Ah ça ira, ça ira, ça ira, les banlieusards à la lanterne !

Illustration

Le CSP l'emporte face aux Mets (98-88) dans un match tout d'abord insipide façon huile de ricin puis un peu porté par les talents individuels du CSP et les fulgurances des visiteurs. Analyse.

Le coaching de Dupraz est vraiment insuffisant à ce niveau. Le CSP a été sauvé par ses talents individuels et la faiblesse des banlieusards. Merci qui ? à l'équipe dirigeante (ah, ah) non au directeur sportif Kevin Ansett (bravo Kévin, on pense à toi). Quel gâchis ! Et ces gens là nous parlent d'union sacrée. Quels farceurs !

Victoire logique du CSP (98-88)

Le sold out annoncé par la direction a connu des distortions façon gruyère. A h les coquins !

Un CSP dominé par des Mets entreprenants (45-50)

Un petit CSP mène à la marque (23-18)
Le CSP démarre la rencontre avec Beaufort, McGusty, Lang, Nikolic et Chassang. Le commentateur toujours aussi laudateur avec l'équipe, insistant lourdement sur notre faiblesse en attaque. Oui, mon grand, on le sait. Nikolic ouvre le score (2-0). Beaufort loupe l'immanquable. Frazier réussit son tir primé. Beaufort se rattrape en servant McGusty. Lang en réussite (6-5). Le CSP accroché en ce début de match. McGusty se montre à son avantage 9-8). Nicolas Lang twice au même endroit (11-8). Nikolic royal au rebond met la balle dans le cercle. Toupane porte son équipe. Encore Nikolic ! Chassang in the zone (17-14). Appleby rentre sur le parquet. McGusty inspiré (19-14). Petit match. Toujours Nikolic qui donne un avantage appréciable (23-14).
Le commentateur qui annonce avec satisfaction l'arrivée d'investisseurs. Il commence à m'agacer celui-là. Le CSP domine la rencontre au petit trot.

Un CSP apathique, dominé par des Mets entreprenants (45-50)
Possession les Mets. Premiers marqués par les visiteurs (23-20). Goins dunke (25-20). Twice pour Ugolin (31-22). Basket plus agréable sans atteindre les sommets. Gauzin rèussit un and one (25-31). Goins score. Suite de réussites en attaque des deux côtés (33-29). Temps-mort de Dupraz.sous les airs de "je ne suis pas content". Nous non plus d'ailleurs. Parpuing de Goins. Gauzin fait revenir les siens à moins 1. Beaublanc n'est pas content. Boulogne passe devant. Voilà un temps-mort qui a servi. Les Mets prennent 3 points d'avance et prennent confiance. Le CSP déjoue. Seul le talent de Lang avec un tir primé avec and one nous permet de reprendre l'avantage. Le CSP se fait bouffer au rebond notamment par Nick Ward qui nous marche dessus. Que nous proposes-tu Jean-Marc ? La réussite de Chassang nous permet de prendre deux points d'avance.
Temps-mort de Besson. Quel match ! Non, je déconne. Le CSP ouvre une opération porte ouverte. Le public gronde.
Jean-Marc est tout colère alors il prend un temps-mort. Toujours stoïque sur son banc. Il y a du Marc-Aurèle chez cet homme là. Les Mets prennent cinq points d'avance. Beaublanc siffle Pas d'intensité en défense , ni de rythme en attaque.
Appleby sur une action 100% individuelle réussit un 2 points. Tir de Frazier qui met le CSP dans l'embarras : dominé au rebond ; sans solutions offensives gênés par la zone banlieusarde ; une défense en retard ; un coaching défaillant. Tout va bien. Appleby joue avec un masque qu'il enlèvera par la suite.

Limoges s'impose logiquement

Réveil limougeaud (76-64)
Possession CSP. Ouverture du score par les locaux. Le commentateur se désintéresse du match (pourquoi pas) en évoquant les rendez-vous de la chaîne. Ouais. Faute sur Lang. Nikolic et McGusty permettent au CSP de passer devant (52-50). Appleby rentre sur le parquet. Nikolic donne 3 points d'avance (54-51). Faute offensive sifflée à Ward. Lang donne 6 points d'avance aux siens (57-51).
Temps-mort de Besson. Faute d'Appleby. Panier de Frazier. Bingo pour Lang (59-53). Faute sur Chassang (61-53). Du mieux chez les cerclistes. Nouvelle faute offensive sifflée à Ward. "C'est dommage" dixit le commentateur. Peut-être sauf que le gars enfonce son adversaire. Nikolic donne 10 points d'avance (63-53) à 4 minutes de la fin du troisième quart-temps. Ward aux lancers-francs pas inspiré du tout. Beaufort pénètre (+12). Ward aux lancers-francs (1:2). Beau duo Udanho-Chassang. Nikolic maintient l'écart (70-53). Toupane réussit un beau and one (70-61). Udanho redonne 11 points d'avance (74-63).
Les visiteurs s'accrochent. Toujours Udanho qui permet au CSP de mener de 12 points.

