de Girard sont toujours muets en attaque au bout de cinq minutes (15-0 !). Spencer très actif avec 6 points marqués rapidement nous prouve qu'à défaut de Paumier c'était l'occasion rêvée de changer de partenaire. Jakovics en d'Artagnan du catch and shoot à trois points continue le joli travail des cerclistes. 23-12 à la fin du premier quart.
Davis règle la mire et le Portel revient à 6 points. Yarou fait de Pinkins son Arlequin. L'attaque limougeaude est poussive. Mais Pinkins puis Harper du parking relancent la machine. Tim Crusol, qui aujourd'hui dit "osez Joséphine", artille encore de loin. Le score monte à 30-17. Invernizzi décale parfaitement Ndoye qui dunke. Pinkins réussit un joli shoot à quatre mètres. La défense de Limoges est énorme et n'est pas là pour faire la Colombine. Ndoye convertit la belle pénétration de Crusol. Pinkins termine le travail au lancer. 42-20 à la mi-temps

Le CSP fait ce qu'il lui plaît


Harper mène la danse. Car oui ce soir quand on est limougeaud, on danse, on danse, on danse... Demonte offre un joli alley hoop pour Spencer en mode Superman. La défense du CSP est intraitable avec un nombre impressionnant d'interceptions. Les hommes de Cancellieri font tourner la montre et maintiennent un écart aux alentours des +20. Comme quoi on peut s'envoler en gardant les pieds sur terre. Lang sanctionne à 6m75 c'est notre Jules César. 55-37 à la fin du 3e acte.
Les portelois jettent leurs dernières forces dans la bataille en tentant de prendre des rebonds. Derrière son loup, le trio arbitral fait ce qui lui plaît, lui plaît et multiplie les coups de sifflet contre les verts. Le Portel revient à 14 points. Wojciechowski en mettant de loin redonne même espoir aux siens en se rapprochant à 12 points. Oui mais aujourd'hui tout est permis et Jakovics casse la dynamique adverse avec un superbe tir à 3 points puis un magnifique crossover. Spencer finit de climatiser le chaudron avec un gros dunk. 64-48 à la 36e minute. Harper régale encore du parking. Nicolas Lang nous fait sa spéciale avec trois lancers, aujourd'hui, aujourd'hui tout est permis. Harper décale parfaitement Invernizzi lancé plein axe. On entend les supporters limougeauds en tribune, c'est terrible pour nos amis de la Côte d'Opale ! Le CSP s'impose finalement 73-59.

Un magnifique bal plutôt qu'un carnaval


Traditionnellement ce déplacement au Portel se solde par une désillusion en étant systématiquement la pauvre Cendrillon d'un soir. Mais aujourd'hui malgré l'absence de CJ Massingburg tout était permis. Enfin surtout parce que la défense sauce transalpine a été une nouvelle fois intraitable. Si cette équipe continue de proposer de telles prestations défensives, au lieu de faire la Compagnie Créole, nul doute que nous ne pourrons pas nous arrêter de danser, de danser, danser, danser, danser et pas besoin de balle masquée !

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