Frédéric Forte : "Mulhouse va nous attendre pour faire la fête"

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A la fin du match de samedi dernier contre Evreux, Mikaël Vaillant de RTF a pu recueillir les impressions de Frédéric Forte et du coach d'Evreux Pascal Thibaud.

Frédéric Forte : C'est le premier match difficile que l'on gagne. Donc ça c'est quand même le gros point positif. Le deuxième enseignement, si quelqu'un en doutait encore, c'est que, quoi qu'il arrive, on n'aura aucun match facile cette saison. Le corps arbitral, on ne peut pas dire qu'ils vont souvent nous faciliter la tâche. Quand on voit comment ils ont sifflé ce soir, on peut deviner à quoi on doit s'attendre à l'extérieur. Mais bon c'est très bien, au moins s'il y avait encore un mec qui avait des doutes , aujourd'hui on le sait. Mais bon à Mulhouse, il faut qu'on y aille pour être suffisamment dur et fort pour passer ce cap. Comme à Quimper ou à Boulazac, si on prend plus de 75 points, on ne peut pas gagner un match, avec l'équipe que l'on a, on ne peut pas gagner un match. Donc à Mulhouse on sait qu'il va falloir jouer sur un petit score, le plus petit possible. Il faut qu'on règle encore notre problème de rebond et puis on commencera à pouvoir jouer . Mais maintenant le mot d'ordre c'est "à Mulhouse notre saison va commencer". Il faut que notre saison commence à Mulhouse.
Mais ça ne va pas être facile du tout puisque on a vu qu'ils ont perdu à Evreux la semaine dernière de 4 ou 6 points. Et là, ils ont gagné hier chez eux. Donc je peux vous dire qu'ils vont nous attendre pour faire la fête. Mais à la limite, c'est mieux parce que, comme ça, on est prévenu qu'ils sont en forme et que l'on ne va pas jouer contre une équipe entre guillemet qui doute. Là ils sont en forme ils sont en confiance. On ne peut pas se permettre d'y aller la fleur au fusil, de toute façon on n'y serait pas aller. Mais là on est dans l'obligation, si on veut lancer notre saison et si on veut à un moment, dans la saison, être à plus de 50 % de victoire, il faut qu'on revienne de Mulhouse avec la victoire et derrière on a deux matchs à domicile et il faut qu'on enfonce le clou de suite. C'est maintenant qu'il faut qu'on marque les points.

Puis voici l'interview du coach d'Evreux, Pascal Thibaud, très calme et lucide, à la fin du match.

Pascal Thibaud : On n'a jamais été très loin mais, à partir du 2ème quart temps, on a été constamment à 8 10 points. Et je crois que ça a coûté très cher sur l'ensemble du match car dans ce contexte là, venir remonter 10 points, c'est pas facile. Et, je pense qu'il y a, dans un premier temps, le fait d'avoir laisser beaucoup trop de liberté à Bucknor qui nous a coûté cher … qui nous coûte très cher sur le match parce que cet écart là, malheureusement, on s'en rapproche un peu mais on n'arrive jamais à le combler définitivement. Et il nous a manqué globalement défensivement de l'intensité : on s'est fait battre sur trop de duels que ce soit à l'extérieur ou à l'intérieur. Bucknor finit à 24 points, Dubos 18 et Latimore 17, ça d'une part. Et offensivement, il aurait fallu qu'on alterne beaucoup plus notre jeu, à l'instar de Michael Hicks, qu'on soit capable d'alterner le jeu collectif et les prises d'initiatives individuelles. On a manqué beaucoup trop de sérénité sur l'ensemble de ce match là.

RTF : Michael Hicks, en début de rencontre, a été un peu en demi teinte avant de se réveiller en fin de match ; c'est le poumon de cette équipe généralement. Est-ce que ça n'a pas joué sur cet écart ?

Pascal Thibaud : Bien sûr que ça joue si vous voulez. Mais dire que ça a été décisif … non.
Je crois que ce qui a surtout été décisif, c'est l'aspect défensif et après justement la capacité à alterner jeu collectif et jeu individuel. On savait que c'était l'enjeu du match. On n'a pas réussi à le mettre en place.

RTF : Donc pour le match retour, revanche ?

Pascal Thibaud : On va essayer. On va déjà essayer de se relancer de suite au niveau du championnat, un championnat très très relevé, très difficile. Donc ça va déjà être notre premier objectif, samedi prochain à Evreux.

Encore un ENORME merci à Mickaël Vaillant et Illustration.

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