Cata.Stro.Phique

Illustration
Nouvelle déroute pour le CSP qui aura une nouvelle fois abandonné tout espoir de victoire dans un QT3 létal... Nanterre, également auteur d'un début de saison compliqué, a profité de l'aubaine pour se faire plaisir devant son public. Analyse.

C'EST LA CATA (Sady REBBOT - Papa poule Antenne 2 1980)

Quand on sort d'un tel match, d'une telle raclée et qu'on est au fond du trou, pour aller mieux, il faut penser à une madeleine de Proust. Ce soir, j'ai eu cette image en moi : la réplique de cette vieille série, où le protagoniste principal répétait avec ses enfants à longueur d'épisode : c'est la cata.

On peut aussi se souvenir des trois frères, "c'est la cata, c'est la cata, c'est la catastrophe" car il n'y a pas eu de 'mi mi, de ra ra ; de miracle'.

Je croyais que les tragédies se jouaient en face aux Amandiers. Ce soir, le drame s'est déroulé dans la salle Maurice Thorez.

le match

Il y a eu un match (pas très bon d'ailleurs) jusqu'au début du 3ème quart-temps. Et puis, patatras le CSP s'est écroulé comme d'hab.
Il faut dire la vérité. Les deux premiers quart-temps ont permis au CSP de rester à hauteur de Nanterre mais en aucun moment cette équipe n'a cru et nous a fait penser qu'elle pouvait prendre le large et encore moins l'emporter.
Elle a décroché au 3ème quart-temps pour finir en caleçon au 4ème.
A Marcel Cerdan face à Levallois, j'avais vu du jeu. Ce soir, nada.

ON A AIME

Brown n'a pas été mauvais dans ce contexte

La salle de Nanterre, et voir des supporters heureux

Voir Beyhurst se démener

ON N'A PAS AIME

TOUT LE RESTE Le niveau de basket pratiqué par les deux équipes était plutôt médiocre sur le plan technique, voire insipide par le CSP à compter du 3ème quart-temps. Nanterre a élevé son niveau de jeu en même temps que celui du CSP plongeait.

DIAGNE : qu'a t-il donc fait pour avoir aussi peu de temps de jeu? Quand il est rentré, il m'a fait une (rapide) bonne impression.

Les lancers francs laissés en route - 50 % (on a les noms) ;

JULBE : ça va être la curée. Mais bon, il n(y a pas grand chose à sauver de son coaching.

QUOI FAIRE ?

Charlélie Couture n'avait pas la réponse.

Il va falloir pourtant en trouver tout en gardant la tête froide. Des questions se posent effectivement :
- sur le coaching, oui quand même ;
- et son corollaire, la sous utilisation de pivots ;
- sur le rendement que va avoir la traction arrière en l'absence du meneur titulaire, de Sanford même si l'arrivée de Beyhurst constitue une bonne nouvelle ;
- la confiance qui s'est fait la malle.

Il faut éviter les oukazes, mais il est nécessaire de solutionner une équation à plusieurs inconnues.

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