LES ENFERS à GENTILLY

Le CSP a raté son match dans les grandes largeurs (85-117).
Rien à sauver. Tout le monde a coulé. Seul Lang, un peu Ware et Franklin à moins 30 ont montré un peu quelque chose.
Un ratage complet : pas de défense, un rebond défaillant, un troisième quart-temps d'une pauvreté abyssale. Le dernier quart-temps fut une traversée du styx. Il ne manquait qu'Hadès et Perséphone.
Analyse.

Après une défaite non encore digérée, le CSP se déplaçait dans l'est pour affronter le SLUC. La qualité du jeu pratiquée à Maurice Thorez nous incite à l'optimisme même si l'équipe se présente toujours sans Guisse et Tanner. Avec un Jovanovic qui sera certainement plus fringant.

Le crash (85-117)

Les chiffes parlent d'eux-même. Le CSP a perdu les 4 quart-temps.
Deux phases : une première période où le CSP est dominé avec des cadres déjà diminués soit physiquement, soit par les fautes. 3 fautes sifflées à une parti d'entre eux ;

une deuxième caractérisée par un abandon complet du combat avec Mason et Stegar qui sortent pour 5 fautes et les autres cadres à 4ou 3 fautes. L'équipe s'est déitée en deuxième période. Pas de réaction d'orgueil. On a tous souffert, eux les premiers.

1 QT : LE CSP amorphe (24 -31)

Limoges démarre avec Mason, Stergar,Lang, Invernizi et Ware.
Le CSP est laxiste en défense, leur laissant soir des tirs ouverts, soit une facilité dans le jeu en transition. L'attaque limougeaude se résume essentiellement à la réussite de Lang.
Et puis surtout, pas de rebonds limougeauds alors que les locaux excellent dans ce secteur de jeu.

2 QT : le CSP ridicule (46-62)

Offensivement : seuls Lang surtout et Ware ont assuré la marque. La défense fut catastrophique, inexistante. Le CSP fut en retard, ce qui explique que des joueurs furent rapidement à 3 fautes.[/b]

3 QT : Le CSP touche le fond (60-91)

Ce quart-temps est quelque chose de rare. Les fautes sifflées se traduisant par un etour sur le banc de nos joueurs.Le premier fut Mason sorti pour cinq fautes. Les autres ot sivi dont une disqualifiante.
Un chiffre : 14 points marqués pour 29 concédés. Là, il n'y eu plus de narratif possible. J'ai rarement vu un tel délitement en une période. Peut-être la rencontre à Coubertin, en décembre 12013, l'année du titre 2014, où le CSP s'incline 32 points je crois. Bon, c'était Paris quand même.

4 QT : Les enfers (85-117)

Hades est enfin en face de nous. Rien à dire sur cette fin de rencontre. Franklin trouve la mire pour un match qui s'était arrêté bien avant ce dernier quart-temps. Je regardais le chronomètre. Cronos n'était pas avec nous le salaud.

Le CSP a pris le styx

Deux matchs à l'extérieur, deux défaites. Après, la match vu contre Nanterre a montré le visage d'un CSP, séduisant avec un arbitrage qui a fait basculer la rencontre en fin de rencontre.

Alors que hier soir, l'arbitrage tout aussi contestable et impactant (le troisième quart-temps fut une hécatombe), n'explique en rien cette incapacité à réagir dans un premier temps, puis à simplement pouvoir jouer. Avec Monaco ou Paris hier soir en face même avec le bout du banc, c'était moins cinquante.

Pour résumer :
- une première période où le CSP a été dominé des deux côtés du parquet. Il est possible de le juger là-dessus. Iil y a du boulot pour la suite de la saison; après ce qu'on a vu hier soir ;

- une deuxième période où le CSP a disparu.
Ce ghosting a été réalisé avec l'aide des arbitres qui ont sifflé tant et tant que les cerclistes ont terminé la rencontre comme ils ont pu. A la mi-temps, quatre joueurs avaient 3 fautes. Après, à partir du eoù le CSP est en réaction et que l'intensité est du côté des locaux, les hommes en gris ont sifflé et sifflé contre et la note finale n'est pas cher payé. -

Un collectif qui a éclaté:

Défensivement, à l'exception de Lewis qui a défendu, le replis défensif en première période avec un jeu de transition en face nous a transpercé.Coach Dario, après avoir accusé le coup dimanche matin, va repartir au combat.

Le CSP a pris une rouste au rebond (21-48). Concernant les solutions offensives, bb. com n'est pas inquiet là-dessus. En revanche, les solutions au rebond avec Guisse absent trois semaines, Lewis, isolé dans le combat, Ware sur une jambe, Jovanovic emprunté vont nécessiter beaucoup de réflexion d'abord avec le directeur sportif ; de l'invention et du travail avec ses assistants et ses joueurs. Il faut revenir à un rapport avec les adversaires plus équilibré.

L'infirmerie bien garnie
Guisse et son abattage défensif, homme à tout faire et de confiance de coach Dario est out 3semaines. Aïe !

Retour bientôt de Shawn Tanner. Oui, excellente nouvelle. Oui, je sais que des4atrabilaires notoires le dézinguent déjà sans l'avoir vu jouer, en disant qu'il n'a qu'une palette offensive. Admettons. Nicolas Lang ne va pas rester sur le parquet 30 -35 minutes pour assurer la marque en tant qu'extérieur.

Vincent Amsellem n'est pas revenu sur le parquet hier soir. Croisons les doigts pour'il n'ait rien. Il est indispensable à l'équipe. Stergar peut assurer l'intérim par séquences. Dans intérim par séquences, il y a intérim et séquences. Tout est dit.

Ware a joué lui aussi sur un jambe. Pff !

ALORS, RASSURANT TOUT çA

Pas trop.
Nuançons quand même. Notre amour propre en a pris un sacré coup, c'est sûr. La défaite allait être consommée pas de souci là dessus.
Sauf que sans les sorties intempestives pour fautes dont la disqualifiante de Stergar, celle d'Amsellem qui est resté sur le banc jusqu'à la fin, et Ware sur une guibole, un état d'esprit qui se fait la malle en deuxième mi-temps, la déroute aurait pu être évitée.

Attendons et voyons la suite déjà contre Saint-Quentin samedi prochain. Le CSP a besoin de tous ses amoureux et non pas de ses amants ou maitresses d'un soir.

Beaublanc reçoit Saint-Quentin

Cette rencontre présente toutes les caractéristiques de la rencontre piège face à une équipe de Saint-Quentin qui s'est reprise hier soir. Le CSP vu ce soir fait peur. La vérité de hier soir ne sera certainement pas celle du week-end prochain.
A beaublanc.com, on veut y croire !
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