Attention à la marche !

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En s'imposant face au Paris-Levallois samedi, Limoges a fait un grand pas vers la qualification. Si rien n'est encore acquis, la confiance engrangée et l'engouement suscité sont des signes positifs que les hommes d'Eric GIRARD doivent à présent transformer en énergie afin de faire plier une seconde fois l'équipe qui a dominé la ProB cette saison. Les travées de Beaublanc vibreront sans doute comme aux plus grandes heures. Petit tour d'horizon des données entourant cette demi-finale retour, dernière marche -au combien glissante- avant Bercy.

La salle :
On en a l'habitude, Beaublanc sera le 6e homme et nul doute que les 5500 places trouveront preneur pour ce qui sera la dernière levée à domicile quoi qu'il advienne. Les Elliot, JB-Adolphe, Karangwa ou autre Wyatte vont découvrir ce que c'est un parquet qui vibre ! On peut également faire confiance aux Phénix et aux Eagles pour mettre le feu chacun de leur côté du palais des sports avec chants et tifos à tous les étages entraînant dans leur sillage toute la cathédrale du basket français.

Les deux équipes :
Limoges
, un groupe survolté qui monte en puissance emmené par un trio US obsédé par le titre. Bradford continue à manger des cailloux au ptit-dèj'et à insuffler la confiance, pour preuve le message qu'il nous a adressé à l'attention des supporters :
"Hi! Thank you! we will get you all to ProA with God blessing, so do not worry"
Mohammed vire monomaniaque sur son Twitter :
"Me and my team got hearts of the biggest Lion ....big f***ing win two more games 2 win it all One Team One Goal" boostant le moral de tous par leurs performances de haute volée et les role-players sortant du banc pour faire le taf à l'image de Passave-Ducteil et Salmon en 1/4, D'Almeida ou encore Mouillard le tout drivé par le Zen-Master français (élégance comprise) M. Eric GIRARD qui semble insuffler à cette équipe les ondes positives qui lui ont manqué toute cette saison. Ainsi déclare-t-il sur FBL : Le but n'est pas d'aller à Bercy, le but est d'y gagner ! Des questions ?

Paris-Levallois, attention à la bête blessée ! Si la pression du public et la défaite à domicile importent moins qu'en Limousin où on a vu des têtes tomber pour moins que ça, c'est plutôt une histoire de fierté. Ces joueurs tiennent à couronner leur saison par un trophée et ce sont tout sauf des manches ! Ils ont prouvé qu'ils pouvaient battre n'importe qui et le CSP devra se méfier de cette belle équipe qui joue bien au basket même amputée de son leader Jimmal BALL. Le manque d'expérience de Jean-Marc DUPRAZ dans le coaching à ce niveau d'enjeu sera peut être favorable au CSP comme semblent l'indiquer les supporters parisiens sur leurs forums mais la méfiance reste de mise.

Les arbitres :
N'oublions pas les hommes en gris. Cette saison la FFBB a une nouvelle fois prouvé que son corps arbitral était majoritairement à la rue, incapable de lire le jeu préférant appliquer aveuglément un règlement parfois flou au détriment du jeu et du spectacle. Les paires d'officiels se sont souvent montrées déséquilibrées et dire que Beaublanc est un environnement déstabilisant pour un arbitre est un doux euphémisme tant on a vu des prises de décisions "surprenantes". Espérons simplement que la fédé ne nommera pas un ou une des mascottes de Beaublanc qui se déplace pour arbitrer trois formations : Limoges, les visiteurs et... le public ! (nul besoin de citer les intéressé(e)s vous les reconnaitrez !).

Un dernier mot (nostalgique) sur l'influence du CSP de la grande époque sur le basket d'aujourd'hui. Les demi-finales des playoffs de ProB montrent à quel point cette grosse machine pèse encore aujourd'hui : sur les quatre équipes engagées, trois ont dans leurs rangs un des acteurs du titre européen de 1993. Fred FORTE est président du CSP, Didier DOBBELS coache la JL Bourg et Jean Marc DUPRAZ (jeune espoir à Athènes) coache aujourd'hui le PL. Ce cSp savait s'entourer et piocher aux meilleurs endroits... il devient urgent de retrouver le haut niveau et de recréer un génération "d'influence" sur le basket français !

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