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En 2000 ils ont ri lorsque nous sommes descendus en ProB malgré notre triplé, en 2004 ils nous ont pissé dessus lors du dépôt de bilan et du purgatoire en NM1. Leur petit(r)ou lâchait des "c'est sympa la ProB ?" en venant coacher les cadets... Aujourd'hui ils sont au bord du gouffre sportif, de l'abysse financier bientôt lâchés par leur prési/sponsor opportuniste et baskétix... Et bien savourons la déchéance de ceux qui nous ont pris de haut avec leurs tokens et qui ont profité de notre absence pour se bâtir un palmarès (national). Si certains pleureront le Clasico, pas nous ! Qu'ils aillent pourrir à leur place eux et leurs dirigeants véreux qui ont noyauté le basket français depuis des décennies : au fin fond des championnats amateurs d'où ils n'auraient jamais dû émerger. #BEATpau

Une présence volée

Derniers. Rien qu'à vous, je vais donner sa note : zéro, le zéro de la honte ! Le zéro de la défaite. Lanternes rouges. Après avoir vendu leur âme et craqué leur PEL pour des tokens bidons vendus par des américains liar-liar, ils ont magouillé pour rester en Elite (au grand dam d'Orléans) malgré une dette colossale qui s'est avérée quasi triplée une fois la saison lancée (oh surprise !). Le nouveau messie, dégoté par les frères Darnauzan (les cocus de la blague) qui a voulu être calife à la place des frangins califes, a d'ores et déjà annoncé qu'il ne suivrait pas le club en cas de descente. Au delà de l'humiliation sportive, c'est donc le dépôt de bilan qui attend les glands béarniais et si "SNCF will survive" il sera bien difficile de revoir les palois en LNB à moyen terme. En coulisse, le club a d'ailleurs entamé un rapprochement avec Pau-Nord-Est le club formateur de Bayrou-City.

Des renforts vains

Pau-Lacq-Orthez est SEUL DERNIER de Betclic Elite. Bartecheky (qui cherche du boulot) a longtemps pleuré pour obtenir des renforts. Les règles financières ont une nouvelle fois été froissées (à la barbe des créanciers) pour lui fournir des joueurs. CJ Williams et dernièrement Darel Poirier sont venus prêter main forte à Michael Stockton et Giovan Oniangue.

Un calvaire final

Mais rien n'y fait. Quand ce ne sont pas les blessures qui handicapent les palois, ce sont les rotations qui ne fonctionnent pas. La colère gronde parmi les 8 peones encore motivés pour s'infliger les rencontres de leur machine à perdre. Le coaching est critiqué, les performances des présents, les temps de jeu des absents... Rien ne va. Et si on ajoute les défaites dans les "matches de la muerte" (contre des concurrents directs à la descente, avec une mention spéciale à Nanterre et Bibbins qui s'est vengé tout seul de ses impayés) il est difficile de ne pas sourire en regardant le calendrier qui attend les voisins de Lourdes dans leur chemin de croix :
- @Limoges (9ème qui revient en forme)
- Bourg (7ème)
- Monaco (1er)
- @Gravelines (10ème)
- ASVEL (5ème)
- @Dijon (4ème)
- Nancy (15ème concurrent direct)
- @Strasbourg (11ème)
- Cholet (3ème)

Alors certes, le basket n'est pas une science exacte mais plutôt un exercice de dynamiques... et celle des lents béarnais comparée à celles des pensionnaires de la liste ci-dessus n'inspire absolument rien de bon pour les habitants du 64. Et tant mieux.

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