Gerry BLAKES en renfort
Lundi, le CSP a dévoilé le nom de sa deuxième recrue estivale : Gerry BLAKES. Arrière combo américain de 27 ans, il évoluait à Cholet la saison dernière et boucle le recrutement des extérieurs. En attendant un dernier intérieur étranger, découvrons le profil de ce nouveau joueur.
Un doublon de Harper ?
De prime abord, les deux joueurs font la même taille et évoluent sur les mêmes postes. Peut-être un peu moins porté sur la mène, BLAKES est en revanche capable de prendre ses responsabilités au scoring. Sans parler d'une machine à stats à la Holston, ce jeune combo a lui aussi fait son sillon en Europe (Chypre, Suède, Italie, Allemagne et France) en partant de championnats "modestes" pour accéder progressivement aux coupes d'Europe (BCL / EuroCup). Un parcours de forçat surtout quand on sait qu'avant d'évoluer pour Arizona State en NCAA, il est passé par le JuCo (on vous recommande une nouvelle fois la télé-réalité LAST CHANCE U - Basketball sur Netflix pour vous faire une idée de ces différents championnats universitaires américains).
Une bonne impression à Cholet
En une dizaine de matches dans les Mauges (et avec le contexte tendu avec l'édile local qui a soufflé sur les braises d'une saison compliquée) Gerry a affiché des moyennes correctes (10,5pts 3,5rbds 1,4pds en une vingtaine de minutes). Il a surtout suscité l'enthousiasme des observateurs locaux qui ont régulièrement souligné son dynamisme (nous on avait appelé ça un style "un peu playground" face à Limoges) et son apport lorsqu'il n'était pas blessé.
Des blessures à répétition
Touché à la main en Allemagne en 2019-20 il fut écarté des parquets deux longs mois. A Cholet, une béquille lui a valu une compression du nerf sciatique poplité externe qui l'a privé de terrain du 1er février au 20 avril. Visiblement impatient de revenir, il est à souligner qu'à chaque fois il s'est montré exemplaire dans le collectif ne ménageant pas ses encouragements depuis le banc en civil. Espérons que 2022 soit la saison de la sérénité médicale pour lui.
Cohérence du recrutement
Avec cette photocopie (en plus jeune) de Harper, on constate que le CSP misera l'an prochain sur une mène dédiée 100% française (Beyhurst/Crusol). Les meneurs de formation seront bien entendu épaulés/lancés par les deux arrières US mais il est curieux de ne pas s'attacher les services d'un petit meneur scoreur comme les Etats-Unis en produisent des quantités astronomiques derrière chaque Burger King !
La bonne nouvelle réside plus dans le fait de parvenir à signer des joueurs expérimentés en Coupe d'Europe et pas seulement des rookies ou des vétérans cramés. Le CSP n'aura qu'un seul match à disputer par semaine... un effectif moins riche se justifie tout en laissant des marges de manoeuvre pour ajuster en cours de saison si certains postes s'avèrent décevants... L'expérience de l'an passé nous prouve toutefois que malgré des bonnes pioches, la mayonnaise nécessite bien des éléments pour monter.
On ne va pas vous mentir : pour nous, un combo US honnête ok. Deux... ?! On demande à voir. L'utilisation que fera coach Cancellieri de ses ouailles sera pour beaucoup dans la réussite d'une saison où les nouveaux riches vont rapidement combler les places du TOP8. Derrière les monstres ASVEL et Monaco, Dijon voudra poursuivre sur sa lancée, Legname voudra emmener Bourg aussi haut que la JDA, Boulogne qui piaffe d'annonce Collet aura des prétentions tout comme le Paris Basketball d'Amara SY porté par ses investisseurs américains... tout comme Pau qui devrait disposer de moyens tout autres que ces dernières années. Ajoutez à l'équation Orléans qui intégrera son aréna et Strasbourg qui voudra confirmer sa jolie saison... On vous laisse faire les comptes... Le CSP devra forcément faire sa place parmi ces gros poissons pour espérer retrouver la scène continentale.
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Demonte HARPER à l'arrière
News
# 92 - CSP70
13/08 - 15h57
#91
C'est bien de remettre l'église au centre du village.
Bonne après-midi à toi.