Dijon met en pot le CSP

Illustration

Chez une équipe toujours invaincue à domicile, le CSP a fait comme les visiteurs précédents de la JDA : perdu ! Mais si dans certains déplacements du CSP (Gravelines, Paris, Strasbourg), tout était à jeter, ce ne fut pas le cas ce soir. Analyse ...

Un CSP concerné

Avec un 5 "80% français" pour le CSP (Gomis, Acker, Boungo Colo, Moerman, Petro), le CSP vé développer un jeu très propre, profitant de la grosse maladresse de Dijon (0/4 à 3 points en 4mn) pour prendre 9 points d'avance. Le temps mort haut en couleur de Jean Louis Borg remit la JDA dans le match et les joueurs de Limoges furent surpris de la réaction et se mirent à douter laissant le 5 100% US de Dijon revenir dans le match, égaliser puis passer devant à la fin du 1er quart 17 à 15. L'intensité physique proposée par la JDA fit déjouer complètement le CSP et ce fut un enchainement de passes ratées, de syndromes dit "main de beurre" et oublis en défense.

Mano à Mano

Le second quart fut à l'image du CSP : soit du bon jeu des 2 équipes pendant 2-3mn puis ensuite, de nouveau des tirs forcés par un Jo Gomis un peu fatigué, des passes ratées, des fautes et j'en passe des 2 équipes ce qui nous donna l'occasion de voir une belle bouillie de basket en attaque avec par contre une défense correcte de part et d'autre. Le CSP repris pourtant 4 points d'avance avant la traditionnelle séquence temps mort haut en couleur de Jean Louis Borg qui permit une nouvelle fois à Dijon de reprendre 3 points d'avance à la mi temps 38 – 36.

De l'animation ...

Au retour des vestiaires, le CSP (avec Reynolds à la mène et JK Edwards en pivot) reprit comme il en a l'habitude avec des actions construites et magnifiques et des choix disons douteux. Docteur Jekyll et Mister Hyde le retour sauf que cette fois, c'était sur des séquences et non un match complet. Voulant se mettre au diapason des 2 équipes, ce sont les arbitres qui mirent un peu d'animation. Déjà, depuis le début du match, les arbitres ne laissaient pas passer grand chose aux joueurs en vert (3s de Moerman comme un exemple parmi tant d'autres alors que Prenom et Moss ont, eux, le temps de planter la tente et allumer le barbecue dans la raquette). Mais alors le summum fut atteint sur une faute de JK Edwards pris en sandwich par 2 dijonnais pendant que Dobbins s'envolait pour un rebond/claquette perdu d'avance et retombait sur l'attroupement. Résultat : faute de JK sur Batman Dobbins qui dégoupille légèrement mais suffisamment pour que les arbitres en profitent pour siffler la technique en plus. L'avantage, c'est que pour la 1ère fois de la saison, nous avons pu voir Jean Marc Dupraz hors de lui après les arbitres (c'est pour dire le scandale de l'arbitrage). Après ¾ aux lancers, Dijon commençait à creuser l'écart (48-41). Mais ce soir, l'envie était là et le CSP ne craqua pas et se révolta même en montant encore l'intensité défensive. Du coup, le CSP recollant au score et Borg ne prenant pas de temps mort, ce sont les arbitres qui remirent un peu de l'ordre dans la maison dijonnaise en sifflant des fautes disons minimes côté CSP au plus grand dam de Jean Marc Dupraz toujours plus qu'énervé.
Pourtant le CSP n'était toujours mené que de 3 points à 10 minutes de la fin.

L'intensité !

L'intensité défensive reprit de plus belle. Il allait donc falloir des exploits ou une grosse adresse pour décider du vainqueur. Ce fut finalement l'intensité hors norme de Dijon (beaucoup plus simple à mettre en place quand les arbitres tolèrent des choses d'un côté et pas de l'autre) et des pertes de balles limougeaudes pendant 2mn qui firent craquer le CSP. L'écart était certes petit, 67 à 60 mais suffisant dans ce match très fermé pour que le CSP ne revienne jamais (les erreurs individuelles reprenant le pas sur le jeu collectif et malgré une petite compensation avec une antisportive contre Dijon histoire de dire que ...). Avec le scénario des fautes dans la dernière minute, le score prit un aspect peu flatteur. Le score final : 81 - 69 pour Dijon et la perte du goal average particulier.

Adieu la 1ère place, 1 victoire toujours nécessaire pour les playoffs

A 3 journées de la fin et avec le goal average particulier avec la SIG, le CSP a dit adieu ce soir à la première place. Pourtant ce ne fut pas un non match du CSP. Au contraire, le CSP s'est battu mais a trouvé une équipe de Dijon plus forte, avec plus d'intensité défensive gracieusement autorisé par les arbitres (nous n'avons pourtant pas souvent critiqué l'arbitrage cette saison) et toujours en proie à de courts passages à la mode "jmelajouetoutseul".
Les matchs à la maison (Antibes et Paris) revêtent maintenant une importance énorme pour essayer de terminer dans le haut du tableau car le CSP n'aura pas le goal average contre Strasbourg, Dijon, Paris vu le match aller; Nancy et Chalon).
Mais en restant sur cette intensité, une belle fin de saison reste toujours possible.

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