Un CSP sans voix et sans fond de je !

Illustration

Le CSP s'incline face à Roanne (87-88) après s'être effondré au troisième quart-temps. Trop de pertes en remontées de balles de Jones suite à des prises à deux. Son compère Hawkins est tout aussi horripilant que lui. Pas de fond de sauce en attaque, et face à un haut lieu de la gastronomie ça ne pardonne pas. Que du je, du je.
Analyse.

Enfin, des sauts d'humeur ont été remarqués ce soir.
Oui, je sais, sur un malentendu ça pouvait marcher en fin de match. Mais, jouer à la Jean-Claude Duss au troisième quart-temps ne donne pas la victoire.
Un match à oublier très vite.

Déçus par le résultat et surtout agacés par la prestation vue ce mardi. Sans brûler pour autant nos idoles telles Massimo en mode TJ Parker, Graves fâché avec le chiffre 8, Hawkins atteint du syndrome Thompson, nous voilà avec l'opportunité de passer nos nerfs à vif sur Jean Denis Choulet, adepte chronique du "trash talking et du rentre dedans".
L'emporter aurait fait du bien au moral et à notre compteur point en betlic Elite. Hélas, deux fois hélas on ressort tout aussi frustré que mardi .

Le CSP PERD D'UN CHEVEU TOUT EN DéJOUANT

Match indécis même si le CSP se détache à la mi-temps (38-44)


Mano a mano en début de match avec Desi Rodriguez qui se met en évidence. Les locaux sont dans la partie. Le CSP joue avec rigueur même si Hawkins fait du Hawkins. Schilling nous montre son agressivité en attaque avec un dunk rageur. Mathieu Wojcie sort un gros tir. Les cerclistes mènent de six points à moins de trois minutes de la fin.
Puis premier trou noir de la rencontre, où le CSP se retrouve à un point des locaux à la fin de la première période après avoir concédé un sept zéro (20(21).

Le CSP souffre de nouveau en second période avec un déficit de collectif offensif. même si Hawkins assure la marque. Jones par un tir en jump réduit le score (27-30) tout en étant terriblement agaçant. Il dribble et dribble encore. Puis perd la balle.ça alors ! Devil in mister Jones.
En dépit d'un jeu collectif qui s'est délité, le CSP revient d'abord au score avant de clôturer avec une avance de six points à la mi-temps grâce aux tirs primés de Graves et Jones.

Le CSP coule au troisième quart-temps,revient pour échouer d'un souffle (87-88)

Les cerclistes sombrent au troisième quart-temps, après avoir mené de 10 points (62-73).
Retour des vestiaires. Tutto va bene. Rodriguez est en réussite. Le CSP mène de neuf puis de dix points (53-43) à moins de sept minutes de la fin de cette troisième période.
Puis, shut down. Plus rien. Du déchet, de la décomposition. Le CSP déjoue complétement face aux hommes du toujours aussi atrabilaire Jean-Denys Choulet. Ils reviennent à hauteur, tout en confiance, avant de prendre le large. Les pertes de balles se poursuivent. jones et Hawkins déjouent. Seul Rodriguez surnage. Echange vif entre Yeguete et Massimo. Hawkins montre lui aussi son mécontentement. L'équipe est à cran. Le CSP résiste avant de sombrer. Au buzzer, le CSP revient à moins onze (62-73).

Le CSP se liquéfie en ce début de quatrième quart-temps. et se rate d'un cheveu (87-88)
La défaite se profile. La défense est aux abois. La chorale donne de la voix (81-67). Moody et De Sousa nous font mal. Bryce Jones trouve enfin la mire à plus de trois minutes de la fin (79-85). Lang rate un tir ouvert.
Décidément, rien ne va plus. Maxime Roos est en réussite. Jones toujours en difficulté dans sa remontée de balles avec une prise à deux minutes de la fin. Un espoir de miracle se dessine avec les deux lancers-francs réussis de Wojcie.
La chorale bénéficie d'une faute sifflée sur Rodriguez. Les locaux assurent. Le miracle n'aura pas lieu.
Ce dernier quart-temps fut long, très long même. A trois minutesde la fin du match, les cerclistes reviennent sur les talons des locaux et repassent même devant sans y déceler la moindre maîtrise de leur part.

Pas de rédemption !

Match frustrant. De positif, on peut retenir la belle prestation de nos gaillards au rebond défensif une fois encore ; une détermination à toute épreuve ; la capacité de revenir voire de passer devant en dépit de la fatigue. Un esprit commando inculqué par Massimo à ses flibustiers.

Bon, passons à ce qui fâche. On vit une période plutôt compliquée avec deux défaites qui étaient loin d'être inéluctables. Avec les mêmes constats.
Après les 8 secondes de Jayson Graves, la faiblesse de nos remontées de balles par Jones a été une cause essentielle de la défaite. A remédier en priorité dès ce samedi par un dispositif d'aide adapté.
Nos deux consommateurs de gonfle que sont Jones et Hawkins participent grandement à ces montagnes russes de scoring. Le CSP a sombré puis est revenu, dépendant de la prestation de ses solistes. SI leur talent n'est pas remis en cause, la capacité à travailler dans les systèmes ou avoir un bon discernement pour prendre des tirs plus ouverts se pose. Marre des shoots casse croutes qui ressemblent à du n'importe quoi.

A Massimo de canaliser l'appétence au scoring de nos deux américains et de les encrer dans un collectif non pas corseté mais cohérent avec un collectif qui s'y retrouve.
L'arrivée de Tomas Kyzling peut constituer une antidote à ce festival de prestations individualistes. Les cartes de facto vont être redistribuées.
C'est vrai, nous sommes tous colères, buvons frais et attendons la réaction des hommes de Massimo ce samedi.

DEUX CHIFFRES, DEUX HOMMES POUR UN GASPI

13 pertes de balles dont 6 pour Jones et 7 pour Hawkins.
Samedi, chasse aux gaspis. Beaublanc sera là pour veiller au grain.

Retour sur nos terres

Le retour face à Ludwisburg à Beaublanc est dans toutes les têtes. Auparavant, pas plus tard que samedi, le CSP recevra Bourg-en-Bresse à Beaublanc et le délicieux Petitou, auteur de calembours low cost anti csp dans les années 2000, coach remarqué à Levallois, puis ventriloque de TJ Parker avant de prendre les commandes cette saison des Burgiens.

Rencontre difficile sur le papier et sur le parquet de beaublanc surtout après la prestation du soir. Paradoxalement, l'équipe est capable de s'imposer, d'abord parce qu'elle joue à domicile et qu'elle a les capacités de mieux jouer afin de l'emporter.

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