Comme des quiches en Lorraine : 85-64

Illustration

Le CSP s'est désuni en 2ème mi-temps à Gentilly où Paul HARRIS a pris les effets d'annonce de Boungou-Colo comme Lance Armstrong prenait sa dose de jus de fruits avant un tour de France ! 30pts 11 rbds 40 d'éval... vivement la prochaine "mission défensive" auto-proclamée de Nobel, ça aidera à choisir le MVP de la saison. Analyse d'un désastre.

Premier quart temps : C'est reparti comme au match aller

5 de départ : Gomis Acker Boungo Colo Moerman Zerbo

Coté Nancy, on reste sur ce qui a fonctionné lors du match aller avec Falker au four et au moulin et Harris qui a encore une fois une certaine adresse malgré un Nobel très en jambe en début de match.
Coté CSP, c'est Zerbo qui est servi dessous et qui maintient le CSP à distance en l'absence de Moerman rapidement pénalisé par 2 fautes. Malheureusement, l'adresse du CSP chute avec des actions plus individuelles (avec Green à la place de Gomis) alors que le jeu reste léché coté nancéen.
Le CSP prend un premier éclat et se retrouve déjà à 13 points derrière Nancy après 8mn de jeu et oblige le CSP à prendre un premier temps mort. Le spectre des derniers matchs à l'extérieur (hors Cholet) ressurgit alors que l'envie semble pourtant présente ce soir. Le premier quart temps se termine sur le score de 13 à 25.

Second quart temps : Merci le panneau

5 de départ : Green Reynolds Boungo Colo Edwards Williams
Après 12 secondes de jeu, une faute de Williams, c'est le panneau d'affichage qui fait des siennes. Et ce sera surement le tournant de ce début de match. Car Banks (non non par notre "ami" mais le nancéen) rate ses 2 lancers et derrière Nobel en mode guerrier rattrape un tir raté de Williams (bon, d'un autre coté, il doit savoir où se placer pour récupérer les boulettes de notre "super" pivot) puis sert un nouveau caviar à Edwards aussi guerrier que d'habitude. La suite ? Nancy n'arrive pas à revenir et Limoges (et Green en particulier) leur laisse la tête sous l'eau (un peu comme les français avec les danois dimanche … sauf que les français n'avaient pas laissé les danois prendre 11 buts d'avance). Moerman et Gomis de retour pour faire souffler Edwards et Green continueront le travail dans cet excellent quart temps. Un Nancy sorti du match, une très bonne défense (Williams plongeant pour arracher un ballon) et une bonne sélection de shoot suite à un jeu collectif intéressant : bilan 22 à 2 … oui oui vous avez bien lu ,22 à 2 et donc 35 à 27 pour le CSP

3ème quart temps : Y'a match !

5 de départ : Green, Acker, Boungo Colo, Moerman, Edwards
Bon alors soyons clair, j'aurai bien aimé être une petite souris et avoir suivi la mi temps de coach Weisz mais avec des protections auditives car Nancy est revenu en mode "mort de faim". Et comme le CSP essaye de rester sur leur envie du soir, le match monte en intensité et Nobel avait prévenu, dans ce genre de cas, il serait là et il est là (10 points et 7 rebonds en 15 minutes). Mais le CSP retombe doucement dans ses travers avec des choix individuels douteux, un Hack-a-Williams, un Williams qui commet sa 3ème et 4ème en 10s et forcément, ca se paye et Nancy revient à 47 à 46. C'est le moment que choisi Jean Marc Dupraz pour leur rappeler d'être un peu plus agressif et d'être dans le match. Mais rien ne change et le quart temps se termine sur le score de 52 à 57 pour Nancy. On se régale par avance de ces 10 dernières minutes si on est un amateur de basket. Ca joue dur, on voit des belles choses (et d'autres moins belles mais vu l'intensité du match, c'est logique).

4ème quart temps : bon ben, y'a plus de match !

5 de départ : Green, Acker, Reynolds, Moerman, Edwards
L'intensité ne retombe pas des 2 côtés et Acker décide de se faire remarquer à la 33ème minute de jeu. Oui car depuis le début, il avait traversé le match comme un zombie, avec 2-3 bonnes passes et … des mauvais choix. Mais là, alors que le CSP était revenu à 3 points de Nancy, il décide de faire une faute "intelligente" du genre clé de bras par derrière un adverse sous le cercle. Oui, bon, antisportive, 2 lancers et balle à Nancy. Vu le match serré avec 2 bonnes défenses, c'est évidemment la chose à ne pas faire. Trop tard. La suite du match sera la suite logique avec un CSP en perdition, un Nancy on fire et avec un temps mort d'anthologie remarqué par Georges Eddy. On y verra des joueurs (Reynolds) mettant en cause leur coach et, pour Georges Eddy, des joueurs américains se regardant et n'étant pas d'accord avec leur coach. Les problèmes ressurgissent et on se dit que le CSP va réussir à se prendre la même doudoune qu'à Paris. Nobel et Moerman ne pouvant rien faire seuls.
Le CSP coule, touche le fond, creuse encore et encore, retouche le fond et continue de creuser.
Et … nouvelle doudoune : 64 – 85.

Y'en a marre !


Alors si on passe le premier quart temps où le CSP avait du mal face à Nancy malgré une belle envie, si on passe également le très bon match collectif du CSP jusqu'à la 33ème minute où tous les joueurs ont apporté leur pierre à l'édifice, on arrive directement à la 33ème minute et cette faute d'Acker.

Alors moi je dis M...E, si un joueur n'a qu'un seul neurone et que celui-ci est hors d'usage, il faut le sortir et le virer. Ce n'est pas un match par ci (enfin 1 sur 10) qui fera que ce joueur est utile.

Ensuite, si l'équipe se désunit et que certains se mettent à joueur pour leur tête, moi je dis non !
Si certains joueurs pensent à leurs stats (points et rebonds), qu'ils défendent aussi pour impliquer les autres (on regardera le joli -37 de Nobel lorsqu'il était sur le terrain )

Si certains US ne sont pas d'accord avec le coach, il faut que l'employeur tranche !

Si certains US n'ont pas le niveau et le physique (oui car pour un certain pivot américain du CSP dont le nom ne mérite pas d'être cité), il faut aussi prendre des décisions ou alors expliquer que l'on s'est bien fait avoir sur le contrat et s'excuser (après tout, notre président s'est excusé de ne pas avoir réussi à faire baisser le chômage en France alors le président du CSP peut aussi s'excuser de s'être fait avoir par un agent de vaches limousines).

Car une chose est sûre, aucun coach n'arrivera à remettre à l'endroit certains joueurs. Ce n'est plus possible. (bon par contre ,certains auraient pu essayer de remettre Zerbo sur le parquet plus tôt à la place de Williams histoire de tenter quelque chose dans le dernier quart).
A Limoges, on veut une équipe qui se bat (certains le font dans cette équipe) et pas des danseuses qui choisissent non pas leur match mais leurs minutes.

Si le match s''était arrêté à la 33ème, ca aurait été une défaite mais une défaite honorable face à une bonne équipe. Là, c'est une nouvelle humiliation sans aucune volonté pendant 7 minutes. Ce n'est pas un passage à vide non, c'est un lachage en règle.

Messieurs les joueurs (hormis certains dont Adrien notamment et Nobel s'il regardait un peu moins ses stats), bougez vous.
Monsieur le président, prenez vos responsabilités car voir des joueurs souiller le maillot du CSP est de plus en plus insupportable, voir des joueurs ayant le niveau N1 au mieux (vu que ce pivot s'est fait manger par un pivot de pro B) est insupportable.

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