Charleville-Mézières : Le CSP chez un champion de France !

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Charleville-Mézières est une commune française située dans le département des Ardennes et la région Champagne-Ardenne. Charleville-Mézières est traversée par la Meuse, qui forme une multitude de méandres séparant Charleville de Mézières. Champion de France en 1958 et 1960, elle a été 1/4 de finaliste de la coupe d'europe en 1959... Quoi "stop !" ? Ça ne vous fait pas peur ? Ok alors faisons un retour vers le futur soit en Octobre 2009 et là ...

Allez, ré-essayons de nous faire peur

Charleville, ce n'est pas la porte à coté de Limoges et un long déplacement a toujours tendance à couper les jambes. En plus, c'est une équipe qui a énormément (trop ?) recruté : 8 nouveaux joueurs sur les 9 à entrer en jeu (bon, ok c'est pas une assurance tout risque en début de saison et le coach Nikola Antic a un sacré travail).

Ensuite, Charleville possède la 4ème attaque (le CSP est 10ème) de notre championnat et la 6ème équipe la plus collective (le CSP est 16ème).

Enfin Charleville possède deux joueurs parmi les 20 meilleurs marqueurs du championnat.

Voilà voilà ... Pour être honnête, Charleville n'est pas un foudre de guerre de la pro B mais c'est une équipe qui se bat avec ses armes et possède surtout un mental à toute épreuve ce qui fait de leur salle, 1200 places seulement, un traquenard pour les adversaires (le CSP y était tombé l'an dernier de 5 points et s'était imposé difficilement à domicile 64-62.

Seulement voilà, quand on ambitionne de retrouver la pro A, Charleville doit être respectée mais on doit y aller en guerrier pour repartir avec la victoire.

Donc, comme il n'y a pas grand chose à dire sur cette équipe de Charleville, nous allons faire rapidement un tour des joueurs :

La mène est partagée par deux français : le jeune Benoit Mangin en provenance de Nantes et Benjamin Thomas en provenance de Saint Vallier (et bien oui, tous les joueurs arrivent cette année donc il faut bien mentionner leurs "origines") . Le premier tourne à 3 points et 3 passes pour 3 d'éval en moins de 20' de jeu alors que le second tourne à 10 points et 2 passes en plus de 20 minutes de jeu pour 8 d'éval. C'est dans leurs standards de l'an dernier. Autant dire que si notre "italien" Brent Darby ne se balade pas sur ce match (en gros, s'il n'est pas capable de bien distribuer le jeu) et si notre mène est défaillante, et bien que dire : pour être poli et gentil, on pourra lui offrir un séjour de 10 mois en Italie pour retrouver l'air du pays !

Aux postes 2 et 3, c'est déjà un peu plus solide. On retrouve le rescapé de l'an dernier Chris Davis (20 points, 18 d'éval cette saison), le clutch player de cette équipe et son guerrier.

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Mais il n'est pas seul car un ancien de Bourg (5 derniers matches de l'an dernier), Pele Paelay l'a rejoint. Et par rapport à son passage express à la JL, il a sérieusement haussé ses stats puisqu'il tourne à 18 d'éval en 30 minutes en étant au four et au moulin (14pts, 8 rbds, 4 pds, 3 interceptions). Bref, du sérieux sur les ailes.

Ces 2 joueurs sont secondés par un ancien espoir de l'ASVEL, Kevin Joss-Rauze qui n'arrive pas à confirmer puisqu'il n'a que 1 d'évaluation en 14 minutes sur le parquet.
Donc là aussi, la comparaison avec les ailiers du CSP est fatale à Charleville avec Mohammed, Souchu et Desroses... et Renaux.

Enfin à l'intérieur, au poste 5, un globe trotter lituanien de 32 ans, Marius Janisius a posé ses valises dans les Ardennes. Il tourne à 16pts et 6 rbds en 30' de jeu. Il est aidé au poste 4 par un ancien de Nancy (ok ok il n'y a jamais fait de miracle) et en provenance du Benetton ... de Fribourg (Suisse) DJ Harrison qui cumule ses 12 pts et 6 rbds en plus de 25 minutes. Rien de très impressionnant (y-compris au niveau de la taille où ça culmine à 2m03).
Kevin Corre assure une rotation correcte avec ses 10 points en 20 minutes alors que Vincent Mendy essaie désespérément de marquer un point cette saison (0/5 aux tirs en 3 matches).
La comparaison est donc toujours en faveur du CSP. Sachant que Charleville est une des équipes les plus maladroites aux lancers ( moins de 60% de réussite) et une des équipes qui perd le plus de balles, n'en jetez plus, la coupe est pleine !

En résumé, au niveau valeur pure, il n'y a même pas l'ombre d'une photo. Au niveau collectif, là aussi, ça ne doit pas faire un pli vu que l'effectif est nouveau à 90%. En clair, pour le CSP tout autre résultat qu'une victoire serait à la limite de la faute professionnelle sachant que le seul traquenard est la salle et que les deux seules difficultés sont le déplacement (le chauffeur va gérer) et le respect de l'adversaire encore une fois.

Allez le CSP !

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