62-70, il s'en est fallu d'un Rhin !

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Beaublanc était plein comme un œuf pour la première réception de la saison 2012-2013. Alors que Strasbourg aurait pu être une première victime légitime, c'est finalement la SIG qui rentre avec la victoire en poche, la faute à un money time raté des Limougeauds... Retour sur cette première déception.

De retour à Beaublanc !

La soirée a fort bien commencé, avec la montée d'un nouveau fanion dans le Palais des Sports. Le Trophée des Champions prend donc place pour la première fois en terre limousine, faisant clairement monter l'ambiance dans des travées archi-remplies.

Quelques observations de début de saison, avec d'une part un premier aperçu des travées paires en version Ultras Green. Il faudra certainement quelques matchs pour que la synchro se fasse avec les Eagles à l'opposé de Beaublanc. S'il est intéressant d'entendre les deux camps se répondre, on se passerait bien en revanche des chants lancés au milieu des refrains entonnés en face.
D'autre part, plus près du terrain, on appréciera les nouveaux tableaux d'affichage, plus modernes et plus complets (l'affichage du nombre de points de chaque joueur, c'est sympa !) et les nouvelles horloges des 24 secondes à 4 faces.

Un avenir radieux..?

Pour en venir au match, l'observation générale concerne le bon niveau de jeu affiché pendant les ¾ du match. Les joueurs de Panagiotis Giannakis ont, pendant tout le match, cherché la meilleure situation de shoot sans jamais ou presque précipiter les choses. Voilà qui augure de belles choses pour la suite de la saison. On sent plus que jamais que le travail fourni à l'entraînement va porter ses fruits dans les mois à venir.

Un match à la portée du CSP

Le premier quart-temps a laissé une impression : ce match est à la portée d'un CSP qu'on sent capable d'accélérer à tout moment ! Si les Limougeauds n'ont pas encore mis le pied au plancher, les 10 premières minutes leur ont permis de reprendre leurs marques petit à petit, pour finir à deux petites longueurs des Strasbourgeois (16-18).
Le 2e quart est tout aussi équilibré mais finit par tourner à l'avantage des locaux qui commencent à se montrer plus incisifs, avec un Nobel Boungou-Colo qui enfile même son costume de MVP surprise ce soir (18 points, 9 rebonds, 21 d'éval).
Le CSP parvient alors à coiffer Strasbourg sur le fil de la mi-temps, mais le score reste des plus serrés (39-37). Personne ne parvient à prendre un avantage suffisamment conséquent pour espérer passer une fin de match tranquille.

Cette tendance se confirmera d'ailleurs dans le 3e quart-temps, ou les deux grosses défenses prennent le pas sur les offensives portées de part et d'autre. Tout le monde se casse un peu les dents avant d'atteindre le cercle, et l'apport d'Opa Evtimov, toujours pas prêt à en découdre en ProA, commence à manquer dans la peinture. Giannakis essaie d'ailleurs de relancer Sambou Traore dans le grand bain, mais ses 7 minutes resteront 7 minutes de reprise, et de retour de blessure. Auteur d'un 0/3 au shoot et d'un seul petit rebond, notre guerrier des raquettes a besoin d'un peu de temps pour retrouver son meilleur niveau.

Gloups ! un match, c'est 4 quart-temps !

Dans la dernière partie de ce match, le CSP... se noie complètement ! La SIG de Vincent Collet a pleinement profité de l'opération portes ouvertes offerte par ce qu'il restait des cerclistes émoussés qui n'y arrivent plus offensivement.
Au final, Strasbourg se contentera de gérer sa fin de match en profitant de bêtes erreurs limougeaudes qui coûtent très très cher à ce niveau... Les derniers temps morts demandés par le stratège grec n'y feront rien, la réussite n'étant plus au rendez-vous. Le match se terminera sur le score de 62 à 70, sous les applaudissements de Beaublanc malgré la défaite. La preuve que le public a bien compris l'appel à la patience... et se doute que la mayonnaise allait bientôt prendre !

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