Victoire assurée mais poussive en fin de match (98-88)
Possession des Mets. Nenadic à trois points twice (82-64). Perte de balle du CSP. Toujours Nenadic (84-64). Les Mets déjouent. Faute sur Ugolin. Du mieux. Nenadic met fin à un petit retour des visiteurs. Le CSP mène (85-69). Garbage time. Nenadic déjoue sur deux actions consécutives et demande à sortir du parquet. Fin de cette belle série.
Udanho redonne de l'air (89-69). Temps-mort banlieusard. Toujours plus 20 (91-71). Les dernières minutes sont à l'avantage du CSP. McGusty fait un bon match (94-73). Retour timide des Mets ( 84-77). Faute sur Nikolic. Les Mets grâce à Toupane reviennent à moins 15 (95-80).
Le CSP déjoue en toute fin de partie. Gauzin est aux lancers-francs (96-85). Le CSP na plus que huit points d'avance. McGusty réussit le dernier panier (98-88).
Une victoire indiscutable même si le CSP nous a fait peur au deuxième quart-temps avant de s'imposer avec une toute fin de match sans souffle

Où en sommes-nous (sportivement) ?

L'équipe tient la route. Elle dispose de belles individualités. Nenadic a eu son moment de folie pour son retour même si son individualisme exacerbé l'a conduit à court de forme à tomber dans ses travers. Nikolic as usual a été excellent. Il a longtemps porté son équipe. McGusty amontré tout son talent bien aidé par Lang, qui ont réalisé un bon match. Beaufort m'a plu. Belle conduite de balle et belle lecture du jeu.
Les intérieurs ont montré de belles choses tant Chassang qu'Udanoh et Goins en attaque (marque et passes décisives) même si le CSP a subi les foudres de Nick Ward.

Alors, qu'en penser ? Que nos gars se débrouillent seuls et que Dupraz est bien limité dans son coaching. Il prend deux temps-mort en deuxième quart-temps et ne trouve aucune solution à la fin de ceux-ci. Soit il n'est pas écouté ; soit il ne dit rien. Certainement, un peu des deux, mon capitaine.
Quand on pense que la préparation de la prochaine saison est notamment de son fait, nous ne pouvons qu'être apeurés. Renforcé par le capital confiance donné par la famiglia.
P.....!
Bonne et mauvaise nouvelles du soir : défaite de Blois et victoire de Roanne. Le maintien se jouera jusqu'au bout.

Un comportement navrant

Pendant que les joueurs faisaient le taf., la direction se distinguait par l'absence de la patronne. De mieux en mieux, elle qui partait deux minutes avant la fin du match, se dispense désormais de venir. Qui a rédigé le mot d'excuse ? Elle a quand même eu droit à un moment de gloire où les supporters ont chanté "Mais elle est où, mais elle est où Céline Forte ?" Effectivement, belle question.
Enfin, le Président (oui, le monsieur avec ses polos bien mis) a battu la mesure en répondant aux "direction démission" des ultras. Ce n'est pas l'attitude d'un Président. Navrant, trois fois navrant.
Vous imaginez l'immense Xavier Popelier battre la mesure en se moquant des supporters ?! Ces gens là nous font HONTE.

Pour un Paris gagnant ?

Le déplacement dans la capitale s'annonce difficile face à ce qui est considéré aujourd'hui comme la deuxième armada du championnat.
L'occasion de se produire dans ce bel écrin parisien situé dans un quartier largement moins côté. Beaublanc.com y sera.
La rencontre y sera tout aussi déséquilibrée que ce soir et malheureusement le CSP sera la victime expiatoire de la rencontre . En attendant le match à Paris, tout se passe dans l'arrière cuisine du club où l'équipe actuelle ne pense qu'à sa survie. Son avenir compte plus que celui du club.
Ah oui, mesdames, messieurs, un peu de tenue tout de même.

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